
La conférence des leaders de Macky 2012 est dans tous ses états. En réunion hier, elle rappelle au président de la République qu’elle n’acceptera pas qu’on choisisse à Macky 2012 des représentants dans les instances de BBY.
Les leaders tiennent à leur dignité et exigent qu’on leur laisse le choix de designer librement et démocratiquement leurs représentants. La coalition a aussi dit toute son indignation et son mécontentement face à l’attitude de deux poids deux mesures de son Président qui préfère financer les activités des autres coalitions, y compris celles qui lui préparent des adversaires, au détriment de sa propre coalition sans laquelle il ne serait pas au second tour de l’élection présidentielle de 2012.
Des émissaires de Abdoulaye Wade ont été reçus par le porte-parole du khalife général des tidianes de Tivaouane. Ils n’ont pas obtenu le soutien attendu. Abdoul Aziz Sy «Al Amine» leur a signifié son indignation par rapport aux déclarations de leur leader sur la famille de l’actuel président de la République. 

Dans une chronique publiée hier dans le quotidien le Populaire, Abdou Salam Kane, ASAK de son nom de plume, recadre Abdoulaye Wade. Les propos tenus par ce dernier sur Macky Sall et ses origines ont inspiré l’excellent chroniqueur du Populaire, qui, dans son français châtié, a donné une bonne leçon de décence et de prudence à Abdoulaye Wade par rapport à sa propre ascendance.
La présidente du Conseil d’administration d’Enda Pronat, Mariéme Sow souhaite qu’il y ait dans la nouvelle réforme foncière des lois garantissant l’accès des ruraux à la terre. Elle s’exprimait hier, jeudi 26 février à l’ouverture d’un atelier de restitution des expériences paysannes sur la gestion des terres.
Quand Pape Samba Mboup, un des bras droits de l’ancien Président estime que la dernière sortie de Abdoulaye Wade est regrettable, Farba Senghor, chargé de la propagande du Pds, lui, dit se retrouver dans le propos wadiens, mais appelle les proches du chef de l’Etat, les chefs religieux à raisonner Macky Sall, afin d’éviter que l’irréparable se produise.
Décidément, l’Afp de Moustapha Niasse est en pleine tempête. Après les huées contre le patron du parti et président de l’Assemblée nationale, la suspension de huit cadres sanctionnés comme auteurs des dites huées, le duel de positionnement ouvert pour la succession de Niasse, la guéguerre est repartie sur les chapeaux de roues entre « frondeurs» et « légitimistes » ou plus prosaïquement «pro-Niasse ».
Dans le cadre de sa lutte pour la libération de son fils, Karim Wade, Abdoulaye Wade ne laisse pas de quartier à son successeur, Macky Sall, qu’il s’est employé hier à qualifier de descendant d’esclaves, au cours d’un point de presse.
Le grand rassemblement pour l'autosuffisance alimentaire en riz, initié par les responsables de l'Apr du département Podor, samedi à Guédiawaye, a servi de tribune à Aliou Sall pour répondre à Me Wade qui avait traité son frère de Président de "descendant d'esclaves".
Abdoulaye Wade n’en est pas à sa première. Sa sortie rappelle celle malheureuse à Tivaouane Peul où il avait menacé de retirer ses projets aux populations du Fouta. Il tentera également de mettre en mal son adversaire en 2012 avec les chefs religieux.
Le 23 mars. La date n’échappera à personne. Karim Wade et ses co-prévenus seront fixés sur leur sort. Le Quotidien revient sur les péripéties, intrigues, rebondissements d’un dossier à plusieurs interrogations. Voici l’abécédaire de 15 mois d’enquêtes, 7 mois de procès pour enrichissement illicite présumé.