
A mesure que s’approche l’année électorale prévue en 2017, une grande confusion s’installe au sein de la société sénégalaise dans son ensemble, mais plus particulièrement au sein du champ politique. Vivant sous la psychose d’attentats djihadistes, qui ont déjà atteint la France, mais aussi plusieurs pays de la sous-région, particulièrement le Mali et le Burkina-Faso, notre pays vit un véritable maelström d’intolérance alimenté par des provocateurs cherchant à instrumentaliser la foi des croyants, soit pour faire diversion, ou tout simplement à des fins machiavéliques.
C’est donc dire que la crise sociopolitique due à l’inconséquence de notre classe politique, qui rechigne à mettre en œuvre les réformes démocratiques venues à maturité, est l’alliée la plus sûre des groupes terroristes, qui rôdent à nos frontières.

20 Indiens, 12 membres d'équipage de la compagnie Air France, 8 Chinois, 7 Algériens, 6 membres d'une délégation officielle et enfin 5 Sénégalais ont, entre autres, échappé au pire, hier vendredi, à la suite de la prise d'otages perpétrée par des djihadistes au Radisson Blu de Bamako. Un hôtel de 7 étages comportant 190 chambres. Au moment où ils entraient dans le réceptif, renseigne Libération, les 4 terroristes étaient, en effet, enturbannés.
C'est une lapalissade que de dire que le terrorisme est devenu un fléau international qui n'épargne aucun pays. C'est la raison pour laquelle l'ancien ministre de l'intérieur, le Général Mamadou Niang, se dit être totalement en phase avec la démarche entreprise par les autorités sénégalaises.
Samy Amimour, l’un des trois assaillants du Bataclan, a été enterré jeudi, au cimetière de La Courneuve.
Après les conférences, les forums (fora), les débats et les ateliers sur le terrorisme, c’est l’orgie de terreurs. Et de quel type de terreur, s’agit-il ? De la terreur ambulante qui a ensanglanté Paris, affolé les Parisiens, désarçonné le gouvernement de la France et, évidemment, interloqué le monde entier. Après la tétanisation des esprits, l’heure est à l’inventaire des terrifiantes leçons d’un terrorisme qui vire à l’hyperterrorisme.
A l occasion de l installation du nouveau commandant de la zone militaire numéro 3, Antoine Koré, qui va couvrir Fatick, Kaolack et Kaffrine, le chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général de corps d’armées, Mamadou Sow a appelé, ce lundi à Kaolack, les population à plus d engagement pour une lutte efficace contre le terrorisme.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a confirmé, ce lundi, la décision d’interdire le port du voile intégral en passant par la prévention pour lutter contre le terrorisme. Il a, par ailleurs, apporté des précisions sur la publication de nos confrères du journal Jeune Afrique soulignant que « le Sénégal est sur la ligne de mire des terroristes ».
L’identité du kamikaze du Bataclan identifié par les enquêteurs grâce à son doigt coupé est désormais connue : il s’agit d’Ismaël Omar Mostefaï, un homme de 29 ans natif de Courcouronnes, dans l’Essonne, qui vivait ces dernières années dans le quartier de La Madeleine, à Chartres (Eure-et-Loir). L’information a été dévoilée par le député et maire (LR) de Chartres, Jean-Pierre Gorges, et confirmée au Monde par une autre source. Selon nos informations, Ismaël Omar Mostefaï a très probablement séjourné en
« La Résolution 2250 (2015) de l’ONU replace la question de la vulnérabilité des jeunes et la prévention en amont, au cœur du débat sur l’extrémisme violent alors que pour l’instant, les dirigeants de la sous-région semblent beaucoup miser sur des solutions strictement sécuritaires, certes nécessaires mais insuffisantes, rarement durables et à l’issue incertaine», commente le Dr. Bakary Sambe, Coordinateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique, à Dakaractu. 
