Le Plan Sénégal émergent (Pse) constitue une « rupture fondamentale » dans la mesure où il ne se limite pas à faire reculer la pauvreté, mais à améliorer le revenu par habitant, à rééquilibrer la balance des paiements, et à mieux répartir l’activité dans le pays, explique le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats, Diène Farba Sarr. Dans cette interview, il revient sur les avancées des réformes visant à attirer les investisseurs.
Monsieur le ministre, quels principaux enseignements tirez-vous de la réunion du groupe consultatif de Paris, pour le Sénégal ?
Avant d’évoquer les enseignements de la rencontre de Paris, il me parait utile de rappeler quelques éléments de contexte économique. Comme vous le savez, durant les prochaines années, le programme de gouvernement sera marqué par la mise en œuvre des ambitions déclinées dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
« Le barrage de Diama, évaluation des avantages sociaux et environnementaux ». C’est le titre du premier livre de référence consacré à cet ouvrage anti-sel d’un coût de 36 milliards de FCfa et polarisant les Etats de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) que sont le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et le Mali. L’auteur, Ousmane Thiam, a convié, hier, universitaires, hommes politiques et journalistes à une cérémonie de dédicace au Warc.
Riccardo Nencini, 48 ans, écrivain et auteur de plusieurs ouvrages historiques et politiques, a été député au Parlement italien (1992-94) et européen (1994-99). Il est membre du Conseil régional de Toscane depuis 2000, où il exerce la fonction de président et a été élu secrétaire général du PS lors du congrès de Montecatini Terme le 6 juillet 2008. Aujourd’hui ministre des infrastructures et des transports sous le nouveau gouvernement dirigé par Matteo Renzi, Riccardo Nencini revient avec nous sur la question centrale de l’émigration, les attentes de la coopération entre nos deux pays, ses relations avec Tanor et le PS, mais aussi ce que la vision socialiste compte apporter désormais dans nos relations.
Lu Shaye, directeur général du Département Afrique au ministère des Affaires étrangères nous a confié sa satisfaction après la visite du président Macky Sall en Chine. Nous l’avons rencontré il y a quelques jours à Beijing, au siège du Centre de presse international.
Le nouveau Haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), Kabiné Komara, a décliné sa feuille de route pour son mandat à la tête de l’organisation intergouvernementale qui regroupe le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée. Invité de la Rédaction du Soleil, il a été reçu par le Directeur général Cheikh Thiam, le Coordonnateur général des rédactions, Ibrahima Mbodj et le Rédacteur en chef central Daouda Mané. A travers cet entretien, il fait l’état des lieux de l’organisation et ouvre des perspectives prometteuses pour la structure. Toutefois, il compte inscrire son magistère sur une gestion rigoureuse et rationnelle des ressources dont dispose l’Omvs. Des réalisations en cours, des ouvrages hydro-électriques et de navigation fluviale, jusqu’aux grands chantiers d’avenir, l’ancien Premier ministre de la Guinée dit tout à la rédaction du Soleil.