
L’exécution, samedi dernier 6 janvier, de 13 jeunes dans la forêt de Bayotte (7 km au Sud de Ziguinchor) par une quinzaine d’hommes en arme, avec en cause une opération de coupe de bois, remet du sable dans la machine du processus de paix en Casamance. Même si le mystère persiste toujours sur l’identité de leurs bourreaux, il reste clair que le nœud gordien de ce massacre reste la lancinante question de l’exploitation du bois vert. Dans la région de Sédhiou, tout comme dans toutes les collectivités locales sur la bande frontalière avec la Gambie, le mal est profond. Les complicités ont fini d’infecter élus, chefs de villages, agents forestiers (…) sous l’emprise des multinationales basées en Gambie.