Présumé terroriste arrêté à Rufisque imam Sall, un inconnu des «minbar»
Au quartier Cité Gabon de Rufisque, sur une rue passante abritant beaucoup de bâtiments au rez-de-chaussée desquels sont installés des bureaux, rien dans l’ambiance et l’atmosphère ne laissent penser qu’un individu soupçonné d’être de connivence avec des milieux terroristes y a été alpagué. Seulement, l’évocation du nom du sieur Sall fait fuir. Le sujet est tabou. Personne ne veut en parler. Les individus interpelés au niveau du terrain de football Ndiayenne, qui fait face au bureau de l’incriminé, donnent tous leurs langues au chat. La seule chose que l’on accepte de dire, sous le couvert de l’anonymat c’est: «il n’est pas imam ici. Il avait juste loué un espace qui faisait office de bureau, sis au quartier Cité Gabon de Rufisque».
Les Sénégalais s’interrogent. Alors qu’ils étaient convaincus que cela ne pouvait se passer que chez les autres, l’arrestation de 3 imams et de 2 femmes supposés avoir des connexions avec des réseaux terroristes et pour apologie du terrorisme a fini par installer une certaine psychose et confusion au sein des populations. Les populations sénégalaises n’en reviennent pas. La série d’arrestations de personnes supposées avoir des liaisons avec des réseaux terroristes a fini par semer le doute et la confusion chez-elles. En effet, l’arrestation d’Ibrahima Sèye, professeur d’histoire et de géographie au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda, par ailleurs imam d’une mosquée de ladite contrée, le 9 octobre dernier est encore dans la mémoire collective.
Les pays africains rencontrent tous les mêmes problèmes, notamment le manque d’eau, le déficit d’électricité, le terrorisme, etc. Et, la solution à ces maux n’est rien d’autre que le panafricanisme. De l’avis de Manthia Diawara, directeur des Etudes africaines et de l’Institut afro-américaine de l’Université de New York, les dirigeants africains, Macky Sall y compris, ne sont là que pour exister et non pour leur propre peuple. M. Diawara était l’invité de Baye Omar Gueye dans l’émission politique «Objection» de la radio Sud Fm du dimanche 28 juin.
“L'envoi d'un 5e contingent (au Yémen) peut nous créer des problèmes avec nos ennemis potentiels, c'est-à-dire les terroristes”, c'est la conviction du général Mansour Seck, ancien Chef d'Etat major général des armées (Cemga).


Le chef de l’Etat est convaincu que c’est en opposant une véritable résistance aux terroristes qu’on parviendra à faire face à leurs attaques. Présidant hier l’ouverture de la conférence internationale sur Islam et paix, le Président Macky Sall a laissé entendre qu’il n’y a pas de dialogue possible avec les terroristes. Sauf celui de la répression.
Perçu comme un îlot sûr dans un océan d’instabilité, le Sénégal n’est pas néanmoins à l’abri des attaques terroristes vu sa position géographique et les frontières qu’il partage avec des pays qui font face au terrorisme. C’est la conviction du Réseau ouest-africain pour la paix (Wanep)..jpg)
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DAKARACTU.COM En conférence de presse cet après midi, Me El hadj Diouf, leader du PTP, a défendu l’idée de l’envoi de troupe en Arabie Saoudite et ajoutant même que la justice devrait arrêter ceux qui agitent des menaces terroristes en cas d’envoi de soldats en Arabie Saoudite, parce que sapant le moral des troupes et même de la population. « Il n’est pas le premier président à envoyer des troupes à l’étranger. Ce n’est pas une nouveauté, l’Arabie Saoudite est un pays ami et c’est dans le besoin que l’on reconnait ses amis. 