
L’enquête préliminaire diligentée par l’officier de Police judiciaire militaire Insa Seck, commandant de la Brigade de recherches de la Légion centre-ouest à Thiès, a également permis l’audition des médecins qui ont procédé à l’examen post mortem du corps de Chérif Adjouana Ndao. Les diagnostics renversants et contradictoires à la fois viennent en appoint à la polémique entre les affirmations des stagiaires corroborées par les dires de la famille de la victime et les dénégations obstinées des gradés de contact. Finalement, ces divergences ont cédé le pas à une autre polémique encore plus ardente. Elle oppose les scientifiques qui ont examiné le corps du défunt. D’une part, les partisans de la thèse de la mort naturelle. D’autre part, les adeptes de la thèse de la mort violente. Une confrontation majuscule entre hommes de l’art pour un enjeu qui détermine la suite à donner à cette affaire.
L’audition de Karim Wade à la veille de la fin de sa deuxième mise en demeure ne se passe pas dans le calme le plus absolu. En effet, même s’il avait hier du fond de sa cellule demandé à ses frères libéraux de ne pas manifester dans le cadre des festivités de l’indépendance, les libéraux ont tenu cependant à l’accompagner lors de ce face à face avec le juge de la commission d’instruction de la cour de répression de l’enrichissement illicite (CI-CREI). C’est sur ces entrefaites que le patron de l’UJTL Toussaint Manga, le teigneux libéral Gallo Tall et la patronne du mouvement « Libérez Karim » Amina Sakho parmi les plus réputés ont été arrêtés. Mais au total renseigne notre informateur ils sont six jeunes à avoir été conduits à la police centrale de Dakar pour y être entendus.







