Le timing semblait mal choisi pour se permettre un achat de cette envergure. Celui du nouvel avion présidentiel du Mali, d'une valeur de 40 millions de dollars (29,5 millions d'euros), a provoqué la colère du Fonds monétaire international (FMI), ce lundi 19 mai. Le tout alors que le pays reste sous perfusion de la communauté internationale.
Cette transaction, qui fait également des vagues à Bamako, témoigne de "faiblesses" dans la gestion des finances publiques du pays, a indiqué un porte-parole, affirmant que le prochain prêt du FMI au pays serait en conséquence "retardé". Il n'a par ailleurs pas exclu que cet achat ait été, en partie, financé par des précédents prêts du Fonds.
Contactée par l'AFP, la Banque mondiale a, elle, indiqué suivre la situation "avec inquiétude".
Selon une source proche du dossier, l'achat du jet présidentiel n'a en outre pas fait l'objet d'un appel d'offres en bonne et due forme.
Christine Lagarde personnellement engagée dans le dossier malien