L’affaire Bassirou Faye s’emballe depuis quelques jours. Suite à la plainte de sa famille, une partie de celle-ci sera en effet, auditionnée par le Doyen des juges.
L’instruction du dossier de l’étudiant Bassirou Faye, tué lors d’une bavure policière à l’Université, continue. Selon en effet nos confrères de la Radio futurs médias (Rfm), une partie de sa famille sera auditionnée aujourd’hui, par le Doyen des juges Mahawa Sémou Diouf.

Serigne Fallou M'backé est sorti de ses gonds. Pour une fois, le fils de Serigne M'backé Sokhna Lô et actuel président du conseil départemental de M'backé a vidé son sac, traitant l'actuel régime de tous les noms d'oiseau. Autant dire que le M'backé-M'backé a étonné son monde, tant le verbe était virulent, les mots choisis politiquement durs et le ton engagé. 
«L’acte barbare» qu’a subi Jérôme Gomis, caméraman à la Rts, met en colère le Collectif des techniciens de la presse audiovisuelle du Sénégal (Ctpas). Il dénonce cette agression et réclame une sanction contre le gendarme qui aurait commis «cet acte inadmissible»..jpg)
Invité de l’émission La Grande Interview qui sera diffusée ce jeudi à 21h sur la 2stv, Sidiki Kaba exhorte Me Wade à respecter les magistrats du Sénégal dont leur compétence est reconnue mondialement. Le garde des Sceaux estime que le procès de Karim Wade ira jusqu’à son terme et que le droit sera dit. Il en sera de même pour le dossier Hussein Habré, rassure-t-il. Déplorant les incidences d’audience, il en appelle à la sérénité de part et d’autre. Tout de même, Sidiki Kaba reste catégorique: la décision prise par les avocats de Karim Wade de se retirer de l’audience ne décrédibilise en rien le procès. Car, précise-t-il, les textes prévoient tous les cas de figure dans un procès. Selon lui, le verdict sera prononcé en toute quiétude.
La sortie de la voyante Selbé Ndom ne sera pas sans conséquence. Dans le cadre d'une interview accordée à un site de la place, la voyante Selbé N'dom s'est ouvertement et directement attaquée au promoteur Aziz N'diaye, le traitant d'esclave, de voleur, d'arnaqueur mais aussi l'assimilant à un "deum", singe ou un chien.
C’est unis comme un seul homme, que les travailleurs venus de tous les coins de la région se sont retrouvés à la bourse du travail de Saint-Louis pour écouter leurs responsables venus les informer de la situation. Selon Moussa Sow, mandataire syndical de la Cnts, qui conduisait la délégation, la mission avait pour principal but d’informer et de sensibiliser les membres du syndicat et l’opinion de façon générale sur la situation que traversent les prestataires de service à la Senelec, encore appelés temporaires. Ces travailleurs, a-t-il expliqué, sont utilisés depuis plus de dix ou quinze ans par la Senelec qui «n’a aujourd’hui, aucune considération à leur égard comparés aux autres travailleurs permanents de la boîte.»
On a fêté le 55 eme anniversaire de notre indépendance. Ce jour m’inspire une réflexion sur l’indépendance de la justice. Celle ci est dite formellement Indépendante sur le plan institutionnel mais la réalité juridique ne cesse de démontrer qu’elle reste tributaire du pouvoir exécutif sur certains aspects. D’abord, à travers la gestion de la carrière des magistrats par l’exécutif qui de fait administre le pouvoir judiciaire. Cela est si vrai que chaque régime, chaque garde des sceaux nomme ses magistrats de mon point de vue. Certes en passant par le Conseil Supérieur de la Magistrature, mais vous pourrez difficilement me convaincre même si je n’ai aucune base pour l’affirmer que la volonté du Chef de l’Etat n’y est pas prépondérante. C’est mon opinion et j’aimerai bien qu’elle soit fausse et le fruit de mon ignorance. Mais plus grave, on a l’impression que tous les régimes qui se sont succédé rechignent à engager les réformes majeures qui affranchiraient la justice d’une certaine main mise de l’exécutif. La tutelle hiérarchique du ministre de la justice peut être qualifiée de tutelle occulte dès lors qu’elle n’est pas formalisée sur le plan procédural.
Le Palais de justice de Dakar est un joli désordre. Chaque matin, les justiciables sont contraints de trimballer dans les couloirs à la recherche de leurs salles d’audiences.