Sécurité publique intérieure, est-ce enfin, le réveil du président Macky Sall ?

« Rappelant la mission régalienne de l’Etat, d’assurer la sécurisation des personnes et des biens, le Chef de l’Etat demande au Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, au Ministre des Forces armées, de déployer, dans toutes les localités du Sénégal, les stratégies adéquates ainsi que les moyens de prévention et d'intervention nécessaires, afin de juguler la recrudescence de la délinquance. »
Avec ce communiqué du conseil des ministres d’hier 1/3/2017, on pourrait bien le penser, même si c’est tardif car la situation a dépassé depuis très longtemps les limites du tolérable. Mais il faut surtout souhaiter que ce ne soit pas comme d’habitude, un effet d’annonce d’un coup d’épée dans l’eau ou bien de simples annonces sans suite concrète.

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Une première contestation après la publication d’une étude de Timbuktu institute dirigé par le Professeur Bacary Samb. Selon l’étude effectuée par l'Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique, sur 400 jeunes interrogés, près de 10% sont prêts à rejoindre les filières jihadistes. Ce que remet en cause Abdoulaye Pouye, le maire de Mbao (banlieue de Dakar) qui estime que les conclusions de l’enquête ont été exagérées.

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