Derrière l’entente supposée entre Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé et Khalifa Sall se joue une bataille pour le contrôle de l’opposition. Mais en même temps, une guerre pour reprendre le statut du «principal parti (ou leader) de l’opposition», jusqu’ici incarné par le Pds. Ils sont donc trois à menacer Macky Sall, en attendant Karim Wade dont le père mène le combat par procuration. 

C’est la course pour le chef de l’opposition. Elle se joue à trois, peut-être à quatre. 

Quand c’est bon, tous les politiciens de l’APR comme de Benno Bokk Yaakar sont aux côtés du couple Faye-Sall. Mais quand ça sent mauvais, ces politiciens se cachent et savourent tranquillement leurs avantages, laissant Macky et Marème digérer mal les attaques qui fusent de partout.
Benno Bokk Yaakar ou la fuite en avant
Macky Sall, le président du Sénégal doit vivre un drame à l’intérieur de sa coalition Benno Bokk Yaakar ou les membres se transforment, le temps des locales en adversaires et deviennent alliés, le temps du partage du gâteau. Tanor gagne doublement. Ses camarades socialistes défient Macky mais il est étranger au clash. Il a un « pied dedans et un pied dehors » comme dit le cousin ivoirien. Niasse est décrié dans son parti et agonisant dans la coalition Benno. Il a un problème sérieux dans son parti mais attend le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale dans quelques semaines pour voir ce que la coalition Benno Bokk Yaakar lui réserve. 

«A louer», cet appel rédigé en rouge vif a pris le dessus sur le fond orange qui orne les affiches de Idrissa Seck collées au fronton de l’immeuble. Cette maison sise à Sacré-Cœur pyrotechnie, non loin de la Voie de dégagement nord (Vdn) ne fait plus office de quartier général du parti Rewmi. Au contraire, elle cherche locataire.

Sur place, les cocotiers et les fleurs sont en train d’être retaillés. Certains murs ont reçu une nouvelle couche de peinture. La plaque scotchée à la porte principale vend un numéro de téléphone aux intéressés. Des ouvriers travaillent d’arrache-pied pour changer le visage. 

L’OBS – Sa voix claire et puissante s’était tue depuis qu’elle a décidé d’intégrer le cabinet présidentiel. Chantre de la société civile et défenseur infatigable de la cause féminine, le professeur Penda Mbow sort de sa réserve et apporte une lecture aux derniers évènements qui ont ébranlé la sphère civile et politique du pays.

Quelle lecture avez-vous de la crise universitaire, sur la gestion que le président de la République en fait ? Quelles solutions faudrait-il y apporter pour trouver une solution pérenne ?

Quelqu’un a encore offensé notre chef de l’Etat, SA Mackyesté qu’un inconditionnel du vieux chauve a traité de criminel économique. Vous en tout cas, éviter de raconter une «fable à 8 milliards» sur votre page Facebook, d’y publier le relevé bancaire d’un tiers. Confidentiel ! Gardez-vous aussi de traiter SA Mackyesté de voleur de milliards, même si vos doutes persistent sur sa fortune «pondérale» amassée en si peu de temps… Même si vous êtes plus ou moins persuadés qu’il détient des comptes à l’étranger, qu’il se serait enrichi à la même source et au même titre que ceux qu’il traque sans répit depuis qu’il a entamé son fameux stage au Palais. SA Mackyestsé, on n’y touche pas !

Amath Danssokho a profité de son séjour dans la capitale orientale pour fustiger les attaques de Idrissa Seck contre le Président Macky Sall. «C’est un frère, précise-t-il, mais son attitude tendant à traiter d’ébola le Président est regrettable.» Dansokho ajoute : «Ce n’est pas sérieux. 

iGFM- (Dakar) «Œuvrer encore d’avantage à l’élargissement des bases du parti» est une priorité pour le bureau politique de la Ligue démocratique. Réunis en session ordinaire, autour de l’ordre du jour : « Bilan et perspectives des élections départementales et municipales du 29 juin 2014 » Mamadou Ndoye et le Bureau Politique de la LD a invité ses militants à «revenir aux fondamentaux de l’engagement politique qui doit être recentré autour de l’intérêt général, des transformations sociales qualitatives et de l’amélioration des conditions de vie et d’existence des sénégalaises et des sénégalais pour un mieux être», si l’on en croit un communiqué.

Lors de son récent voyage aux Etats le président de la République, Macky Sall, a annoncé qu’il comptait réduire son mandat de 5 à 7 ans par voie référendaire. Certains de ses proches pensent qu’un référendum est onéreux, qu’il est plus sage de passer par la voie parlementaire. Dans une interview accordée au quotidien L’As l’ancien Président du Sénat, Pape Diop, estime que "la démocratie a un coût . On ne peut pas se réfugier derrière les dépenses qui vont être occasionnée par un référendum pour opter pour la voie parlementaire". Le leader de Bokk Gis Gis se dit presque sûr que "si elle (la loi) est envoyée à l’assemblée, les députés ne vont pas voter positivement. J’estime que la voie référendaire est la meilleur voie pour lui et pour les Sénégalais". Toutefois, Pape Diop estime que "de toute façon, en 2017, qu’il la réalise ou pas, les élections législatives vont le chasser du pouvoir. Donc ce n’est pas, un problème pour nous".