Déclarée forclose lors du dépôt des listes de candidats le 29 avril dernier, la liste du maire de la commune de Hann-Bel-Air, Babacar Mbengue a été autorisée à participer aux élections locales.
Cette information nous a été donnée par le maire de Hann, hier en début d’après-midi. Lors du dépôt, l’administration avait déclaré la liste « Taxawou Ndakarou » forclose. C’est à la suite d’un recours déposé auprès de la Cour d’Appel que la liste dirigée par Babacar Mbengue a été acceptée. Heureux de nous confirmer la nouvelle, le maire de Hann a dit qu’il était à la sous-préfecture avant minuit et détenait le jeton N°28, conformément aux dispositions prises par l’autorité administrative. Sur le délibéré, Babacar Mbengue a expliqué que le tribunal a eu, comme preuves, l’heure de présence sur les lieux et le numéro du jeton. « Nous attendons le délibéré qui sera servi au sous-préfet par voie d’huissier avant d’y retourner pour un nouveau dépôt dans les heures qui viennent », a-t-il indiqué.
Un handicapé moteur âgé de trente ans environ atteint d’épilepsie s'est donné la mort à Keur Massar en se jetant dans la fosse septique de sa maison familiale.

Les pêcheurs de Mbour sont prévenus. Attention danger de mort. De couleur bleu et blanc, le bateau Arcmice Atlantique tire un câble sismique à la recherche du pétrole. Les pêcheurs qui s’en approcheraient risquent l’électrocution. 
La liste non paritaire de Touba n’est pas un défi spontané à la loi. Bien au contraire. Elle est la résultante de la posture historiquement équivoque du personnel politique, très républicain dans le discours, mais clairement calculateur dans les faits et gestes. Avant et après l’indépendance, les ambitions politiques et les foyers religieux ont scellé un partenariat semblable à l’inévitable accouplement entre une fusée et une rampe de lancement. Au point que certaines crises nationales ont connu des dénouements sur la base d’un rapport de forces que des confréries ont rendu décisif. Cas du choc Dia-Senghor de décembre 1962. Même la victoire du « OUI » au référendum de 1958 – malgré la forêt des pancartes et le mot d’ordre du congrès de Cotonou de la même année – garde un lien avec la posture des marabouts. (Lire les mémoires du Gouverneur général Pierre Messmer).
Les paysans de la communauté rurale de Coumbacara n’ont plus de soucis à se faire. Les jeunes villageois vont désormais fabriquer sur place leur matériel agricole.
