Vingt-et-un Sénégalais, tous établis en Italie et désireux d'obtenir une carte de séjour, ont été roulés dans la farine par un de leurs compatriotes qui a empoché une trentaine de millions de FCfa avant de rentrer au Sénégal sur la pointe des pieds. Traqué par la gendarmerie qui a été saisie par Fax, l'auteur de cette vaste escroquerie a été arrêté, puis déféré au parquet, hier.

Le téléphone n'a pas arrêté de sonner le week-end dernier à la gendarmerie de Thiaroye où était détenu le nommé Mathiam Mbengue, le bonhomme qui a abusé de la confiance de ses compatriotes au pays de Berlusconi. Des coups de fil, venus de tous les coins du pays pour faire pression sur les gendarmes de Thiaroye afin qu'ils libèrent Mathiam. Hélas, c'est mal connaître la maréchaussée qui est restée ferme. Des appels qui montrent que Mathiam Mbengue dispose de solides appuis, notamment dans les cercles religieux. 

Rome - Le ministre de l’Intérieur italien Roberto Maroni a annoncé hier l’introduction prochaine d’un permis de séjour à points pour les immigrés vivant en Italie, dont l’octroi sera conditionné entre autre par la maîtrise de l’italien à l’oral et la connaissance de la Constitution. "La loi a déjà été adoptée car le permis à points faisait partie du projet +sécurité+ approuvé l’an passé", a déclaré vendredi M. Maroni, à Varese (nord), en annonçant la publication "d’ici quelques jours du décret" d’application de cette loi.En vertu de cette législation, dont le gouvernement affirme qu’elle fixe des "critères objectifs", les demandeurs d’un permis de séjour auront deux ans pour accumuler 30 points. Comme auparavant, ils devront prouver avoir un logement et un contrat de travail mais ils devront remplir quatre conditions supplémentaires : connaître l’italien parlé et les principes fondamentaux de la Constitution, être inscrit à la Sécurité sociale et scolariser leurs enfants.

Une délégation italienne conduite par le maire de Castagneto Carducci séjourne actuellement dans la commune d'arrondissement de Thiaroye-sur-mer. Un projet de jumelage culturel et de coopération décentralisée a été au centre des discussions entre les autorités locales des deux communes.

Un marchand ambulant sénégalais, en situation irrégulière en Italie, a réussi à faire arrêter trois policiers véreux de Bergamo qui avaient confisqué ses mar­chandises et son argent à leurs fins personnelles. Malheureusement pour lui, il paie sa témérité d'avoir porté plainte en tant que clandestin : condamné pour commerce illicite de produits contrefaits, délit sévèrement réprimé en Italie, il sera expulsé dans la semaine.

BERGAMO (Italie) - Depuis quelque temps, les autorités italiennes ont durci la répression contre la vente de produits contrefaits qui nuit considérablement à leur économie. A Bergamo, au cours d'une opération de routine menée au mois de décembre 2009, trois éléments des forces de police ont arrêté un marchand ambu­lant sénégalais de 40 ans, en train de vendre de la marchandise contrefaite composée de chaus­sures et d'habits. Après avoir réquisitionné la marchandise, ces derniers n'ont émis aucun procès-verbal et ont choisi de tout confisquer à leur propre compte avant de soutirer les recettes journalières du vendeur en situation irrégulière dans ce pays.

Deux immigrés sénégalais établis dans la province de Bergamo en région lombarde ont été arrêtés par les policiers italiens alors qu’ils tentaient d’acheter des appareils Iphones avec des cartes de crédit clonées dans le magasin Médiaworld sis dans le centre-ville. Ils étaient recherchés pour avoir arnaqué un hôtel et une pharmacie.

 BERGAMO - Frappés par les difficultés de la vie, M. Seck, 36 ans et Dramé, 26 ans, tous deux émigrés sénégalais établis à Bergamo, en Italie, ont choisi d’emprunter une voie illégale pour gagner leur vie. Mal en a pris à ces deux as de l’escroquerie dont le manège consistait à cloner des cartes de crédit avec lesquelles ils effectuaient ensuite des opérations d’achat de matériels technologiques de toutes sortes. Le jour de leur arrestation, ces deux Sénégalais avaient tenté de payer dans un magasin quatre «Iphones» d’un montant de cinq cent mille francs Cfa l’unité.

La série d'arrestations de dealers issus de la communauté sénégalaise se poursuit dans la province de Gênes. Deux dealers sénégalais récidivistes, l'un âgé de 31 et l'autre de 34 ans, ont été pris en flagrant délit de vente de cocaïne, respectivement à Sampierdarena et à Cornigliano. En détention, ils attendent d'être jugés. Deux émigrés sénégalais ont été épinglés le mois de décembre dernier par les services de police anti-drogue, dans deux localités dif­férentes de la province de Gênes, devenue une plaque tournante dans le commerce de toutes sortes de drogue.

Le premier, dont le nom n'a pas été donné, mais qui est âgé de 31 ans, avait été longtemps pris en filature avant d’être épinglé à Sampierdarena en possession de 11 doses de cocaïne cachées dans sa bouche et 33 autres dissimulées dans la poche intérieure de son pantalon pour un poids global de 27,5 grammes.

Chaque année 4000 immigrés majoritairement africains viennent travailler à Rosarno en Calabre pour cueillirdes agrumes. Employés de plus souvent de manières illégales (20 à 25 euros par jour pour 12 à 14 heures de travail.), logeant dans des usines désaffectées, ils sont victimes régulièrement d’agressions et de comportement racistes. Jeudi dernier, une manifestation de plusieurs centaines de ces ouvriers agricoles a été réprimée durement par la police, quelques vitrines ont été brisées et des voitures incendiées …

Le lendemain, la population locale a cherché à se venger en procédant à une “chasse aux immigrés”, au cours de laquelle plusieurs étrangers ont été attaqués. Armés de barres de fer, les habitants de Rosarno exigeaient le départ des immigrés, ils ont obtenu satisfaction ....