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06
Sam, Déc

Par Papa Ismaïla Dieng

Le procureur de la République a requis sept ans de prison à l'encontre du député et maire de Dakar, ainsi qu'une amende de 5,49 milliards F CFA. Une peine similaire a été réclamée par le ministère public à l'encontre de Mbaye Touré, principal coprévenu de Khalifa Sall.

Le procureur de la République Serigne Bassirou Gueye a requis sept ans de prison ferme et une amende de 5,49 milliards F CFA (8,36 millions d’euros) contre Khalifa Sall pour les délits de « faux et usage de faux sur des documents administratifs », « association de malfaiteurs », « escroquerie portant sur les deniers publics », « détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ».

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 Dans leurs plaidoiries ce jeudi 15 février devant le tribunal correctionnel, les avocats de l’Etat ont réclamé 6,8 milliards de FCFA à titres de dommages et intérêts. Aussi, ils n’ont pas raté le maire de Dakar Khalifa Sall et ses co-prévenus.

En effet, selon les avocats de l’Etat, les faits de malversations financières portant sur 1,8 milliards de FCFA dans le cadre de la gestion de la caisse d’avance qui sont reprochés aux prévenus, ne souffrent d’aucune contestation.

A les en croire, c’est Khalifa Sall et Mbaye Touré qui sont au début et à la fin des fausses factures de riz et de mil du Gie TABBAR dans le seul but de se remplir les poches. « La vérité a l’éclat d’un diamant et elle est dure dans sa cruauté. La culpabilité des prévenus est indéniable. Les fonds de la caisse n’ont jamais servi à la mission de service public comme le prétend mordicus le maire et aucun grain de mil et de riz n’a été livré par le Gie TABBAR.

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Khalifa Sall s’agace encore à propos de la ligne de défense de certains de ses co-prévenus. Le Maire de Dakar n’a vraiment pas aimé les mots de Mamadou Oumar Bocoum et Ibrahima Touré, qui nient l'existence de fonds politiques à la Mairie de Dakar. L'édile dissèque l’intervention des deux percepteurs, sans les citer. « Tout le monde savait ce qui se passe. Les fonds politiques existent. Maintenant que nous sommes devant le tribunal, chacun veut sauver sa peau », se désole le principal prévenu dans l'affaire de la caisse d'avance...

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Le procès Khalifa Sall a repris ce mercredi avec la prise de parole du procureur de la République, qui pose ses questions. Les échanges ont été très vifs entre le maître des poursuites et un avocat malien, au cours de l'interrogatoire du Maire de Dakar. Les débats étaient même interrompus par moment, par des incidents d'audience, comme lorsque le procureur précisait qu'il n'est "pas en conflit avec Khalifa Sall". "Quand je retourne chez moi, je voudrais dormir tranquillement", a dit le procureur. La réponse du Maire de Dakar ne s'est pas fait attendre. "Si vous le dites c'est parce que vous avez un problème quelque part", rétorque le principal prévenu.

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Le procès dit de la caisse d’avance de la ville de Dakar a repris ce jeudi 15 Février devant le tribunal correctionnel de Dakar avec les plaidoiries des avocats de l’Etat. Par la voix de son agent judiciaire, Antoine Felix Diome, l’Etat du Sénégal a réclamé la condamnation des prévenus et 6, 8 milliards de FCFA à titre de dommages et intérêts au maire de Dakar Khalifa Sall et ses co-prévenus.
Premier à prendre la parole pour défendre les intérêts de l’Etat dans le cadre du procès, Antoine Felix Diome a justifié leur constitution de partie civile par le principe de l’unité de caisse. A l’en croire, tous les fonds des collectivités locales proviennent du trésor public puisque dit-il le Sénégal est un Etat unitaire décentralisé.

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 A la barre, le deuxième adjoint au maire de Dakar et maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, a témoigné de l’existence de fonds politiques à la mairie de Dakar. Mieux, il a ajouté avoir, lui-même, donné de l’argent issu de ces fonds politiques à des familles religieuses sauf Touba, sous le magistère de Pape Diop. Période pendant laquelle il a représenté l’ancien maire et patron de Bokk Gis Gis à plusieurs soirées de Bercy organisées par Youssou Ndour.

Les fonds présumés détournés par le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall et ses co-prévenus sont allés à la population comme ce fut toujours le cas depuis le magistère de Pape Diop.

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 Khalifa Sall, principal concerné dans l’affaire dite de la caisse d’avance de sa mairie, a comparu à la barre du Tribunal de grande instance de Dakar statuant en matière correctionnelle hier, mercredi 6 février. Balayant toutes les accusations portées contre sa personne et ses co-prévenus, le maire de Dakar a indiqué que le président de la République, Macky Sall, a lui-même sollicité les fonds incriminés en 2012. 

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 Au quatorzième jour du procès du maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall et ses co-prévenus, la défense a produit deux éléments sonores de déclarations du ministre d’Etat Mbaye Ndiaye et du leader du parti Bokk Gis Gis, Pape Diop, ancien maire de Dakar, qui ont failli créer des incidents à l’audience. Donnant son avis sur les propos desdits responsables politiques, Khalifa Sall a soutenu que ces deux éléments viennent confirmer que ce «procès est politique», que les fonds politiques ont toujours existé et qu’ils ont toujours servi aux populations. Les débats de fond terminés, l’audience a été suspendue jusqu’au jeudi 15 février prochain, pour les plaidoiries et réquisitoires.  Le marathon judiciaire concernant la caisse d’avance de la ville de Dakar, qui a valu la comparution du maire de ladite ville, Khalifa Sall et ses co-prévenus, se poursuit de plus belle au niveau de la salle 4 du tribunal de Dakar. Hier, mardi 13 février, les avocats de la défense ont produit comme preuves deux éléments sonores traitant de propos de leaders politiques, notamment le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye et le président du parti Bokk Gis Gis, Pape Diop.

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Si cela ne tenait qu'aux témoins cités par les avocats de la défense, Khalifa sall ne passerait pas un jour de plus en prison. Des conseillers municipaux de la ville de Dakar en passant par certaines autorités politiques sans compter les citoyens " lambda", ils ont tous témoigné des œuvres sociales que l’édile de Dakar faisait avec les "fonds" de la caisse.

Depuis le début de la procédure, le premier magistrat de la ville de Dakar déclare que «les fonds de la caisse d'avance sont des fonds politiques" et "qu’ils ont toujours profité aux dakarois et dakaroises". Les témoins qui se sont succédé hier vendredi à la barre du tribunal correctionnel, l’ont confirmé. Certains avec des preuves à l’appui.
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 Le maire de Dakar Khalifa Sall est resté droit dans ses bottes à la reprise du procès ce mercredi. Même face à l’interrogatoire du procureur Serigne Bassirou Guèye, l’édile de Dakar continue de clamer son innocence. "J’avais adopté une position hier que je ne dérogerai pas. Je conteste les accusations et je ne trancherai jamais entre Mbaye Touré et le percepteur Mamadou Omar Bocoum. L’existence de fonds politiques à la ville de Dakar est indéniable, de toutes les collectivités locales du pays, seule la ville de Dakar dispose de fonds politiques. Et je n’ai jamais reçu de l’argent des mains du percepteur Mamadou Omar Bocoum », s’est-il défendu.

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 Au 13ième jour du procès intenté par l’Etat contre Khalifa Sall et codétenus, le maire de la ville de Dakar, est revenu sur «l’acharnement» dont il fait l’objet de la part de l’Etat. Pour montrer toute la transparence dont il a fait montre tout au long de ses mandats, il a invité la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ou tout autre corps de contrôle à venir fouiner dans ses avoirs et même ceux de ses proches. Les détenus, dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la ville de Dakar, ont encore été appelés à la barre pour répondre aux questions des avocats de la défense.

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A la demande de l’un de ses avocats, Me Alioune Cissé, Khalifa Sall a fait un bref résumé de son patrimoine à la barre. C’était pour répondre au Procureur Serigne Bassirou Guèye, qui évoque très souvent dans ses propos les faits de détournement et blanchiment à travers les fonds de la Caisse d’avance.

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 Le député-maire de Dakar, Khalifa Sall, s’est prononcé pour la première fois devant le Tribunal de grande instance statuant en matière correctionnelle dans le cadre de l’affaire relative à la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Devant la barre, Khalifa Sall a demandé au tribunal de libérer tous les co-prévenus parce qu’ils n’ont rien fait, a qualifié ce procès de politique et s’est dit prêt à tout assumer seul. Invité par le président du tribunal sur demande de Me Khoureichi Ba, un de ses avocats, à faire sa déclaration luminaire tout juste avant le début des auditions de ses co-prévenus hier, lundi 5 février, Khalifa Sall a demandé au tribunal de libérer toutes les personnes poursuivies avec lui parce qu’elles n’ont rien fait avant de qualifier le procès de politique et de se dire prêt à tout assumer seul.  «Je ne me connais pas en procédure, mais je sais pourquoi je suis là.

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