Sénégal : le président Macky Sall annonce une loi d’amnistie

Au Sénégal, le Président du Sénégal Macky Sall a marqué le début du Dialogue National lundi 26 février 2024, au Centre International de Conférences Abdou Diouf à Diamniadio à Dakar, en confirmant son départ à l’issue de son mandat le 2 avril 2024. Le chef de l’Etat a également annoncé un projet de loi d’amnistie pour les violences survenues entre 2021 et 2024, qui ont tragiquement fait de nombreux morts.
Au Sénégal, le dialogue national convoqué par le Président de la République Macky Sall s’est ouvert le lundi 26 février 2024 au Centre International de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Dans la perspective d’une réconciliation nationale afin de renforcer le consensus électoral et la stabilité du pays, le Chef de l’Etat Sénégalais a réitéré sa volonté de céder le pouvoir le 2 avril 2024, après 12 années passées à la tête du pays. Ce départ annoncé ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal avec une élection présidentielle à l’horizon.

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Le Garde des Sceaux est un cas. Une vraie pathologie parce que défendre que dans les prisons sénégalaises, il n’y a pas de détenus politiques, il faut être tout simplement Ismaïla Madior FALL pour oser tenir de tels propos. Non seulement il réduit de moitié le nombre des prisonniers politiques puisque là où l’opposition parle de 1062 prisonniers politiques, le ministre brandit un chiffre d’«environ 500» concernant le nombre de personnes détenues en lien avec les troubles survenus en 2023.

Sénégal - En détention, Maimouna DIEYE transférée à l’hôpital Fann pour une intervention

Dès son arrestation, des membres de son parti et ses avocats ont alerté sur sa santé fragile. Nonobstant cela, elle a été placée sous mandat de dépôt.

Par la suite, la maire de la commune de Patte d’oie a été envoyée au pavillon spécial de la prison pour femme de Liberté 6 pour des soins. Son état ne s’étant pas visiblement amélioré, bien au contre, elle a été évacuée à l’hôpital Fann de Dakar, si l’on en croit Rewmi quotidien.

Affaire des 9 mineures violées: Oustaz Bayo envoyé en prison

Oustaz Bayo qui aurait violé neuf mineures de son internat sis à Jaxaay, a été envoyé en prison.

Identifié sous le nom de B. Bayo, le mis en cause âgé de 35 ans, couchait avec ‘ses’ élèves mineures, en les obligeant à se soumettre à la contraception, pour ne pas tomber enceintes. Au début de l’histoire seules deux victimes étaient recensées, au fil des heures, 7 autres sont venues s’ajouter à la liste de jeunes filles violées par Oustaz B. Bayo.

Arrêté puis placé en garde-à-vue, il a été déféré au parquet à la fin de sa garde-à-vue, pour des viols répétés sur neuf (9) adolescentes pensionnaires de ladite école. Après un retour de parquet, il a été déposé en prison.

Kébémer : le coordonnateur des Jeunesses du PASTEF arrêté

La saignée se poursuit du côté du PASTEF. Un autre de ses membres a été interpellé ce mercredi par la Police.

 Il s’agit d’Ameth NIANG, coordonnateur des Jeunesses patriotiques de Kébémer. Selon ‘’SourceA’’, il a été arrêté sur instruction du procureur de Louga. Le journal explique que le jeune se serait rendu coupable de coller des « affiches de la liberté », pour exiger la libération des détenus politiques.  

Prison Sénégal - Surpeuplement à Rebeuss : « Ce sont des personnes qui dorment assis, entassés, les uns contre les autres… », selon Seydi GASSAMA.

La prison de Rebeuss qui avait déjà largement dépassé sa capacité d’accueil de détenus, est actuellement saturée. C’est la raison pour laquelle, le ministère de la Justice aurait interdit toutes visites des ONG depuis une année. Pour le Directeur de Amnesty Sénégal, cette situation est inhumaine et l’Etat doit y remédier.

Hôpital principale : Ousmane Sonko sursoit sa grève de la faim

En grève de la faim depuis plus d’une trentaine de jours, Ousmane Sonko, dont l’état de santé a préoccupant plus d’un, vient de mettre fin à sa diète. L’information a été donnée ce matin sur les réseaux sociaux par El Maliclk Ndiaye, secrétaire nationale à la communication du parti Pastef dissous. « Le président Ousmane SONKO vient de SUSPENDRE sa grève de la faim », a-t-il informé.

Ousmane GOUDIABY

Sénégal - Affaire Sweet Beauté : « La condamnation de Sonko est définitive », dixit Ismaïla Madior FALL

Le ministre de la Justice est catégorique. La condamnation par contumace pour deux ans de prison ferme pour corruption à la jeunesse contre l’opposant Ousmane SONKO est définitive. En effet, selon Ismaïla Madior FALL qui s’exprimait dans les colonnes de Jeune Afrique, le leader du PASTEF avait la possibilité d’anéantir sa position de contumace en se faisant prisonnier ou d’être mis en prison par le procureur de la République. Cependant, indique le garde des Sceaux, aucune de ces éventualités ne s’est produite. Raison pour laquelle il reste inéligible pour l’élection présidentielle de 2024.

État de santé de Ousmane Sonko, ses avocats alertent encore

vendredi, un nouveau communiqué pour alerter sur l’état de santé de leur client admis à l’hôpital Principal de Dakar depuis plusieurs semaines à la suite d’une grève de la faim.

Pastef: Vague d’arrestations dans les rangs de la Jeunesse Patriotique

Les arrestations au sein de Pastef se multiplient avec cette fois-ci, la jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) qui enregistre 7 personnes placées sous mandat de dépôt. 

Le juge d'instruction du deuxième Cabinet avait été saisi du dossier de 24 jeunes de Guédiawaye poursuivis notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Après que les 18 ont été placés sous mandat de dépôt, la semaine passée,  6 autres personnes et Yacine Ndiaye patronne de la Jeunesse Patriotique de Sam Notaire qui ont connu aussi le même sort, ce lundi, renseigne Source A.

Sénégal : Éléments du Gign arrêtés pour trafic de faux-billets: le Général Moussa Fall ordonne l'application rigoureuse de la loi

Depuis hier mercredi, l’affaire des éléments du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) impliqués dans un trafic de faux-billets défraie la chronique. Les deux gendarmes et leurs acolytes ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt.

Les deux éléments du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (Gign), impliqués dans un trafic de faux-billets, ont été envoyés en prison hier. Ils ont été inculpés pour association de malfaiteurs, trafic intérieur et blanchiment de capitaux, renseigne L'Observateur qui avait révélé l’affaire.