L’expropriation de leurs terres sans «concertation ni indemnisation» par la Société nationale des habitations à loyer modéré (Sn Hlm) ulcère les populations de Keur Dago Ndionne. Elles l’ont manifestée hier à travers un sit-in devant les autorités policières, venues superviser les travaux de déblayage du terrain.
Ça sent le vinaigre entre la Sn Hlm et les populations de Keur Dago Ndionne dans la commune de Fandène. Ces dernières se sont levées hier aux environs de 9 heures, envahies par les Forces de l’ordre venues superviser les premiers coups de pioche marquant le début des travaux.
Le récent forum foncier mondial tenu à Dakar, du 12 au 15 mai 2015, a servi de tribune aux représentants des différentes contrées expropriées par l’Etat au profit d’investisseurs étrangers ou nationaux. En sonnant l’alerte, ils ont pour la plupart signalé que les appétits fonciers en cours pourraient plonger le Sénégal dans l’insécurité alimentaire, la pauvreté, mais surtout la violence. Aussi, malgré une réforme foncière en cours pour réguler le secteur, le Sénégal riche de ses terres risque-t-il d’aller droit dans le mur si on ne prend pas garde aux nombreux conflits que pourrait engendrer une mauvaise gouvernance dans ce secteur. Sud Quotidien revient sur ce dossier explosif pour faire le point de la situation du Nord au Sud de notre pays.
La sortie d'Oumar Sarr, pour donner son opinion sur la fronde initiée par Modou Diagne Fada et Cie, n'agrée guère Fatou Thiam. Après Farba Senghor qui a subi les foudres de la député libérale, c'est au tour du coordonnateur de Parti démocratique sénégalais de recevoir sa volée de bois vert. L'ex(?)-présidente de la commission féminine du PDS accuse le maire de Dagana d'être de "mauvaise foi".
Les « Consultations citoyennes « du Professeur Sourang, constituent une phase décisive dans le processus de la Réforme foncière mise en œuvre par la Commission Nationale ( CNRF) qu’il est chargé par le Chef de l’Etat, de présider.
A l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) et sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Moustapha Sourang, le président de la Commission nationale de la réforme foncière a introduit hier, la leçon inaugurale de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique célébrée au Sénégal cette année sous le thème du foncier : «État des lieux et perspectives pour la modernisation de l’agriculture».
Depuis quelques temps, la destruction des constructions longeant le mur de l'aéroport Léopold Sédar Senghor a fait l'objet de plusieurs déclarations. Il s'agit de terrains vendus par des agents haut placés des Aéroports du Sénégal (ADS) et un groupuscule d'escrocs qui utilisent le nom des "Lébous" pour accomplir leur basses oeuvres. D'ailleurs, pour se tirer d'affaire, ils ont voulu mouiller le khalife général des Layennes en disant qu'il était propriétaire de ces terrains. Mis au parfum, le Khalife via sa cellule de communication a tout de suite sorti un communiqué pour démentir ces informations.
Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) suggère de plafonner à 15 ans la durée des contrats fonciers à accorder aux investisseurs étrangers, après la réforme foncière en cours au Sénégal.
Présidée par Cheikh Ahmed Tidiane Sy, fils de feu Serigne Mansour Sy, la journée de prières effectuée à Tivaouane Peulh a été un tribunal populaire où les dirigeants du Collectif des attributaires et propriétaires de Tivaouane Peulh (Capt) ont fait le procès de la Sipres et de l’institut Mozdahir international. Il est reproché à la société immobilière et à l’organisation non gouvernementale de vouloir s’accaparer des terres.
Les membres de la Commission nationale de réforme foncière (CNRF) ont fait un bilan d’étape du processus de consultation en cours avec les populations sénégalaises à tous les niveaux. Pr Moustapha Sourang, président de ladite commission, et ses collaborateurs de la commission technique, face à la presse hier, mercredi 3 juin, ont tenu à rassurer les populations que la réforme n’est pas destinée à leur arracher des terres, mais plutôt à sécuriser leurs droits fonciers. 

Le Président de la Commission nationale de réforme foncière (Cnrf) a fait face aux journalistes, ce mercredi 3 juin, au siège de la Cnrf. Ce, pour sensibiliser sur l’état d’avancement du processus de réforme foncière au Sénégal. Sous ce rapport, Pr Moustapha Sourang a déclaré que le travail de pré-finalisation qui a été mené par sa structure dans toutes les régions du pays, hormis Thiès et Dakar, a été globalement satisfaisant. Avant de préciser que ces deux régions seront aussi visitées dans les prochains jours.
Le développement du Sénégal passe par une forte implication des émigrés disait au mois de décembre dernier l’adjoint au gouverneur chargé du développement de Diourbel. Depuis, le gouvernement a pris une option sérieuse en décidant d’impliquer les épouses des émigrés restées au pays.