DAKAR - INSÉCURITÉ : La ligne jaune est franchie

Les services de la Police et de la gendarmerie doivent revoir leur stratégie de gestion du phénomène de l'insécurité dans la région de Dakar et des centres urbains régionaux.
Les derniers événements tragiques intervenus cette fin de semaine à Keur Mbaye Fall et à la Sicap liberté 2 ont fini d'installer la psychose au sein de la population. En l'espace de 48 heures, trois crimes abjects ont été commis par des bandes d'agresseurs dont les méthodes violentes relèvent d'une nouvelle forme de barbarie de ces jeunes en rupture de ban. Le traumatisme des populations est énorme, les agressions qui avaient baissé ces dernières années ont repris de plus belle. Quelles en sont les causes?


Le 25 mars 2012, jour du deuxième tour de la présidentielle, vers 18 heures déjà, Ousmane Ngom, alors ministre de l’Intérieur, savait que les carottes étaient cuites pour le président sortant. Quatre ans après les faits, il rembobine : « Je suis allé au Palais pour dire à Abdoulaye Wade que les jeux étaient faits car les tendances donnaient Macky Sall vainqueur du deuxième tour. Je lui ai dit que Dieu en a voulu ainsi. »
Le maire de Dalifort Idrissa Diallo, et ses attaques incessantes contre le boss des socialistes Ousmane Tanor Dieng ne trouvent pas d’explications, selon le Forum des Jeunes Socialistes qui a décidé de le traduire devant le conseil de discipline de leur parti. 
Pour Mahammed Boun Abdallah Dionne, il ne sera plus permis à quelqu’un de se réveiller au petit matin, de se payer un plat d’omelettes, de se connecter sur internet, d’inviter la presse pour distiller des contrevérités ». Dit autre
«Je ne puis qu'admirer la négligence, l'incurie de la nation polonaise » - Jean Jacques Rousseau 
Djibo Kâ veut jouer une médiation entre Macky Sall et Khalifa Sall. Le Quotidien a tâté le pouls des deux camps. Moustapha Diakhaté de l’Apr applaudit la mission du leader de l’Urd, alors que Aminata Diallo de Taxawu Dakar la repousse.
«Suivant avec grande attention les développements de la situation au Gabon, je tiens à condamner fermement le coup de force électoral orchestré par le camp du président Sortant Ali Bongo, spoliant la victoire du candidat Jean Ping », déclare Idrissa Seck, le président du parti Rewmi dans un communiqué parvenu à la rédaction de Sud quotidien.
La condamnation d'Aïda Ndiongue par la Cour suprême n'a pas laissé indifférent l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Depuis Versailles où il se trouve, Gorgui aurait câblé l'ex-sénatrice libérale pour lui manifester sa colère. Me Wade était tellement peiné par la condamnation de la lionne du Walo qu'il a failli pleurer, rapporte "Le Temoin".
Le directeur de l’administration pénitentiaire, le colonel Daouda Diop, a fait face à la presse pour expliquer ce qui s’est passé à la prison de Rebeuss ce mardi matin. Il est revenu en détail sur le déroulement du mouvement d’humeur des détenus, réprimé par les gardes pénitentiaires.
Le leader du parti « Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (Pastef) est finalement radié de la fonction publique. Le président de la République a signé en effet hier, lundi 29 août, le décret portant la révocation sans suspension des droits à pension de l’Inspecteur Ousmane Sonko pour manquement à l’obligation de discrétion professionnelle.
Aïda MBODJ n’a pas perdu de temps pour répondre à Pape DIOUF, ancien ministre de la Pêche et des Affaires maritimes qui avait déclaré que si la responsable libérale a boycotté les élections des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), c’est parce qu’elle a peur d’être battue dans sa localité. Faisant face à la presse, ce matin, l’ex- présidente du Conseil départemental de Bambey, a cloué au pilori l’ancien camarade de parti d’Idrissa SECK qu’elle a traité de «dealer et de traître». 

Le débat soulevé par le régime actuel sur la nécessité pour tout candidat à la présidentielle de renoncer à son autre nationalité, cinq (5) ans avant le dépôt de sa candidature a mis dans tous ses états Jean Paul Dias, premier secrétaire du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg). Invité de l’émission politique Objection, de la radio Sud Fm du dimanche 21 août, M. Dias estime que ce débat est « hypocrite » d’autant plus que les trois premiers présidents du Sénégal ont eu une double nationalité. Il a ainsi invité à ce que le mot «exclusivité» soit retiré de la Constitution.