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06
Sam, Déc

La scène rapportée par des proches de l’ex P.M frôle les limites de la paranoïa. Des proches de Mimi Touré, en visite de courtoisie, voire de soutien, ont été fouillés comme de vulgaires malfaiteurs par des limiers. Ces visiteurs qui n’en revenaient pas, se demandent encore ce que cache cette attitude. 
Est-ce une volonté d’intimidation ou d’humiliation ? 

La persistance notée, depuis quelques jours, dans la diffusion de nouvelles concernant Aminata Touré, a poussé le service de presse de l’ancien Premier ministre, à rompre le silence pour mettre les choses au clair.

C’est ainsi que dans le dossier Hissène Habré, dans lequel Mimi est accusée d’avoir touché des fonds par ses détracteurs, il précise que "les fonds du procès Habré sont gérés par le comité des bailleurs de fonds avec, à sa tête, un administrateur".

Dans un extrait de son livre « Pour l’honneur de la Gendarmerie », le Colonel N'daw évoque la manière dont les présumés auteur du meurtre du juge Me Babacar Sèye ont été torturés dans les locaux de la Gendarmerie et comment ces vices dans la procédure ont convaincu le juge d’abandonner la piste du PDS. « Un an s’était écoulé depuis la disparition de Me Sèye, quand le haut commandant en second le Général Mamadou Diop fit appel à moi pour donner suite à une plainte émise contre les enquêteurs de l’affaire pour acte de torture contre certaines personnes placées en garde à vue, puis sous mandat de dépôt. (…)

Jusqu’ici, les autorités étaient restées aphones. Ministre des Forces armées, Augustin Tine promet que l’Etat va situer les responsabilités dans cette affaire qui plonge la Gendarmerie nationale dans un profond malaise.

L’affaire est aussi grosse que la polémique qu’elle a provoquée dans les rangs de la gendarmerie. Les révélations du colonel Abdoulaye Aziz Ndaw commencent à sortir les autorités de leur prudente réserve. Augustin Tine, ministre des Forces armées, donne une autre tonalité à cette affaire qui peint certains gendarmes sous les traits de «corrompus et de magouilleurs». D’emblée, il affiche sa surprise et son embarras après la publication de ces deux brûlots de l’ex-Haut commandant adjoint de la Gendarmerie nationale. Il dit : «Ce fut une grande surprise quand j’ai entendu les journaux relater ces révélations. Beaucoup de gens m’ont appelé chez moi en me disant : ‘’ Il ne faut pas se décourager. Vous faîtes du bon travail parce que la gendarmerie est un corps d’élite très respecté et qui fait notre fierté’’.»

iGFM- (Dakar) L’Ong Jamra juge « insuffisant le démenti fait par El Hadji Oumar Diéne, secrétaire général de la Ligue des imams, Oulémas et prédicateurs du Sénégal », après qu’il aurait adressé une lettre à l’ambassadeur d’Israël au Sénégal.

Selon Mame Matar Gueye interrogé par IGFM, « il parait que le plus incriminé en l’occurrence El Hadji Oumar Diéne a fait un démenti quelque part. Mais nous estimons que c’est insuffisant. Parce que pour des faits aussi graves qui vous mettent en mal avec votre propre pays, avec toutes les familles religieuses de ce pays et toute la Oumah islamique mériterait en terme de démenti de le faire de manière officielle ».  « Pourquoi pas une conférence de presse ? Pourquoi ne pas porter plainte contre x pour faux et usage de faux ?», s’est-il interrogé au téléphone d’Igfm.

Les cas des scandales révélés dans la Police puis dans la Gendarmerie prouvent que le Sénégal connait un dysfonctionnement dans le traitement des informations sensibles. Les gouvernants sont souvent mis au courant des scadales en même temps que la population. Tous l’apprennent à travers la presse.
Et les procédés sont les mêmes. Le Commissaire Kéïta de la Police s’en était ouvert à travers une lettre à sa hiérarchie qui n’a pas suivi. De même pour le Colonel Ndaw qui avait écrit une lettre au Président de la République qui l’a rangée dans les tiroirs. Et après Badaboum ! Le commissaire Kéïta, las d’attendre et de subir, s’épanche dans la presse.le Colonel Ndaw déverse sa bile dans deux tomes à quelques lois de sa retraite. Les deux personnages n’ont plus rien à perdre. Ils disent tout avec preuve à L’appui.

Les révélations du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans son livre, continuent de plus belle. Pour ce qui ne savaient pas, ce Colonel a été viré pour la premier fois, suite à sa détermination de situer la responsabilité de l’ancien Chef d’Etat major général des forces armées(Cemga) Babacar Gaye, lors du naufrage du bateau « Joola ».

Les choses semblent s’accélérer dans l’affaire du brulot «Pour l’honneur de la gendarmerie». Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dont la sortie est qualifiée de trahison, de révélation de secrets classifiés défenses ou pouvant porter atteinte… au moral des militaires, et d’infraction aux règles de protection du secret et de fautes comme l’honneur, la probité ou les devoirs généraux du militaire à savoir la faute contre le renom de l’armée, le complot, l’incitation au désordre, est rappelé à Dakar pour être entendu. Il risque des sanctions disciplinaires.

Dans son livre « Pour l'honneur de la gendarmerie », le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw évoque l'affaire Me Sèye. Il parle des pratiques de tortures faites sur un responsable du Pds, en l'occurrence Mody Sy et sur la petite amie de Diakhaté, du nom de Rama, l'un des cerveaux supposés de l'opération de l'assassinat de Me Babacar Sèye. Sud a repris les passages du livre

 

«Un an s’était écoulé depuis la disparation de Me Seye quand le Haut Commandant en Second, le Général Mamadou Diop fit appel à moi. Il me sollicitait pour donner suite à une plainte émise contre les enquêteurs de l’affaire pour actes de tortures contre certaines personnes gardées à vue, puis placées sous mandat de dépôt. 

Colonel Aziz Ndaw dévoile la face obscure des Pandores 
Que dire ? Le brûlot du colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, attaché militaire à l’ambassade du Sénégal à Rome, est  une véritable bombe. Les passages du livre «La mise à mort d’un officier» sont noirs de révélations fracassantes. Le Pandore ouvre une boîte où étaient soigneusement gardés des secrets de certains gendarmes qui auraient  multiplié magouilles et intrigues pour s’enrichir en s’appuyant sur la chaîne de commandement.