L’OBS- Sur les 25 000 tonnes de sucre qui constituent le gap à importer, la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) bénéficie de 8 000 tonnes contre 17 000 tonnes pour les importateurs. La mévente de la Css a fait passer le gap à importer de 62 000 tonnes en 2013 à 25 000 tonnes en 2014.
Seule productrice du sucre au Sénégal, la Compagnie sucrière du sénégalaise (Css) est aussi la plus grande importatrice de ce produit. Le Directeur du commerce intérieur a tenu une réunion, jeudi, réunissant tous les acteurs concernés pour la répartition du quota de sucre à importer au compte de l’année 2014.



Quelques infrastructures figurant parmi les 27 projets phares du Plan Sénégal émergent (PSE) dont la mise en service de la première phase du nouveau parc industriel de Diamniadio seront livrées en 2015, a indiqué le Premier ministre Mahammed Ben Abdallah Dionne. 
Le ministre a insisté sur la livraison à temps de l’aéroport international blaise Diagne de Diass : «le délai est un paramètre de gestion important. Quand on décline un projet, il est important qu’on respecte le délai, car si un produit est livré après le moment opportun, il est inutile ».

« C’est la faim qui y fait des ravages, tant pour les personnes que pour le cheptel. En effet, récemment tout le monde a pu observer que des familles entières ne mangent pas à leur faim. Leur nombre est estimé à plus de deux cent mille (200 000) personnes. Pour le bétail, actuellement un bœuf de trois (3) ans est bazardé à peine à cinq mille francs (5000) CFA dans certaines zones du pays. L’aliment de bétail coûte cher; le sac est de 40kg est à onze mille francs (11 000) CFA, ailleurs il varie et peut monter jusqu’à entre huit et douze mille francs (12 000) CFA. Pour le foin, le sac est à cinq mille francs (5 000) CFA. Peu d’éleveurs du pays peuvent faire face à ces dépenses aussi élevées», a-t-il déploré. Aussi appelle-t-il au sens de la responsabilité du gouvernement pour venir au secours, pendant qu’il est encore temps, au monde rural en détresse. 

