La question de l’hôtel King Fahd Palace s’est invitée à la cérémonie de remise des cahiers de doléances au Palais au cours de la célébration de la journée du travail ce 1er mai. Macky Sall se dit favorable de confier la gestion de l’hôtel à des nationaux. Mais il a évoqué quelques conditions.

In fine, le chef de l’État a confirmé le choix de Racine Sy, avec quelques conditions : « S’agissant du King Fahd Palace, je suis heureux de vous le dire ici devant le repreneur Mamadou Racine Sy, que nous avons décidé malgré tout, de soutenir l’entreprise nationale. Mais à une condition. C’est que l’outil ne tombe pas en désuétude.

La baisse des impôts sur les salaires a généré un manque à gagner pour l’Etat de 40 à 43 milliards de francs CFA, tandis que plus 170 milliards de francs CFA sont injectés dans l’électricité et les hydrocarbures pour mieux soutenir les citoyens, a déclaré, jeudi à Dakar, le président Macky Sall qui recevait les cahiers de doléances des travailleurs.‘’La baisse de la fiscalité sur les salaires a entrainé un manque à gagner pour l’Etat de 40 à 43 milliards de francs CFA, alors que les premières estimations parlaient de 29 milliards de francs CFA’’, a dit Macky Sall. Il s'exprimait au cours de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des centrales syndicales. 

Le journal Enquête consacre à l’occasion de la célébration de la Fête du Travail ce 1er mai un dossier aux droits des travailleurs, notamment les versements à l’Ipres et à la Css des cotisations sociales. 

Il en ressort que celles-ci ne sont pas respectées et que, le plus grand contrevenant est…l’Etat. Selon en effet Badara Mboup chef d’agence à la Css, « le gros problème c’est l’Etat qui ne cotise pas régulièrement. 

Il fait certes des efforts depuis quelques années en versant parfois des sommes, mais les cotisations ne sont pas régulières pour les contractuels. 

Ces nombreux efforts consentis par l’Etat pour alléger le panier de la ménagère et augmenter ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs et des populations de manière générale, ont été signalés hier, par le président Macky Sall. Recevant les cahiers de doléances des centrales syndicales, le chef de l’État a révélé que « la baisse de la fiscalité sur les salaires a entraîné un manque à gagner pour l’Etat de 40 à 43 milliards de francs Cfa, alors que les premières estimations parlaient de 29 milliards de francs Cfa». 

Le président de la République Macky Sall s’est dit, jeudi, convaincu que la généralisation de la retraite à 60 ans sera effective au Sénégal, relavant que des instructions sont données au gouvernement pour matérialiser cette mesure.

‘’J’ai donné des instructions au ministre chargé du Travail (Mansour Sy) d’engager les concertations avec toutes les organisations patronales et syndicales des travailleurs. Tant qu’il y a le dialogue et la concertation, je suis convaincu que nous allons arriver à la généralisation de la retraite à 60 ans’’, a notamment dit le président Sall.

Il s'exprimait au cours de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des centrales syndicales.

Le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a célébré, avant-hier à Dakar, son cinquantenaire. Créée en septembre 1964, avec un capital de 250 millions de dollars, cette banque s’est impliquée à hauteur de 925 milliards de FCfa dans le financement de l’économie sénégalaise. 
Depuis sa création, le 10 septembre 1964, à nos jours, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), a investi 104 milliards de dollars dans plus de 4.000 projets et programmes en Afrique. La banque a financé à hauteur de 925 milliards de FCfa l’économie Sénégalaise pour 90 opérations. Tous les secteurs de l’économie sont concernés par ce financement. Celui qui en a le plus bénéficié est celui des infrastructures qui a absorbé 40 % des financements.

Si au Sénégal la boue est souvent jetée sur les employeurs, ''peu respectueux'' selon les syndicalistes des droits des travailleurs, de plus en plus le centre d'intérêt porte sur la productivité des travailleurs sénégalais dont un des mignons péchés est la non-ponctualité au travail. 

Depuis que le débat est posé sur le changement de comportement, levier de l'Emergence, certains défauts sont pointés du doigt comme l'indiscipline, le manque de ponctualité, le déficit de professionnalisme, entre autres  maux.

Même si le taux du Pib est prévu à 4,9% l’année prochaine, le pays doit s’engager résolument dans la voie des réformes, pour ancrer les programmes du Pse dans la voie de la réussite. C’est ce que recommande la mission du Fmi qui vient de boucler une revue de deux semaines.

Pour l’année prochaine, le taux de croissance du Pib devrait atteindre 4,9%, grâce à la mise en œuvre des programmes liés au Plan Sénégal émergent (Pse). Avant de rentrer à Washington, la mission du Fonds monétaire venue boucler pendant deux semaines, une revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), le programme sans décaissement qui lie le Sénégal au Fonds, a donné son appréciation de la situation et de l’environnement économiques du pays. 

C’est au micro de la radio RFM que le ministre de la Fonction Publique, du Travail, du Dialogue Social et des Organisations professionnelles a fait la déclaration ce jeudi. 

Mansour Sy, invité de l’émission Yone Wi cet après midi, précise que « maintenant les travailleurs savent qu’ils doivent être dans de bonnes conditions et en sécurité dans leurs lieux de travail ». Le ministre voulait parler de l’importance des accidents de travail au nombre de plus de 2300 en 2013 et coutant plus de 4 milliards à l’Etat. Lequel est déterminé à changer les choses dans ce domaine.

Le Japon a octroyé au Sénégal 1,9 milliard de FCfa destinés à l’acquisition d’engrais de qualité. L’objectif est de soutenir la production agricole et d’augmenter les rendements dans les régions de Saint Louis, Matam, Fatick et Kaolack.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara, ont procédé, hier à Dakar, à la signature de l’échange de notes pour l’aide non remboursable en faveur des agriculteurs défavorisés.