iGFM- (Dakar) Moustapha Fall Ché désapprouve l’attitude d’Abdoulaye Wade qui depuis des jours occupe la « Une » de l’actualité politique sénégalaise avec ses nombreuses manifestations organisées à Dakar.
Sur les ondes de la RFM, Moustapha Fall Ché dit avoir compris les agissements de l’opposition. Selon lui, « l’opposition bouge parce qu’il y a le procès de Karim Wade. Qui sera jugé par la CREI. Ils peuvent marcher, voler, danser. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent mais la sortie de ce dernier de prison sera une décision de justice ».
Au téléphone de nos confrères, M. Fall estime que Me Wade veut seulement tirer son fils d’affaire. Parce que dit-il « Wade disait carrément que son fils (Ndlr : Karim Wade) ne doit pas être jugé par la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite) et qu’il faut déplacer le procès au Maroc ou en France ».

iGFM – (Malabo) La Confédération africaine de football (CAF) a sorti la chicote pour corriger la Guinée équatoriale, pays certes sauveur de la 30é édition de la Coupe d’Afrique des nations mais non moins public saboteur acharné de la demi-finale de cette édition que l’équipe nationale a perdue (3-0) jeudi contre le Ghana au terme de ce qui restera un tâche noire dans l’histoire du football du continent.
Déférés hier, au parquet du procureur de la République, Toussaint Manga, Gallo Tall, Aminata Sakho, Bocar Niang, Daouda Guèye, Djibril Sarr, Pape Fall et Serigne Dame Dieng ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour le délit de rassemblement illicite et devront être jugés demain, mercredi, par le tribunal départemental de Dakar. Et si l'on se réfère à l'article 98 du code pénal, les prévenus risquent jusqu'à 5 ans de prison. A en croire L'Observateur, devant les policiers enquêteurs, les huit prévenus n'ont pas varié dans leurs déclarations. Au contraire, ils ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Le Parti démocratique sénégalais est plus que déterminé à tenir son meeting de ce vendredi prévu à la Place de l'Obélisque. Le comité directeur du Pds s’est réuni hier pour sonner la mobilisation pour un événement qui est interdit par le préfet de Dakar. 
Abdoulaye Wade a forcé le barrage impressionnant des Forces de l’ordre à la Place de l’Obélisque, samedi, bravant l’interdiction du sit-in du Pds et de ses alliés. S’il n’a pas été arrêté, Mamadou Diop Decroix et Farba Senghor, eux, ont été sévèrement malmenés et interpelés.
La réussite du Pse tient pour une large partie à la volonté du gouvernement d’engager des réformes importantes dans la gouvernance politique et économique. L’arrivée de la Directrice générale du Fmi permettra de réitérer ce discours.
Il a franchi la ligne tracée par les Forces de l’ordre samedi. Wade va-t-il encore forcé le barrage de l’Obélisque alors que la manifestation du Fpdr est interdite ? Ce sera, en tout cas, un mercredi de haute tension avec le procès des jeunes Libéraux. A moins que le préfet ne revienne sur sa décision..jpg)
Inculpé pour complicité présumé avec Karim Wade, Bibo Bourgi a été hier devant la Crei pour répondre des faits qui lui sont reprochés. Le prévenu a persisté qu’il n’est pas le prête-nom de l’ancien ministre d’Etat. Cela, dit-il, n’aurait aucune valeur ajoutée pour ses activités.
La décrispation du front politique, en ébullition depuis quelques jours avec le bras de fer amorcé par l’opposition contre le pouvoir en place, dans la foulée de l’interdiction des diverses manifestations du Fdpr, serait-elle en passe de prendre forme? Après la «sommation» de l’ancien président Wade intimant à Macky Sall de nouer les fils du dialogue avec l’opposition, le chef de l’Etat ne semble apparemment pas fermer la porte. Lors de la traditionnelle levée des couleurs qui s’est tenue au palais hier, lundi, le Président Sall s’est dit ouvert à des discussions avec l’opposition, non sans manquer de poser ses conditions dont la moindre est de refuser d’empiéter sur la séparation des pouvoirs. En somme, d’aborder le dossier Karim Wade qui relève de… la justice, ont dit les observateurs !
Le rassemblement annoncé comme une journée de «révolte» n’a pas eu lieu hier. La police a réussi à faire appliquer la mesure d’interdiction du meeting. Elle s’est imposée à la faible mobilisation des Libéraux et de leurs alliés. Ces derniers annoncent un sit-in aujourd’hui, malgré l’interpellation de quelques responsables.
Invité de l'émission "La grande Interview", qui sera diffusée ce jeudi sur la 2stv à 21h30, le patron des cadres de l'AFP n'a pas fait dans la langue de bois. Sans le citer nommément, Alioune Sarr accuse Malick Gackou d'être l'instigateur des manifestations qui ont perturbé la rencontre des cadres le 22 janvier dernier, au Terrou bi. "C'est une conspiration planifiée pour atteindre moralement le Secrétaire général, Moustapha Niasse", soutient-il.