
Me Seydou Diagne, à l’image de ses autres confrères de la défense, persiste dans sa requête et demande un jugement du journaliste Cheikh Diallo, pour faux témoignage. Aussi, a-t-il plaidé pour l’application de l’article 443 du Code de procédure pénale.
Revenu à la barre, hier pour comparaître en tant que témoin, l’ex-directeur général de Cd Média groupe, soumis au feu roulant d’un des conseillers de Karim Wade en occurrence Me Seydou Diagne, s’est montré imperturbable. En effet, cet avocat de la défense qui, dans les déclarations de Cheikh Diallo, dit avoir soulevé «14 points de contradictions» dont il en retient 8, a demandé à ce que les greffiers, par le biais de la cour, en tiennent comptent. Sur ce, il interpelle la cour en ces termes : «Je vous demande l’application de l’article 443 du Code de procédure pénale (Cpp), qui stipule qu’en cas de fausses déclarations, le témoin pourrait être attaqué en justice. Ainsi, je demande à la cour de se prononcer.»