Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 16 juillet 2014, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL. 
A l’entame de sa communication, le Président de la République a tenu à exprimer sa compassion et son soutien aux populations de la région de Matam (Dabia, Mogo Ciré, Nabadji, Bokidiawé, Nobadji Civol, Dounga Ouro Alpha, Ndouloumadji….), durement touchées par des inondations la semaine dernière, à la suite de fortes précipitations. Le Chef de l’Etat a regretté les décès liés à cette situation avant de saluer la mémoire des disparus. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés et marqué sa solidarité à toutes les personnes sinistrées. 

Avec une victoire écrasante à Dakar, le destin présidentiel du socialiste Khalifa Sall se précise...

Le grand vainqueur de l'élection, c'est lui. En raflant quinze des dix-neuf communes d'arrondissement de la ville de Dakar, Khalifa Sall a assommé la quasi-totalité des candidats de la coalition gouvernementale Benno Bokk Yakaar (BBY) qui s'étaient aventurés à le défier sur son fief, à commencer par la Première ministre Aminata ("Mimi") Touré. 

Le rapport de la CNRI a été déposé depuis plusieurs mois, mais les réformes tardent à être concrétisées. Qu’est-ce qui bloque à votre avis ? 

Détrompez-vous ! La question institutionnelle est le cadet des soucis du Président Macky Sall. Visiblement, ce sont le Plan Sénégal Emergent – le fameux PSE – et le second mandat présidentiel qui meublent les pensées et stimulent les cogitations du chef de l’Etat. Il s’y ajoute qu’indiscutablement l’urgence n’est pas institutionnelle dans le pays. 

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : 
  

• Madame Maymouna Diop SY, Ambassadeur du Sénégal aux Pays Bas, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de sa Majesté Charles XVI Gustave, Roi de Suède, avec résidence à la Haye ;

La mise en place des conseils municipaux  et départementaux, élus à l'occasion des élections locales du 29 juin dernier, entre dans sa phase active avec l'installation, à partir de ce lundi 14 juillet, d'une première vague de maires et membres de l'exécutif départemental. Si dans certaines agglomérations du pays, les dès sont bien jetés pour le nom du futur patron de l'exécutif local, pour d'autres en revanche, le temps est toujours aux manœuvres et aux tractations pour désigner le prochain premier magistrat de la commune. Tant les positions sont tranchées entre alliés, voire entre adversaires avec des menaces à peine voilées de coup fourré de dernière minute.

A l’instar de leurs lieutenants, ces élections locales sont de véritables Primai­res pour les chefs de parti politique engagés dans la bataille. Ils sont nombreux, ceux qui ont perdu. Leurs débâcles respectives ne seront pas ignorées lorsqu’il s’agit de choisir les candidats de leur parti à la prochaine Présidentielle.

Le poids électoral d’un homme politique doit être localisé quelque part. Si Idrissa Seck et Abdoulaye Baldé peuvent se prévaloir d’une légitimité dans les partis politiques qu’ils dirigent, tel n’est pas le cas pour beaucoup d’autres chefs de formation politique ayant pris le risque de briguer les suffrages lors des élections locales du 29 juin. D’ailleurs, c’est «un visa pour 2017», estime le maire de Ziguinchor, qui est du reste le président de  l’Union des centristes du Sénégal (Ucs). 

Professeur de Droit constitutionnel, Babacar Gueye se démarque du mode de désignation des conseillers municipaux et départementaux par le scrutin indirect. Il s’apprête, selon lui, à toutes sortes de manœuvres, à savoir les tentatives de corruption et l’achat de conscience.

iGFM – (Dakar) Invité de l’émission sortie de Walf Tv animée par Ndèye Astou Guèye, le Dr Abdourahmane Diouf de Rewmi, candidat malheureux à Rufisque de la coalition Tengej Jogna qui inclut le Rewmi d’Idrissa Seck, le MRDS d’Imam M’baye Niang et d’autres mouvements citoyens, a profité de l’occasion, pour parler des récentes élections locales, du Plan Sénégal Emergent, entres autres.

Concernant les sanctions infligées aux leaders de l’APR par le président Macky Sall après leurs défaites le soir du 29 Juin, il estime que Macky Sall s’est sanctionné lui-même car ayant inclus la politique dans les élections locales. « Ce que les Sénégalais n’aiment pas », a dit Dr. Diouf.

iGFM – (Dakar) Non sans minimiser ce qui a été dit dans le livre, «Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise» du Colonel Abdoul Aziz Ndao, Omar Youm ministre de la Gouvernance locale et non moins porte-parole du  gouvernement est d’avis que cet ouvrage traite d’affaire crypto personnelles qui ne doit par conséquent ébranler l’Etat, qui dit-il est en train de mener des réflexions avant de prendre une décision.

 « Pourquoi le gouvernement devrait prendre des décisions sur la base d’un ouvrage qui est fait par un haut commandant de la gendarmerie nationale? Un ouvrage qui peut être motivé par plusieurs raisons. Cela peut être de la frustration, de la rancune, cela peut être aussi de la vérité. Dans tous les cas on ne sait pas encore. Cela reste un ouvrage personnel. Ce sont des accusations personnelles qui n’engagent que leurs auteurs », a dit le ministre interrogé par RFM.