Sénégal - «Novembre de feu» promis à Macky «decroix» et cie mettent en garde le pouvoir
Le Front populaire pour la défense de la république (Fpdr) a tenu hier, vendredi 7 novembre, une conférence de presse pour mettre en garde les autorités contre toute tentative d’interdiction de ses différentes manifestations prévues les 12 et 21 novembre prochains. Une sortie qui fait suite à la «résolution» du Pds de braver le supposé arrêté du Gouverneur de Dakar, Cheikh Tidiane Ndiaye, interdisant toutes les manifestations publiques dans la capitale, du 10 novembre au 5 décembre prochain.
La première dame Marième Faye Sall aura fort à faire face au Mouvement Jeune Marabout Citoyen(MJMC) qui malgré la sortie de la première dame qui indiquait « s’en remettre à dieu » face aux attaques dont elle est victime, a « fustigé cette sortie malheureuse de la présidente de la Fondation «Servir le Sénégal » en ces termes : « Sur la RTS, Marième Faye a proféré des menaces contre le président Serigne Assane M'backé. Par la signature de cet accord de financement d'un Daara moderne, la Fondation «Servir le Sénégal » vient de confirmer les faits relatés dans la dénonciation déposée au bureau du Procureur spécial de la CREI. Le MJMC croit que cette plainte ne pourrait dormir dans les tiroirs jusqu’à la fin des temps » dira Serigne Djily Ganar M'backé, porte-parole du Mouvement.
Les Présidents Macky Sall (Sénégal), Goodluck Jonathan (Nigeria) et John Dramani Mahama (Ghana), ont demandé mercredi à l'armée, ainsi qu'aux représentants de l'opposition, de la société civile, et aux chefs traditionnels et religieux de proposer, d'ici la soirée, trois noms de civils susceptibles de prendre la tête de la transition. Envoyés par la Cedeao, ces trois Chefs d’Etat ont pour mission de faciliter la transition au Burkina Fasso vers un pouvoir civil sur laquelle Isaac Zida s'est engagé à maintes reprises.
A l’issue d’une réunion organisée ce mardi 4 novembre 2014 matin à Ouagadougou entre les leaders de l’opposition et les envoyés de la CEDEAO, de l’Union africaine et des Nations-Unies, l’arrivée des chefs d’Etat Goodluck Jonathan, John Dramani Mahama et Macky Sall, le mercredi 5 novembre 2014 à Ouagadougou est annoncée. 
Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass a indiqué hier, mercredi 5 novembre que les événements du 23 juin 2011 au Sénégal constituent un cas d’école pour les soulèvements populaires qui ont emporté le Président Blaise Compaoré. Moustapha Niass a ainsi plaidé pour une limitation des mandats présidentiels à cinq ans renouvelable une seule fois en Afrique.
Dans un entretien qu’il a accordé au journal « Direct Info » dans sa parution du jour, l’ancien porte-parole du président Abdoulaye Wade en l’occurrence, Serigne Mbacké Ndiaye, soutient que « aucun juge n’ose condamner Karim à l’état actuel des choses ». 





Abdoul Mbaye peut dormir tranquille. Marcel Mendy, Coordonnateur de la cellule de communication des Chambres africaines extraordinaires (CAE) a démenti toute convocation de sa structure de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye dans le cadre du procès Hissène Habré. 


Serigne M'backé N'diaye : « Le fait que le Président Sall ferme la porte au Pds ne me surprend pas(…) Quand Macky traite les Sénégalais de fêtards, je pense fondamentalement qu'il s’adresse à ses ministres, aux députes, aux directeurs généraux"
L'Algérie et le Sénégal travaillent à bâtir des convergences "fortes", selon Mankeur Ndiaye