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Le sujet est d’actualité, en cette période de révision constitutionnelle marquée par une polémique sans précèdent sur la laïcité, les ‘’nouveaux droits du citoyen’’, le planning familial, la légalisation de l’avortement, etc.; au delà, il est régulièrement soulevé par les détracteurs de l’Islam - entre autres, les intégristes laïcs et certains ‘’défenseurs des droits de l’Homme’’ malveillants, pour décrédibiliser notre noble religion qui, pourtant, a vocation, entre autre, de promouvoir la femme et de lui procurer son plein épanouissement , là où l’approche laïque a manifestement et irrémédiablement montré ses limites.
Les sorties des anciens Premiers ministres, Abdoul Mbaye et Idrissa Seck, n’ont pas laissé indifférente l’envoyée spéciale du Président de la République. Elle n’a pas tardé à leur apporter une réponse cinglante.


Les supputations vont bon train depuis que le Conseil Constitutionnel a fini de déposer son avis sur la table du Président de la République sur les réformes constitutionnelles. Le journaliste, Mamoudou Ibra Kane s’est invité dans le débat en exprimant sa pensée sur ce qui adviendrait si le Président de la République, Macky Sall décide de faire un mandat de 7 ans en lieu et place des 5 ans qu’il a promis et défendu mordicus.
C’est un Serigne Longhor M'baye, de la grande famille de Serigne Longhor, déterminé à mener son combat jusqu’à terme, qui s’est adressé exclusivement, à Dakaractu. Le Chef religieux est d’avis que « les Khalifes Généraux des différentes tarikhas du Sénégal, les Imams des milliers de mosquées qui font résonner le nom d’Allah dans ce pays, les Abbés de la totalité des églises de ce pays gagneraient à se mobiliser pour exiger du Président de la République le retrait de son projet de révision constitutionnelle, le point numéro 15. » 

Au niveau du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), la Couverture Maladie Universelle est surveillée comme du lait sur le feu. Conscients de la générosité de cette grande initiative politique, les syndicalistes l’ont approuvée sans réserve à l’issue de leur dernier congrès dont elle était le thème principal. Mais, ils déplorent les difficultés de sa mise en œuvre. Selon son secrétaire général adjoint, Diamé Sow, il faut une option obligatoire par une loi pour huiler et pérenniser la CMU. Dans cet entretien à bâtons rompus il délivre ses critiques, suggestions et analyses sur cette ambition devenue aujourd’hui une volonté politique du président Macky Sall.