Négociations suspendues au Mali entre Bamako et les rebelles
Les trois mouvements datent la prise de cette décision du 18 septembre, "à l'occasion de la deuxième réunion du comité de suivi et d'évaluation dudit accord", expliquent-ils dans un communiqué commun. Les trois mouvements datent la prise de cette décision du 18 septembre, "à l'occasion de la deuxième réunion du comité de suivi et d'évaluation dudit accord", expliquent-ils dans un communiqué commun. | REUTERS/THIERRY GOUEGNON
Les rébellions touareg et arabe ont annoncé, jeudi 26 septembre au soir, qu'elles suspendaient les négociations avec le gouvernement malien portant sur les territoires du Nord, où vivent essentiellement ces communautés, ce qui fragilise les perspectives de paix durable au Mali.
La question du statut du Nord malien, que les mouvements toureg appellent "Azawad", hérisse les deux camps. Les rebelles souhaitent l'autonomie, dont Bamako ne veut entendre parler.
Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et ses alliés que sont le Haut Conseil pour l’Unité de l’ Azawad (HCUA) et le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) ont suspendu leur participation à la mise en œuvre de l’ accord de paix signé le 18 juin dernier à Ouagadougou au Burkina Faso, pays du médiateur de la crise malienne, le président Blaise Compaoré, a-t-on appris jeudi.
Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé jeudi comme Premier ministre Oumar Tatam Ly, un banquier de 49 ans, selon un décret officiel pris au lendemain de son investiture.
"La visite des trois ministres a été très mouvementée. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla), rébellion touareg, et ses partisans ont, d'abord, pris position sur l'aéroport de Kidal pour empêcher l'avion d'atterrir", a expliqué à l'Afp Oumar Diarra, un journaliste malien joint par téléphone depuis Bamako. "L'avion (transportant les officiels maliens) a atterri, mais le convoi a été caillassé et deux heures après, deux grenades ont été jetées en ville" sans faire de victime, a indiqué M. Diarra.
DAKARACTU.COM
La ville historique de Tombouctou (nord-ouest du Mali) était placée dimanche sous haute sécurité, au lendemain d’une attaque suicide contre un camp de l’armée, ayant fait deux civils tués, six soldats blessés et dans laquelle quatre kamikazes ont péri.
