
Au regard des menaces terroristes réelles ou supposées, qui pèseraient sur notre pays et la sous région, le président de la République ferait mieux de bien renforcer nos forces de sécurité actuelles, que sont la Police, la Gendarmerie, les forces spéciales et même l’Armée. Il ne sert strictement à rien, de jouer à se faire peur avec les terroristes, et ensuite de se croiser les bras et d’attendre docilement, qu’ils vous frappent. Il est bien connu que les terroristes ne sont pas des enfants de chœur et ne badinent point. Par conséquent, pour leur faire face et les contrer efficacement, il faut se prémunir de vraies forces de sécurité, dotées d’un professionnalisme irréprochable et largement au-dessus de la moyenne, avec des éléments spécialisés en tout genre en matière de sécurité.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a confirmé, ce lundi, la décision d’interdire le port du voile intégral en passant par la prévention pour lutter contre le terrorisme. Il a, par ailleurs, apporté des précisions sur la publication de nos confrères du journal Jeune Afrique soulignant que « le Sénégal est sur la ligne de mire des terroristes ».
L’identité du kamikaze du Bataclan identifié par les enquêteurs grâce à son doigt coupé est désormais connue : il s’agit d’Ismaël Omar Mostefaï, un homme de 29 ans natif de Courcouronnes, dans l’Essonne, qui vivait ces dernières années dans le quartier de La Madeleine, à Chartres (Eure-et-Loir). L’information a été dévoilée par le député et maire (LR) de Chartres, Jean-Pierre Gorges, et confirmée au Monde par une autre source. Selon nos informations, Ismaël Omar Mostefaï a très probablement séjourné en 


Le chef de l’Etat est convaincu que c’est en opposant une véritable résistance aux terroristes qu’on parviendra à faire face à leurs attaques. Présidant hier l’ouverture de la conférence internationale sur Islam et paix, le Président Macky Sall a laissé entendre qu’il n’y a pas de dialogue possible avec les terroristes. Sauf celui de la répression.
C'est une lapalissade que de dire que le terrorisme est devenu un fléau international qui n'épargne aucun pays. C'est la raison pour laquelle l'ancien ministre de l'intérieur, le Général Mamadou Niang, se dit être totalement en phase avec la démarche entreprise par les autorités sénégalaises.
Au quartier Cité Gabon de Rufisque, sur une rue passante abritant beaucoup de bâtiments au rez-de-chaussée desquels sont installés des bureaux, rien dans l’ambiance et l’atmosphère ne laissent penser qu’un individu soupçonné d’être de connivence avec des milieux terroristes y a été alpagué. Seulement, l’évocation du nom du sieur Sall fait fuir. Le sujet est tabou. Personne ne veut en parler. Les individus interpelés au niveau du terrain de football Ndiayenne, qui fait face au bureau de l’incriminé, donnent tous leurs langues au chat. La seule chose que l’on accepte de dire, sous le couvert de l’anonymat c’est: «il n’est pas imam ici. Il avait juste loué un espace qui faisait office de bureau, sis au quartier Cité Gabon de Rufisque»..jpg)
Après les conférences, les forums (fora), les débats et les ateliers sur le terrorisme, c’est l’orgie de terreurs. Et de quel type de terreur, s’agit-il ? De la terreur ambulante qui a ensanglanté Paris, affolé les Parisiens, désarçonné le gouvernement de la France et, évidemment, interloqué le monde entier. Après la tétanisation des esprits, l’heure est à l’inventaire des terrifiantes leçons d’un terrorisme qui vire à l’hyperterrorisme.
Les Sénégalais s’interrogent. Alors qu’ils étaient convaincus que cela ne pouvait se passer que chez les autres, l’arrestation de 3 imams et de 2 femmes supposés avoir des connexions avec des réseaux terroristes et pour apologie du terrorisme a fini par installer une certaine psychose et confusion au sein des populations. Les populations sénégalaises n’en reviennent pas. La série d’arrestations de personnes supposées avoir des liaisons avec des réseaux terroristes a fini par semer le doute et la confusion chez-elles. En effet, l’arrestation d’Ibrahima Sèye, professeur d’histoire et de géographie au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda, par ailleurs imam d’une mosquée de ladite contrée, le 9 octobre dernier est encore dans la mémoire collective.
Les pays africains rencontrent tous les mêmes problèmes, notamment le manque d’eau, le déficit d’électricité, le terrorisme, etc. Et, la solution à ces maux n’est rien d’autre que le panafricanisme. De l’avis de Manthia Diawara, directeur des Etudes africaines et de l’Institut afro-américaine de l’Université de New York, les dirigeants africains, Macky Sall y compris, ne sont là que pour exister et non pour leur propre peuple. M. Diawara était l’invité de Baye Omar Gueye dans l’émission politique «Objection» de la radio Sud Fm du dimanche 28 juin.