
Monsieur le Président,
Imaginez si les jeunes de votre parti vous avaient traité de salopard ou imbécile : cela aurait été tout simplement inacceptable ! Tenez-vous bien : il est encore plus inacceptable que vous les traitiez ainsi, comme vous l’avez fait. Vous êtes un patriarche de 76 ans, ayant occupé toutes les hautes fonctions dans ce pays, de plusieurs fois ministre à deux fois Premier ministre. En 1970 déjà, vous étiez directeur de cabinet du Président Senghor ; vous êtes le chef de votre parti depuis 16 ans et vous êtes actuellement la deuxième personnalité de notre Etat en tant que président de l’Assemblée nationale. Si le président de la République venait à être empêché, c’est vous qui assureriez son intérim. Cela n’est-il pas suffisant pour que vous soyez un sage guide éclairé, sachant faire preuve de tempérance sous la tension ?
Des milliers de musulmans se sont rassemblés, samedi à Dakar, à l'appel des associations islamiques et de la société civile, pour dénoncer la publication de caricatures du prophète Mouhamed par le journal français, Charlie Hebdo.
Le débat soulevé après les «violences» exercées sur Karim Wade, pour le faire comparaitre de force au tribunal le mercredi dernier connait un nouveau rebondissement. Hier, mardi 20 janvier, le procureur spécial près la Crei a indiqué que, dans le code de procédure pénale du Sénégal, il n’est pas question d’user de la force pour faire comparaitre un prévenu. Une position qui vient rejoindre celle des avocats de la défense, même si par ailleurs, la partie civile campe toujours sur sa position. 
Après avoir défendu sa décision de participer à la marche de Paris, le président de la République a publiquement répondu à ceux qui, dit-il, essaient de lui mettre des bâtons dans les roues.
Après sa participation controversée à la marche de Charlie Hebdo et la vague d’indignation qu'elle a suscitée au Sénégal, Macky Sall a renforcé sa sécurité. Hier, à l’inauguration de l’Unité de cardiologie interventionnelle et de la web radiologie numérisée de l’hôpital Aristide Le Dantec, c’est toute une garnison de gendarmes, l’arme à l’épaule, déambulait dans l’enceinte de l’hôpital, renseigne L'Observateur. D'après le journal, le dispositif sécuritaire était tout simplement impressionnant. Perché sur le balcon d’un pavillon, un homme en bleu faisait office de sniper, tandis que devant l’estrade, les éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat, se sont faits plus nombreux que d’habitude. L’œil scotché sur la foule, ils ont mis à bonne distance les invités de la cérémonie. Même lorsqu’il s’est agi de présenter la maquette du nouvel hôpital au Président, une ceinture de gendarmes s’est vite formée pour dissuader les curieux d’approcher de trop près.
Tambacounda, 23 jan (APS) - L’imam de la grande mosquée de Saré Guilèle, dans la commune de Tambacounda (Est), a proposé dans son sermon de la prière de ce vendredi que les musulmans boycottent les produits français en représailles aux caricatures du prophète Mouhamed (PSL), publiées par un journal édité dans ce pays.
Interrogé sur le voyage du Président Macky Sall à Paris et le tollé que cela a provoqué surtout dans les familles religieuses, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, soutient la position du chef de l’Etat.
iGFM – (Dakar) A en croire le porte-parole du Parti socialiste (Ps) Abdoulaye Wilane qui a représenté le parti à la conférence de presse de l’Apr tenue ce vendredi à sa permanence, le Ps soutient la candidature d’Aliou Sall dans le cadre de la grande coalition Bby.
«Aucun imbécile, aucun salopard ne peut rompre ce qui nous lie, Macky Sall et moi», a dit Moustapha Niasse hier, jeudi 22 janvier, en réplique à un groupe de militants progressistes conduits par El hadji Malick Gackou, opposé à la décision de l’Afp de ne pas présenter de candidat à la présidentielle de 2017. Des militants qui adressaient au patron de l’Afp huées et slogans hostiles, à l’occasion d’une rencontre des cadres du parti, avant que celui-ci ne profère à leur encontre des menaces ouvertes. Qui plus est, Moustapha Niasse a fait savoir qu’il ne cautionnera et n’apportera son soutien à aucune candidature de l’Afp contre Macky Sall en 2017.
Après le refus de Karim Wade de comparaître à la barre de Cour de répression de l'enrichissement illicite, la polémique enfle. Selon ses avocats, Wade-fils n'est pas en état de se présenter devant les juges du fait qu'il a été brutalisé et menotté lors d'une audience. Mais la partie civile à son idée sur la question. Selon Me Yérim Thiam, le prévenu est entrain de faire du cinéma. « Il a fait des actes de rébellion et s'est blessé, tout seul lors de l'audience », renseigne Me Thiam.
Suite à l’agression dont il a fait l’objet avant-hier, mercredi 14 janvier, considérant que ses droits à la défense sont bafoués depuis plus de trois ans, et craignant aussi pour sa sécurité, Karim Wade entame une grève de la faim, depuis le soir de mercredi. Une diète forcée qui ne s’arrêtera tant qu’il ne sera pas rétabli dans ses droits. L’ancien ministre d’Etat l’a fait savoir hier, jeudi 15 janvier, devant la barre, tout en tenant pour responsables le président de la Crei, Henri Grégoire Diop, et le président de la République, Macky Sall.
Dans une déclaration contenue dans un communiqué parvenu hier mercredi 21 janvier 2015 à notre rédaction, Amnesty International a lancé un appel aux autorités gambiennes pour faire juger au plus vite les proches des personnes supposées impliquées dans la tentative de coup d’Etat avorté et qui ont récemment été arrêtés.
Le procès de Karim n'a pas encore repris au Palais de justice, malgré la médiation jouée par le bâtonnier de l'ordre des avocats pour rapprocher la Cour et la défense. Le fils de Me Wade a refusé de comparaître et s'est terré à Rebeuss. "Karim Wade a été brutalisé sans raison et des maltraitances ont été exercées sur sa personne. Il est souffrant, il ne peut pas comparaître, il est à Rebeuss", déclare à la Rfm, un de ses conseils, Me Ciré Clédore Ly. Mais selon un proche du pouvoir, le prisonnier le plus célèbre de Rebeuss se porte bien. 
On aura tout vu avec le procès de Karim Wade et ses co-accusés poursuivis pour enrichissement illicite. Alors que l'ancien ministre d'État et ses avocats ont refusé de se présenter devant les juges, un des assesseurs du président de la Cour a boudé l'audience d'aujourd'hui. Yaya Dia a claqué la porte et aurait même démissionné de la Cour de répression de l'enrichissement illicite. Que s'est-il passé ? Tout est parti de la question posée par l'assesseur en question au témoin du jour, Eli Manel Diop, l'ancien Directeur général de la société AHS. 
A la reprise du procès, suspendu pour une pause de 1h30mn, Karim Wade a refusé de revenir dans la salle en l’absence de ses avocats. Face à ce refus les forces de l’ordre le menottent, le malmènent et l’amènent de force dans la salle, devant ses partisans qui n’en revenaient pas. Devant la barre, Karim demande la permission à la Cour de pouvoir s’assoir, car étant blessé au genou. Le procès a été suspendu jusqu’aujourd’hui, le temps que ses conseils reviennent à de meilleurs sentiments ou à défaut, constituer un autre pool d’avocat pour sa défense. «Je demande à la Cours de me permettre de m’assoir car je suis blessé au genou», a déclaré Karim Wade, hier mercredi 14 janvier, devant la barre. Face au juge de la Crei, l’ancien ministre d’Etat sous Abdoulaye Wade a déclaré avoir été violenté, agressé, brutalisé à l’intérieur du box des accusés par les préposés à la sécurité.