Une exposition revisite l'histoire des grandes figures de la confrérie layène
Une exposition parmi les manifestations marquant la 134e édition de l'Appel de Limamou Laye revisite la vie et l'œuvre de dignitaires layènes, du khalife actuel au fondateur de cette confrérie musulmane sénégalaise dont des archives de correspondances mettent en exergue les persécutions de la part du colonisateur.
A l'initiative de l'Amicale des élèves et étudiants layènes (AEEL), cette exposition notamment consacrée à l'arbre généalogique de la confrérie layène, se tient en face de la demeure du Khalife. Elle revient dans le même temps sur l'œuvre de Limamou Laye, également appelé le Mahdi, et des différents guides layènes.



Il y a 134 ans que Seydina Limamou Lahi (Psl) lançait un appel à Yoff se déclarant le Mahdi attendu. La cérémonie d’ouverture a eu lieu hier. Au cours de la rencontre, le porte-parole du khalife a beaucoup insisté sur l’unité des croyants, la diversité et la tolérance. Selon lui, ces facteurs constituent des sources de richesses de notre pays.
Le professeur Omar Sankharé est désormais parmi ceux à qui un pardon est accordé par la communauté mouride. Le tollé général provoqué par la publication de son livre intitulé: «Le Coran et la culture grecque», vient de s’estomper. La grâce a été prononcée par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du khalife des mourides, en marge de la cérémonie officielle clôturant le 108e anniversaire de la naissance de Serigne Fallou.

La 134e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye démarre aujourd’hui à Cambéréne, à Yoff et Ngor. Le matin, les fidèles vont se recueillir au mausolée de Seydina Issa Rohou Lahi, digne successeur de Seydina Limamou Lahi, à Cambéréne. La cérémonie d’ouverture va se dérouler dans l’après-midi. Le thème de la 134e édition de l’Appel porte sur « la Zakat comme outil de développement économique et social ». Selon le président du Groupement central des Layènes (Gcl), Seydina Kane, la zakat ou institution de l’aumône légale est un principe fondamental de l’Islam qui exige que le fidèle qui a des biens, en prélève une partie déterminée et l’attribue aux nécessiteux. « La zakat a été conçue dans l’Islam comme un impôt et une obligation religieuse pour tous. C’est un système économique et social qui vise à doter la communauté d’une précieuse source d’épargne, grâce à laquelle elle pourra prêter assistance aux pauvres dans le culte de l’Islam », avait rappelé M. Kane. 




