Il y a longtemps de cela, avant l’an 2000, à la Une de Carrefour républicain, nous titrions : Le Ps tuera le Ps. Ce qui se vérifiera par la suite, avec la défaite du Président Abdou DIOUF. L’histoire va-t-elle se répéter ? L’histoire se répétera-t-elle ? La question est posée.

A travers une célèbre postface, à propos de l’histoire qui se répète, Karl Max disait que la première fois c’est sous forme de tragédie et la seconde fois sous forme de farce.
Comme on le sait, l’histoire des idées nous renseigne qu’il y eut des farces macabres. Ne devrait-il pas y avoir, une fois de plus, autour du Président Macky Sall un minimum ? Ce, en matière de cohérence de sérénité et d’honnêteté intellectuelle dans sa formulation la plus élémentaire. 

L'OBS - La Convergence des cadres républicains (Ccr) de l’Alliance pour la République (Apr) est divisée en deux parties. Un groupe de cadres qui, se réclamant «libres», s’oppose à l’actuelle équipe qui veut fermer le Google groupe et menace de créer une Ccr bis.

Le parti de Macky Sall vit des jours sombres. La Convergence des cadres républicains (Ccr) est au bord de l’implosion. La structure dirigée par le ministre Thierno Alassane Sall éclate en mille morceaux. Une autre structure de cadres de l’Alliance pour la République (Apr) est en gestation. Des membres de la Ccr, qui ne se reconnaissent pas dans la gestion de Thierno Alassane Sall et son équipe, ont mis sur pied un groupe de réflexion des cadres républicains «libres» et menacent de créer une Ccr bis. Tout est parti de la dernière réunion du Collège exécutif national (Cen), tenue le mercredi 29 janvier dernier au siège de la Ccr, au Point E, présidée par Dior Thiam avec comme rapporteur Djiby Bâ. Et en présence du coordonnateur de la Ccr, le ministre Thierno Alassane Sall, et de son adjoint Mor Ngom. Lors de cette rencontre, qui avait enregistré 52 participants, d’aucuns ont fustigé le comportement de certains accusés de critiquer le pouvoir via le Google groupe.

DAKARACTU.COM Mansour Sy, ministre de la Fonction publique, a viré de son cabinet Moussa Diakhaté de Bokk Gis Gis (jusque-là membre du cabinet). En effet, il a été affecté à Saint Louis. C’est suite à une tentative avortée de lui faire rallier le camp présidentiel, révèle "l'As", que le ministre de la Fonction publique l’a exclu de son cabinet pour l’affecter à l’inspection régionale du travail de Saint Louis. Comme nak «Ngorsi» préfère la mort plutôt que de s’éloigner de Pape Diop dont il est le porte-parole, il a démissionné de la Fonction publique. 

El Malick Seck, patron du groupe Facedakar et président du mouvement « Changer Thiès », était l’invité du Grand Oral de Rewmi FM, ce samedi 01 février 2014. Il est revenu sur son projet de candidature à la mairie de Thiès, sans oublier la lancinante question de la traque des biens mal acquis, un sujet qui lui avait valu des déboires sous l’ancien régime. Morceaux choisis.

Ses chances pour détrôner la forteresse Rewmi à Thiès

La conquête des collectivités locales, lors des élections de 2014, ne se fera pas pour l’Apr en dehors de la dynamique unitaire de Bennoo Bokk Yaakaar. Telle est la conviction manifestée par Macky Sall, chef de l’Etat et président de l’Apr, lors de la réunion de l’instance dirigeante de son parti tenue vendredi dernier.

La décision de Macky Sall de supprimer les régions, via l’Acte III de la décentralisation, a fini de créer une véritable levée de boucliers parmi les présidents de régions du Sénégal. En conférence de presse organisée à Dakar hier, mardi 28 janvier, le patron de l’Ars, Aliou Niang et cie, ont ainsi déterré la hache de guerre contre le nouveau code général des collectivités locales et sa mesure de suppression des régions comme entités administratives n’ayant  d’ailleurs pas fait « l’objet de concertation avec les élus ».