Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale à la Direction générale de la Douane, le colonel Guidado Sow revient ici sur la contrefaçon et la difficulté à chiffrer les pertes qu’elle engendre. Il s’est exprimé aussi sur la fraude sur les médicaments. Et c'est pour affirmer qu'il ne revient pas à la Douane d'arrêter les vendeurs de médicaments dans la rue.
Quelle valeur représente la contrefaçon dans l’économie nationale ?
On parle de 10% des importations. C’est une estimation. Ça peut être plus, ça peut être moins. Je crois plus que moins. Et ça dépend des produits. Il y a des produits sur lesquels il n’y a pas du tout de contrefaçon. Mais il y a des produits sur lesquels il y a beaucoup de contrefaçon.
La présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDDH), Jacqueline Moudeïna, se positionne farouchement contre l’impunité suite aux années de conflits, tueries et tortures…vécues par le Tchad durant le règne de

Alors que les élections locales approchent à grand pas, le Cadre de recherche et d’action sur les violences politiques a pris les devants. Née il y a quelques mois, cette structure organise, depuis hier, un symposium sur cette question. L’objectif est d’identifier les ressorts de la violence politique notamment en période électorale et d’y apporter les réponses appropriées. Présidant la cérémonie d’ouverture, le Pr Amsatou Sow Sidibé a fustigé la rhétorique de plus en plus violente des acteurs.
Le symposium sur les affaires publiques militaires et les médias, organisé par le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Usafricom) qui est un des six commandements géographiques au sein du département de la Défense (Pentagone), s’est déroulé du 12 au 16 mai 2014 à Garmisch, en Allemagne. Une table ronde entre le commandant de l’Usafricom, depuis le 5 avril 2013, David M. Rodriguez, et la vingtaine de journalistes venue d’une dizaine de pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Guinée, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) a mis fin à ces assises très instructives. « Nous ne faisons rien en Afrique sans l’approbation de la nation et la demande du gouvernement », a confie le général David Rodriguez. Du bilan de l’Usafricom après sept ans d’existence dans la lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme, en passant par l’immigration clandestine, le premier responsable de l’Usafricom a, au cours de ce face à face avec la presse, répondu à toutes les questions sécuritaires en Afrique. « Gérer les défis demande des approches régionales. L’Usafricom permet à ses alliés et partenaires de renforcer leurs capacités et de les rendre performants pour gérer les défis de sécurité », affirme-t il avec force.

