L’OBS – Militants et responsables politiques de l’Alliance pour la République (Apr) à Ziguinchor ont, depuis hier lundi, décidé de mettre fin à leurs querelles et guerres intestines. En Assemblée générale, le ministre Benoît Sambou, le Directeur du Fongip, Doudou Ka, le Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Kourfia Diawara, la néolibérale Innocence Ntap Ndiaye qui a déposé ses baluchons à l’Apr et qui entend se donner les garanties de pouvoir travailler avec le Président Macky Sall. Devant leurs militants, ils ont juré de se donner la main pour animer la base, massifier le parti au niveau local. Ces «apéristes» ont porté leur choix sur la personne du ministre Benoît Sambou afin qu’il puisse conduire leur navire. «Il n y a qu’un seul capitaine au sein de notre parti à Ziguinchor et c’est le ministre Benoît Sambou. Il incarne désormais le leadership de notre formation politique», recadre Doudou Ka.
"And Yataal Apr Liguey" Touba: Nouvelle trouvaille pour réconcilier le parti présidentiel d'avec la ville Sainte
La léthargie qui est en passe d'avoir raison du parti au pouvoir dans le département de Mbacké et, notamment, dans la ville sainte de Touba préoccupe au plus haut point les partisans du président de la République dans la localité précitée. Les camarades de Serigne Moustapha Bousso viennent de mettre sur pied une nouvelle entité, "And Yataal APR Liguey Touba." L'objectif : réconcilier l'APR avec Touba aux fins de participer grandement à la réélection du Président Macky à la prochaine Présidentielle.
Me Wade persiste et signe : "Si Macky Sall continue à violer la constitution en bafouant les droits de l'opposition, je ferais appel à l’armée pour nous départager"
L'ancien président de la République a apporté des précisions sur sa "déclaration sur l'armée", lors du Comité directeur de son parti, tenu ce lundi, à la permanence Oumar Lamine Badji. Me Abdoulaye Wade qui dit assumer ses propos, explique: " J'ai dit que Macky Sall se comportait comme un dictateur qui foule au pied le texte de la Constitution, refusant les libertés comme les marches et les réunions qui sont des droits inscrits dans la Constitution, utilisant chaque fois la police pour nous disperser à coup de matraques et de bombes lacrymogènes, jetant en prison qui il veut, quand il veut et que cela, nous ne pouvions plus l'accepter.
Vidéo+Audio - La manif du FPDR réprimée, Omar Sarr et Cie arrêtés: Modou Diagne Fada crie sa colère
C'est un Modou Diagne Fada noir de colère qui a fait face à la presse après la répression de la manifestation du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) et l'arrestation de ses leaders. Le président du Groupe parlementaire des libéraux et démocrates a fait savoir que l'opposition ne reculera pas et va tenir un sit-in, ce samedi, à la Place de l'Obélisque. Ecoutez.
Souleymane Ndéné Ndiaye: « Il n’y aura jamais de dévolution monarchique à la tête du PDS »

Invité de l’émission « Pile ou Face » qui sera diffusée ce jeudi sur la 2STV, l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye s’est voulu tranchant. « Je ne suis pas un activiste contrairement à certains responsables du Pds. Et Wade sait très bien que je suis quelqu’un qui lui dit la vérité », déclare d’emblée l’ex-maire de Guinguineo. Sur son refus de participer aux manifestations interdites du PDS, il s’explique : « mon honneur et ma dignité ne me permettent pas de courir devant des policiers ou de me laisser jeter dans une fourgonnette ». Quid de son absence au Comité directeur, Souleymane Ndéné Ndiaye estime que le Comité directeur est truffé d’intrus incapables de prouver leur militantisme au PDS.
Me Wade : « Macky Sall a manqué de respect au Khalife général des Mourides, mais je le jure au nom de Dieu, je vais le remettre à sa place!»
Lors de sa déclaration devant la presse, l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade est revenu sur plusieurs points de l’actualité au Sénégal. Il a d’abord évoqué les conditions dans lesquelles Macky Sall retient en otage ses responsables en leur interdisant la sortie du territoire national.
Selon Me Wade, c’est un tribunal qui devait décider de cela et non une administration simple. Cette situation est illégale selon lui. "Mieux, lorsque les avocats de Karim Wade sont allés à la Cour de la CEDEAO, ils ont pris le 22 février 2013 un arrêté pour dénoncer l’interdiction de sortie du territoire de Karim Wade et Cie. Je ne refuse pas de dialoguer avec Macky Sall. Mais s’il refuse de dialoguer, je vais lui forcer la main, quitte à ce que je perde la vie."
Nigéria : Le convoi présidentiel attaqué à Yola
Un convoi de véhicules dans lequel voyageait le président nigérian, Goodluck Jonathan, a été attaqué à coups de pierres par des habitants de la ville de Yola.
Ils accusent le gouvernement de ne pas être en mesure d’arrêter l'avancée du groupe militant islamiste, Boko Haram.
Les fenêtres de plusieurs véhicules ont été brisées et la police a du faire usage de gaz lacrymogènes et de bâtons pour disperser la foule.
Vidéo-Abdoulaye Wade se lâche: "Karim Wade est mon fils; personne ne peut m'empêcher de réclamer sa libération"
Wade est déterminé à en découdre avec le pouvoir pour obtenir la libération de son fils. Et le Pape du Sopi semble prêt à tout pour tirer d'affaire Karim Wade, en prison depuis le 17 avril 2013 pour enrichissement illicite présumé. Tenue de son meeting à la place de l’obélisque ce jour, avec ou sans autorisation le pds «brave» l’autorité
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) compte dérouler vaille que vaille son plan d’action qui consiste à organiser des marches, sit-in et meetings toutes les semaines, pour défendre et sécuriser le parti contre les tentatives de déstabilisation du président Macky Sall. Au sortir d’une réunion du comité directeur de la formation libérale tenu hier, jeudi 29 janvier, Ablaye Faye, administrateur dudit parti, a averti qu’avec ou sans autorisation, le meeting d’aujourd’hui à la Place de l’Obélisque se tiendra.
Série de manifestations du Pds : Attention danger!
Après le chloroforme footballistique, qui a pourtant réussi à dissiper une bonne partie de nos soucis, le Sénégal va être ainsi replongé dans une spirale de manifestations politiques dites de protestation.
En effet, à compter de ce jour, la capitale Sénégalaise va vivre sauf revirement, le diktat du Pds et de ses alliés, qui entendent ainsi investir la place de l'obélisque aux fins de protester contre le régime actuel.


