L’Homme de l’Année au Mali : C’est un Français ! François Hollande ?
Le Président Français François Hollande, Homme de l’année 2013 au Mali ?
Nul ne peut répondre par la négative. Parce que l’histoire du Mali le retiendra à tout jamais comme celui qui, un certain 11 janvier 2013 aura évité au pays la honte, l’humiliation et le chaos.
A la faveur du coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, les terroristes, islamistes, narcotrafiquants et autres bandits armés avaient envahi et occupé les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
Achats de vote, circulation de faux spécimen, utilisation de bulletins de vote parallèles, nombre extraordinairement élevé de transferts d’électeurs, distribution de sucre, riz, huile, dans les familles un jour avant le vote, de ciment et de groupes électrogènes dans les mosquées le même jour. Voilà le spectacle désolant qui a caractérisé le scrutin du second tour des législatives maliennes. Un virus mortel pour la démocratie.
En juin dernier, suite à de dures tractations à Ouagadougou dans la capitale Burkinabè, l’Etat malien d’une part et les groupes armés du nord d’autre part, ont paraphé sous la médiation internationale, le document appelé l’accord préliminaire permettant la tenue des élections sur toute l’étendue du territoire national, à Kidal y inclus. L’accord qui, malgré des disfonctionnements, les dispositions et mesures de confiance ont permis aux protagonistes d’arriver à un ordre constitutionnel normal. Textuellement, si on s’en tenait aux stipulations dudit accord, deux mois après l’élection du nouveau président, il était prévu la poursuite des pourparlers inclusifs pour la mise en place d’un accord global et définitif de paix entre les protagonistes. Mais jusque là, le nouveau pouvoir malien et la communauté internationale semblent en mal de s’exécuter pour ce faire.



Ayant le don de s’attirer des foudres, le Général Sanogo, disons Monsieur Amadou Haya Sanogo, s’est de nouveau mis en spectacle dans un “one man show” via son téléphone portable, pour tenter de semer la confusion dans les esprits, avec le dessein inavoué d’ébranler la République. Malheureusement pour lui, sa « petite comédie » n’ébranla même pas une mouche, tant c’était pathétique, truffée de mensonges, en somme dénudée de tout sens !