Inexorablement, le Burkina Faso est plongé dans la spirale de la violence. Chaque heure peut compter dans cet engrenage susceptible de faire basculer le pays dans le pire, d’un moment à l’autre.
Le Président Blaise Compaoré tente vaille que vaille de s‘agripper aux rênes du pouvoir. Sans doute, dans cette ultime phase, pour trouver une salutaire échappatoire dont la forme et le timing font certainement l’objet d’intenses négociations.


Depuis la fin des années 80, le monde apparaît comme « une aire d’extension de la planète dotée de relations dynamiques entre les lieux qui s’y trouvent, de dessins des maillages qui délimitent les contours, irriguent et relient les réseaux. ». Sous ce rapport, l’exploitation à outrance des ressources de la planète soutenue par la logique implacable de délocalisation, met en scelle les entreprises transnationales. Celles-ci sont dans le contexte actuel des acteurs-clés de la Mondialisation. Cependant leur inévitable recherche de profit pose deux problématiques majeures : celle du développement durable et celle de la Responsabilité sociétale des Entreprises. Mais à y regarder de près, ces deux problématiques se fondent en une seule si l’on envisage la RSE selon la perspective de la Commission de l’UE. 




Le froid et taciturne Blaise Compaoré qui a brûlé, avec un fusil d’assaut, la cervelle de son ami Thomas Noël Sankara, n’est pas homme à reculer devant un obstacle d’ordre constitutionnel. Il le saute ou le fait sauter, sans états d’âme. Non sans une ruse, une ténacité et un style caractéristiques de la personnalité des pensionnaires du Centre national d’Entrainement des Commandos (CNEC) de Pô. Une manière dire que les « burkinologues » ne sont nullement surpris par le choix du passage en force, nonobstant la clameur montante d’une opinion publique largement hostile à une modification de l’article 37 de la Constitution du Faso.
* "Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice." Montesquieu. Cette citation sied parfaitement à cette sortie absolument choquante du président de la République du Sénégal. Parlant de la traque des biens supposés mal acquis, il dit ceci dans « Jeune Afrique » : "Je vis cette situation avec beaucoup de regret. Si les concernés avaient suivi notre conseil lorsque cette Cour a été réactivée, il aurait été possible, tout en respectant les principes de la présomption d'innocence et en restant dans le cadre de la loi, de discuter et de transiger, notamment en remboursant au Trésor public une partie des sommes détournées. Aujourd'hui, nous n'en sommes plus là. C'est bien dommage mais la loi, c'est la loi".