Ostréiculture à Dièle-Mbam : Les femmes créent des emplois pour les hommes
Le coordonnateur national du programme de microfinancement du Fonds Mondial pour l’Environnement, Oumar Wane, accompagné du Pr Assane Goudiaby, membre du comité de pilotage des microprojets du Fem, a évalué hier le projet de conservation de la biodiversité de Dièle-Mbam qui a démarré en septembre 2013 et qui permettra, jusqu’en 2015, de reboiser une très bonne partie de la mangrove de cette localité du Gandiolais située à une vingtaine de kilomètres de la capitale du nord.
M. Wane s’est déclaré très satisfait des résultats de ce microprojet financé par le Fem pour un coût global de près de 20 millions de FCfa et qui a déjà permis à des centaines de femmes membres du Gie bénéficiaire « Bokk Jom » de ce village de la communauté rurale de Ndiébène Gandiolais de mener de grandes actions de conservation de la biodiversité. Mobilisées derrière leur présidente, Mme Nafi Sogue, le chef du village de Doune Baba Dièye, Ameth Sène Diagne, et le président de l’association des éco-gardes de la Langue de Barbarie, Moussa Niang, ces femmes ont pu développer l’ostréiculture à partir du reboisement de la mangrove.
Les frustrés des investitures de Benno bokk yaakaar avaient, notamment les Apéristes, brandi le vote-sanction. Mais aujourd’hui, ils se sont retrouvés et ont fumé le calumet de la paix. Seulement, les jeunes réclament une place confortable au sein du Comité électoral.
L’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr, a présidé la messe d’action de grâces en l’honneur de saint Jean Paul II, à la paroisse du même nom, sise à Guédiawaye, ce dimanche 11 mai 2014. Mgr Sarr a salué les vertus de courage, de liberté et de témoignage de la bonté de Dieu de sa miséricorde de Jean Paul II. Cette messe a enregistré la participation d’une délégation polonaise représentant de Son Eminence Stanislaw Cardinal Dziwsz, Archevêque de Cracovie, et collaborateur du saint Pape pendant plusieurs années.

Le grand Gamou annuel de la cité religieuse de Souna Karantaba – département de Goudomp – a été célébré ce week-end dans une très grande ferveur religieuse par de très nombreux fidèles non seulement venus de la sous-région, mais aussi de pays comme la France, l’Italie, l’Allemagne et même des Etats-Unis. La cérémonie officielle qui s’est déroulée jeudi en début de soirée – puisque ce Gamou a la particularité de se tenir un jeudi pour ne prendre fin que le vendredi après la grande prière – était présidée par le gouverneur de région El Hadj Ange Faye conduisant une importante délégation comprenant le préfet de Goudomp et de nombreux chefs de services régionaux. Le président du comité d’organisation a remercié le gouverneur de sa présence qui est en même temps celle du chef de l’Etat. Il a également remercié les chefs de service qui ont respecté les termes de référence du cahier des charges établis lors du CRD préparatoire du Gamou de Karantaba. La localité est d’ailleurs devenue trop exiguë pour contenir les milliers de fidèles venus d’horizons divers. Et quand le grand commerce s’y mêle, avoir un espace plus vaste devient une nécessité.
La Section opérationnelle de l’Office central pour la répression du trafic Illicite des stupéfiants (OCRTIS) a arrêté, lundi, un grand trafiquant international de drogue avec 505 blocs de deux kilogrammes chacun soit 1 tonne 10 kg, estimée à plus de 100 millions de francs CFA, a-t-on appris de la Police.
Des experts du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, de la Banque mondiale et de l’Uemoa ont effectué, à Bambey, une mission de suivi des activités du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (Ppao). Une occasion, pour ces superviseurs, de constater, sur le terrain, l’état d’avancement des parcelles de céréales semées et méticuleusement suivies par les équipes conduites par les chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) de Bambey. La première étape de la visite de parcelles a démarré par un tour dans un champ de niébé. Avec un potentiel de deux tonnes à l’hectare, cette spéculation présente une particularité : la grosseur des graines qui varie entre 27 et 30 grammes, explique Dr Ndiaga Cissé. D’importantes découvertes ont été faites dont quelques unes sont proposées pour une homologation.
Les grèves et autres mouvements d’humeur impactent négativement sur le label universitaire sénégalais Depuis quelques années, l’université sénégalaise est constamment en ébullition. Pour y remédier, le Pr Ndiawar Sarr a dégagé une batterie de solutions. (Correspondance) - Grèves, affrontements, retards sur le paiement des bourses… La liste est loin d’être exhaustive. Ce sont les différents maux qui gangrènent les universités sénégalaises, prenant par conséquent, en otage, le système de l’enseignement supérieur. Ce qui a fait sortir de sa réserve l’ancien recteur de l’Ugb. «Le système scolaire du Sénégal est en crise. Ce, du fait de la répétition des grèves, des retards et beaucoup d’autres raisons», liste le professeur Ndiawar Sarr qui s’exprimait en marge d’une cérémonie organisée par le gouvernement scolaire du Cem Makha Sarr du nom de son père. L’ancien recteur de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis soutient, par ailleurs, que l’enseignement supérieur traverse une crise profonde et même généralisée. Il en a voulu pour exemple la situation qui prévaut à l’Ugb où les étudiants n’ont toujours pas bouclé le premier semestre.