Le journaliste Libass Hanne, qui est chargé des questions liées à la protection de l'environnement, a mis en exergue la proximité du déversoir incriminé avec le mausolée du premier Khalife de Baye Lahi, Seydina Issa Lahi, pour mieux justifier le refus de Cambérène de voir le projet d'extension du canal se réaliser.

«Le mausolée du premier Khalife de Mame Limamou est à quelques mètres de la mer et les odeurs nauséabondes sont même perceptibles à l'intérieur du mausolée. Il nous est difficile de pouvoir entretenir un minimum de sainteté autour de ce mausolée», a expliqué M. Hanne avant de faire remarquer que «personne n'oserait imaginer qu'on prenne les eaux usées de Diourbel pour les verser à Touba. Ou bien qu'on déverse les eaux usées de Thiès sur Tivaouane». «Pourquoi donc, se demande-t-il, on ose prendre les eaux sales de Dakar et les relâcher sur Cambérène, fief des Layènes ? Il est évident que le Khalife n'est pas d'accord du tout.

Médoune Thiam demande, alors, à l’Etat de veiller à l’application de la charte pour leur permettre d’avoir une vie plus décente . «De toute façon , laissera –t-il entendre , nous ne voulons plus continuer à vivre de mendicité et de misère et pour cela nous exigeons l’adoption et la mise en application immédiate de la loi d’orientation des personnes handicapées.». Cette loi , si effective devrait leur permettre de mieux se mouvoir dans la société . 

20 ans de travaux forcés, c’est la peine qu’a écopé Khadim Dieng. Ce Baye Fall a été déclaré coupable, du meurtre de son condisciple par la cour d’assises de Kaolack.

Les faits se sont déroulés au mois de juillet 2007 dans un daara à Guinguinéo. Vers 2 heures du matin, Khadim Dieng, un Baye Fall, a surpris son ami et condisciple, Demba Sow dit Malaw pour lui asséner des coups de haches. Ce sont les cris de la victime qui ameuteront les autres condisciples du daara. 

Lorsqu’ils ont accouru, ils ont Demba Sow baignant dans une mare de sang. 

Face à une menace de révolte perceptible dans les rues de Vélingara après le renvoi du procès des présumés casseurs, les imams et le curé de la paroisse de Vélingara sont montés, hier, au créneau pour appeler au calme. Ils souhaitent même une audience avec le chef de l’Etat pour qu’il contribue, par son pardon, à ce que cette partie du Fouladou retrouve sa sérénité.

L’ancien ministre des Sports, Bacar Dia, aurait-il du mal à reconnaître ses vrais militants ? En tout cas, en visite à Sokone ce week-end, il a soutenu, au cours d’un meeting, que les vrais militants, on ne les reconnaît que lorsqu’on est hors du pouvoir. Et il a profité de l’occasion pour plaider pour une relance économique de la localité qui l’a vu naître. Non sans tirer à boulets rouges sur le maire de la ville, Elhadji Sène, issu de la société civile.

(Correspondance) - Lorsqu’on est dans les arcanes du pouvoir, on a du mal à reconnaître ses vrais militants. Telle est du moins la conviction de l’ancien ministre de la Communication, puis des Sports, Bacar Dia, secrétaire général du Front populaire (Pr), qui s’exprimait ce week-end, à Sokone, sa ville natale, au cours d’un meeting. ‘Les vrais militants, on ne les reconnaît que lorsqu’on est en dehors de l’exercice du pouvoir’, a-t-il déclaré d’entrée. Il en a pour preuve ‘la mobilisation, des jeunes, des femmes et des cadres du parti’ qui, pour lui, prouve que les militants étaient pressés qu’il sorte du gouvernement pour être un peu plus souvent avec eux. Aussi dit-il sa volonté et sa ferme détermination à travailler avec Sokone, pour Sokone, sans exclusion aucune. 

La réunion organisée vendredi dernier par le ministre en charge des Collectivités locales avec les maires du Sénégal sous la houlette de l’Association des maires du Sénégal (Ams) n’a pas été qu’une occasion pour échanger sur la pertinence de la création d’un guichet unique pour les permis de construire. Outre cet aspect, il était beaucoup question des difficultés que les maires rencontrent dans leur gestion, surtout en ce qui concerne le foncier. À l’image de Aminta Mbengue Ndiaye, Abdoulaye Wilane aussi a soulevé un litige foncier, qui l’oppose actuellement à la Douane. 

Tout en interpellant les autorités administratives locales et nationales, les responsables de BSS (Benno Siggil Sénégal) de Linguère invitent les populations à une mobilisation contre ce qu’ils qualifient de « détournement des ressources nationales » qu’ils organisent le dimanche 18 avril 2010." Il s’agit, pour eux, de mettre un terme aux opérations de spoliation du patrimoine bâti de l’Etat et des ressources nationales engagées par le Maire de la Commune de Linguère, par ailleurs Directeur de Cabinet du Président de la République.

La ville de Touba va bientôt étrenner sa nouvelle gare routière. Le lancement des travaux a eu lieu la semaine dernière. Ce projet, baptisé Khadimou Rassoul sera un complexe qui va abriter tout un ensemble de services allant de la banque à l’assurance en passant par la mécanique, le commerce et la restauration. Il s’agit d’un investissement très important qui au-delà du désengorgement qu’il va entrainer, aura des effets induits sur l’ensemble des activités socio-économiques de la ville sainte. Ce vieux projet du Conseil Rural de Touba, qui sera enfin réalisé par la nouvelle équipe, coutera plus de 11 milliards CFA. Le joyau sera entièrement réalisé sur fonds propre par l’entreprise E.G.B.O.S (Entreprise Générale de Bâtiment Omar Sy). Les travaux dureront 24 mois

Longtemps annoncée, la toute nouvelle gare routière de Touba va enfin bientôt voir le jour. L’annonce a été faite par Omar Sy promoteur et PDG de l’entreprise E.G.B.O.S, maître d’ouvrage, à la sortie de l’audience que le khalife des mourides El Hadji Bara Fallilou lui a accordée en prélude au démarrage effectif des travaux qu’il a d’ailleurs béni. Si l’on en croit le promoteur Omar Sy, la gare routière est presque un cadeau offert à la ville sainte de Touba « On a démarré le travail sans rien demander comme avance ; on va travailler sur fonds propre avec l’appui de nos banques et de nos partenaires financiers. » Tient-il à préciser. Ce joyau d’un coût de plus de 11 milliards CFA va répondre à toutes les exigences d’une gare routière moderne, a indiqué Ibrahima Babacar Ndiaye architecte du projet. A l’en croire ce sera un complexe utile qui va révolutionner véritablement le transport à Touba. Car dira-t-il l’espace va être utilisée de façon tout à fait harmonieuse qui permettra d’éviter les engorgements de véhicules notés présentement au niveau de l’actuelle gare routière. « Elle permettra aux populations de voyager dans des conditions confortables.