Sénégal - Ponction sur les salaires : Le Saes ouvre un front contre les recteurs
Les recteurs, qui ont bloqué les salaires des enseignants du supérieur, devront affronter leur colère. Après avoir suspendu son mouvement de grève à la suite de la signature du «Procès-verbal de sortie de crise» avec le gouvernement, le Saes a décidé de maintenir sa plainte contre les recteurs qui auraient commis une «faute grave» en bloquant leurs émoluments.
L’héroïsme d’un homme se mesure à son engagement à réaliser ses projets de vie. Un engagement, nécessitant une détermination, des actes réfléchis pour maîtriser son périmètre d’intervention. La vie étant un terrain de confrontation, exige plusieurs arcs au cou pour un homme audacieux qui veut braver les réalités du destin. Comme le dit un adage, «ce n’est pas celui qui revient vainqueur d’une guerre, mais celui qui triomphe sur ses propres désirs et passions». Le Maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, à qui, il est prêté des ambitions présidentielles, semble bien s’inscrire dans cette dynamique.
Dans une déclaration en date de ce 11 mars, Yoonu Askan Wi note que la situation nationale est que jamais marquée par un certain regain de tension. La principale raison réside, selon Madièye Mbodji et cie, dans le fait que la rupture n’est pas opérée. « Certains engagements importants, pris devant le peuple, tardent à être concrétisés, comme c’est le cas de la réforme des institutions dans l’optique de la refondation de la République préconisée par les Assises nationales et la Cnri ».
Les responsables du Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) ont empêché hier les autorités universitaires d’honorer l’ancien ministre des Universités et de la Recherche de la France dans l’enceinte de l’Ucad 2. Ils qualifient «d’insulte grave» la décision prise par les autorités de décerner le titre de Docteur Honoris Causa à Valérie Pécresse qui symbolise «la précarisation, la marchandisation et la privatisation des universités».
Au cours de la session ordinaire unique portant sur le projet de loi N°03/2015 modifiant certaines dispositions du code général des impôts tenue ce vendredi, le député El Hadj Diouf a félicité le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan « qui est du monde des Impôts ».
C’est parti ! La course à la candidature du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la présidentielle de 2017 est officiellement lancée. A la sortie d’un conclave tenu hier, jeudi 5 mars, sous la présidence de son secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade qui n’a pas fait de déclaration à la presse, le bureau politique du Pds a annoncé l’ouverture officielle des dépôts des candidatures.
Une riposte se prépare dans les rangs des douze membres de l’Alliance des forces de progrès (Afp) exclus le vendredi dernier par le Comité ad hoc de ladite formation. Les exclus qui considèrent la mesure «arbitraire» vont se retrouver dans les prochaines heures pour réfléchir sur la conduite à tenir. La perspective judiciaire n’est pas à exclure, selon des sources proches du dossier.
L’ancien maire de Bambey ne partage pas la démarche d’urgence empruntée par son leader, Me Abdoulaye Wade, pour choisir le candidat de son parti pour 2017. Dans sa manière de rejeter cet agenda, Aïda Mbodj ne s’est pas souciée de la courtoisie et ce, à quelques heures d’une audience avec son mentor.
Pour la prochaine bataille, le Grand cadre des syndicats d’enseignants sort la grande artillerie. Aucune éventualité n’est écartée. Cette année, pour les militants du Grand cadre, «ça passe ou ça casse». Le Cusems, qui est dans la même dynamique, va dérouler un autre plan d’action dont il refuse, pour l’instant, de dévoiler les détails.
Leral.net tient de sources sûres que l'avocat Amadou Sall a été convoqué par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. En cause, les propos qu'il a tenu sur Macky Sall lors d'une manifestations dimanche à Guédiawaye.
L’ambassadeur de la France au Sénégal s’étonnerait que Karim Wade obtienne un non-lieu le 23 mars au vu du déroulement du procès. Jean Félix Paganon qui était à Grand jury hier s’est dit «attristé» par les propos de Wade contre Macky Sall et qualifie de «grave» l’appel de l’ancien Président à l’Armée.
Un dossier dans un dossier. Les enregistrements de délibérations de la Crei dans l’affaire Karim Wade mettent en cause un preneur de son et un informaticien. Le dernier aurait été approché par la défense de Karim Wade pour lui vendre les secrets des délibérations sur les exceptions et non sur le verdict du 23 mars.