L'ancien ministre Aliou Sow n'a jamais fait mystère de son désir d'accompagner politiquement son ami Macky Sall et, de plus en plus, il se rapproche de la mouvance présidentielle. Selon des informations dignes de fois, reprises par L'As, des rencontres ont été organisées et il ne reste plus qu'à ce qu'il officialise son adhésion. Le leader du Mouvement des Patriotes pour le Développement (MPD/LIGGEEY) aurait entamé discrètement une tournée nationale. Après Djoloff, il a été aperçu à Sédhiou. D'après les mêmes les sources, il prépare l'assemblée générale de son mouvement de soutien qu'il veut transformer en parti politique au mois de novembre prochain.

Oumar Sarr explique son refus de ne pas participer à un groupe parlementaire dont la présidence et la vice-présidence sont assurées par des alliés. Pour lui, c’est un «manque de considération» envers les sept autres députés de Rewmi. Dans cet entretien par téléphone, il avoue qu’il a des «divergences» avec Idrissa Seck, mais reste «optimiste». Il reste un non-inscrit et membre de Rewmi et lâche une franche rigolade qui peut être amère : «S’il y a quelqu’un qui doit quitter le parti, c’est Idrissa Seck et pas moi.»

Le référendum sur les réformes institutionnelles, annoncé pour 2016 par le chef de l’Etat serait-il en même temps un sondage pour le candidat Sall pour 2017 ? Ismaïla Madior Fall est d’avis que le peuple va «se prononcer principalement sur ce qui lui est proposé pour approfondir la démocratie et l’Etat de droit et éventuellement très accessoirement sur ce qu’il pense du Président parce qu’il s’agit d’un référendum et non d’un plébiscite». En marge d’une conférence sur le rôle du Parlement dans le jeu des institutions, organisée par la Fondation Friedrich Naumann, le ministre-conseiller du Président a également indiqué que le retour au quinquennat pour le président de l’Assemblée nationale n’est pas à exclure, si c’est le consensus retenu.

Le Président de la République ouvre les portes du Palais de l'avenue à la presse étrangère. Cette fois-ci Macky Sall a accordé une interview à l'hebdomadaire Jeune Afrique. Le chef de l'État sénégalais a répondu à toutes les questions de nos confrères, avec un savant mélange de diplomatie, de piques discrètes et de détermination.

  Oumar Youm,  le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l'aménagement du territoire est formel. Le renvoi à l’Assemblée nationale de la loi sur l’Acte III de la Décentralisation n’est pas « un retour en arrière sur le texte mais un processus d’amélioration… ». 

Il y a de cela quelques semaines, Actusen.com rendait compte, sans jamais avoir pu être démenti, de l’audience électrique entre le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais et le Président du Groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates”.

Et c’était pour écrire que Me Abdoulaye Wade avait dit à Modou Diagne Fada que lui et la Présidente de la Commission “Communication et Culture” de l’Assemblée nationale, Aïda Mbodj, devaient libérer leurs fonctions au sein de la Chambre, à l’occasion du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale.

Motif invoqué par Wade, à l’époque : eu égard à leur nouveau titre de Président de Conseil départemental de Kébémer et Bambey, il leur devenait impossible de cumuler leurs fonctions d’élus locaux et de parlementaires. 

Sous l’ère Moustapha Niasse, l’Assemblée nationale du Sénégal semble ignorer les préoccupations du Peuple. Les suites données à toutes les initiatives de député suscitent le découragement. A quelques jours du renouvellement du mandat de son bureau, le Parlement rate les grands rendez-vous et se retrouve dans l’immobilisme.

Candidat malheureux à l’élection du président de l’Assemblée nationale, le député Cheikh Diop Dione peut rebondir pour les mêmes raisons qui l’avaient révolté à pareille époque.