Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a décidé, mercredi, de suspendre l'audience du procès de Karim Wade et ses co-détenus jusqu'au 18 août, pour livrer son délibéré sur l'exception d'incompétence soulevée par la défense. Cette décision permettra aux différentes parties '' de souffler un peu'' et la CREI de fouiller tous les dossiers qui lui ont été transmis, avant de rendre son verdict.
Pendant les quatre premiers jours de ce procès, les débats ont essentiellement tourné autour de la question de la compétence de la CREI à juger M. Wade. Selon la défense, c'est la Haute cour de justice qui devrait saisie de cette affaire.
Macky Sall sur les résultats des Locales : «Il y a eu une grande manipulation»

Pour apprécier le scrutin des dernières Locales, le chef de l’Etat fait état d’une «grande manipulation». Une façon pour lui de s’en prendre au discours de l’opposition qui a fait ses effets au niveau des électeurs, provocant un recul de la coalition présidentielle dans pas mal de grandes villes importantes dont la capitale, Dakar.
Le Président Macky Sall apprécie les dernières élections locales. Interrogé par Radio France internationale (Rfi), le chef de l’Etat sénégalais a déclaré sur les ondes de la radio française, hier, qu’«(…) il y a une grande manipulation qui a été faite lors de ces dernières élections».
Vidéo - Procès Karim Wade, virus Ebola, sommet Afrique-USA... Macky Sall dit ses vérités
A Washington où il se trouve pour les besoins du sommet Etats-Unis-Afrique, Macky Sall est revenu sur le procès Karim Wade, ouvert à Dakar le 31 juillet dernier. Dans une interview accordée à TV5 Monde, le président de la République estime qu'il n'y pas de prisonnier politique au Sénégal. "Ce procès n'est pas politique (...) Karim Wade n'est pas un obstacle ou une menace pour moi. il ne peut pas y avoir de problème politique dans cette affaire-là", a dit le chef de l'Etat. Regardez.
Sénégal - Appétences oligarchiques et stratégie d’essaimage de la république
«C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles.»
William Shakespeare
Quand une famille, un clan, une corporation ou un groupuscule quelconque s’apprête à faire main basse sur la République et la démocratie, le silence est synonyme de compromission. La République des essaims : voilà ce qui se trame au Sénégal depuis quelques temps et qui risque de jeter les fondements d’une oligarchie qu’il sera difficile de déboulonner.
Les avocats de l’Etat donnent carte blanche à la Crei pour juger Karim Wade
L’OBS – près la défense et le Parquet spécial sur les exceptions d’incompétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), place a été faite hier, en début d’après-midi, à l’intervention des avocats de l’Etat. Les «soldats» de l’Etat du Sénégal ont légitimé la Crei, ils ont demandé à Henry Grégoire Diop et ses assesseurs de dire et de juger, parce qu’ils ont toute la légitimité requise pour juger l’ancien ministre d’Etat Karim Meissa Wade et ses supposés complices.
Procès Karim Wade dans le tourbillon des exceptions
Le procès de Karim Wade et co-prévenus a été marqué hier, lundi 04 août, au palais de justice, par une véritable bataille procédurale qui a opposé les parties entre elles et par moment entre la défense et le parquet spécial.
Consul de France au Sénégal : la colère monte chez les demandeurs de visas

Une colère sourde monte chez les demandeurs de visas pour la France. Et pour cause, des misères, ils en vivent depuis que l’ambassade de France a externalisé la délivrance des visas au niveau d’une société privée du nom de Vfs Global. Cette société intermédiaire reçoit, en effet, les dossiers de demandes de visas pour le compte du consulat de France.
Mais contrairement à ce que disait le consul général de France, lors de l’ouverture de ce centre de dépôt, les frais pour les demandeurs de visas ont haussé. En effet, auparavant, le demandeur de visa payait 40 000 francs Cfa pour la quittance, en sus des 4 900 francs payés pour la carte de rendez-vous à Africatel Avs.
Sénégal - Les étudiants de la FSJP sans bourses depuis 10 mois vers une grève de la faim

Les étudiants de la Faculté des Sciences juridiques et Politiques (Fsjp) envisagent de durcir le ton en menant une grève de la faim dans les prochains jours pour exiger à l'Etat du Sénégal le paiement de leurs bourses après 10 mois de cours. Ils ont pris cette décision au terme d'une assemblée générale tenue hier, mardi 5 août 2014 devant le hall de leur faculté. Dix mois sans bourses. Les étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) n’en peuvent plus. Ils ont décidé de passer à l’étape suivante de leur plan d’action en annonçant une grève de la faim dans les jours à venir. Ceci pour amener les autorités académiques à régler dare-dare le paiement des bourses. En assemblée générale devant le hall de leur faculté, Les étudiants ont décidé de «décréter 120 heures renouvelables».
Fortunes diverses au 2e jour du jugement de Karim et Cie : Procès dur

La deuxième manche du rayon des exceptions passait devant le prétoire la question de la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. De l’avis des avocats de Karim Wade et de ceux de ses coinculpés, cette formation est incompétente pour connaître des faits pour lesquels elle est saisie. Arguments vigoureusement battus en brèche par le Parquet spécial. La cour entendra les observations de la partie civile aujourd’hui.
Les obus de cette exception visent en plein dans le mille la compétence de la Crei à juger Karim Wade et ses présumés complices.
Sommet Etats-Unis/Afrique : le secrétaire d’Etat évoque le succès de l’AGOA
iGFM – (Washington) A l’occasion du sommet Etats-Unis/Afrique de Washington, D.C., le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a exhorté les ministres africains à privilégier le libre marché et la coopération américano-africaine. Il s’exprimait à l’occasion d’un forum de la Loi sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA) lundi au siège de la Banque mondiale. Cette législation, qui avait été promulguée en 2000, permet aux pays africains admissibles d’exporter la plupart de leurs produits en franchise de douane aux États-Unis.
Évacuation de Bibo à l'étranger demandée par le juge, Défense et partie civile s'y opposent
La présence de Bibo Bourgi, co-prévenu de Karim Wade dans le procès d'enrichissement illicite, est obligatoire et son état de santé ne lui dispense aucunement la possibilité de témoigner. C'est du moins la conviction des deux parties au procès, en l'occurrence la partie civile tout comme la défense, qui ont refusé de lui accorder la possibilité d'une évacuation à l'étranger, suite à la demande «humanitaire» du juge Henri Grégoire Diop.
Macky se fâche : "Qu’on arrête de parler la dynastie Faye-Sall"

Le président de la République a attendu d’aller aux Etats-Unis pour livrer une fois de plus à la presse étrangère quelques sujets qui agitent l’actualité nationale.
Interpellé sur le brûlot "Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise, Macky Sall promet que les sanctions seront prises contre son auteur, Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw. Car, a-t-il expliqué, "le militaire a des obligations que n’a pas forcément le civil, parce que c’est un homme qui dispose de la force, et tant que tel on a encadré sa liberté, et c’est par une volonté. C’est donc par une volonté individuelle qu’on adhère à ce principe. Donc le militaire a des obligations, et s’il y a un manquement à ces obligations comme la publication d’un livre de cette nature pour un officier supérieur en activité, évidement le règlement militaire va s’appliquer".
Henry Grégoire Diop : "Que les avocats étrangers particulièrement français, sachent que nous ne sommes plus colonisés!"
DAKARACTU.COM Pas plus tard que jeudi dernier, le Président de la Cour spéciale devant juger le fils de Wade avait été méconnaissable dans sa présidence de séance. D'aucuns se perdaient même dans des conjectures et interprétations les unes plus erronées que les autres sur le comportement peu orthodoxe du juge Henry Grégoire Diop. Et pourtant, ce dernier qui en avait oublié jusqu'à la présentation des prévenus, n'en demeure pas moins rompu à la tâche.



