
En 2004, le Président Wade prend une décision qui fait le bonheur des uns et met les autres dans une colère noire. Il augmente les indemnités de certains agents de la Fonction publique (policiers, magistrats etc.). Les enseignants, se sentant lésés dans cette redistribution des richesses, engagent la bataille. Le Cusems est né. Il déstabilise le système éducatif durant toute l’année scolaire. C’était en 2005. Depuis cette date, l’école n’a jamais retrouvé sa stabilité. Le Quotidien revient sur cette lutte. 10 ans après.
Il y a 10 ans, l’école sénégalaise sombrait dans le coma. En médecin, l’Etat multiplie les thérapies pour la sortir de cette situation. En attendant, les Assises de l’éducation et de la formation et le Conseil présidentiel n’ont pas encore réussi à remettre le système éducatif sur les rails.
Le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam a procédé hier, lundi 16 novembre, à l’inauguration du lycée Abdoulaye Fall de Ndande. S’exprimant lors d’une sobre cérémonie, en présence de l’ambassadeur de la France, Jean Felix Paganon, SerigneMbayeThiam a indiqué que «l’éducation constitue le seul levier capable, à long terme, de vaincre l’intolérance et toutes les velléités de destruction du vivre ensemble». 
Les membres de l’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq), en collaboration avec l’International de l’éducation (Ie), ont diagnostiqué, hier, sans complaisance les maux dont souffre le système éducatif. Ils ambitionnent, à l’issue de leur atelier de trois jours, lancé à Dakar, de construire leur vision sur la problématique de la qualité de l’enseignement.
La Cour suprême a rendu public hier, vendredi 6 novembre, sa décision portant annulation de l'arrêté n°3816 du 24 juillet 2014 relatif à l'annulation d’admission des élèves-maîtres par le ministère de l'Education nationale, après 5 mois de formation. L'arrêt dont nous avons obtenu copie indique que «l'admission déclarée des élèves-maitres incriminés ne pouvait être remise en cause, au sens de l'article 5 de la loi du 6 février 1970 modifiée». Statué sur le fond comme sur la forme, le présent arrêt signé par le président de la Chambre administrative, Mouhamadou Diawara, considère "qu'aucun texte, notamment l'arrêté interministériel précité, ne conférait, pour ce concours-ci, au ministère de l'Education nationale, le pouvoir d'annuler les admissions résultant des travaux de la commission de délibération".
Les maladies tropicales négligées touchent 1 milliard de personnes à travers le monde, soit une personne sur 7. Ce qui est troublant, selon les sources de l’OMS, c’est que la moitié des cas recensés se trouve en Afrique. Mais pour relever le défi, il faut couper le mal par la racine. C’est-à-dire promouvoir l’hygiène des mains, boire et utiliser de l’eau potable, laver les crudités à l’eau de javel, lutter contre les fosses septiques et bien d’autres comportements environnementaux. Telle est l’alerte lancée hier, par la directrice des maladies au ministère de la santé et de la prévention lors d’une séance d’informations sur la campagne en cours contre ces maladies.
A l’orée de la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) sous toutes ses formes, le ministre de l’Education nationale enclenche une procédure de nominations tous azimuts d’intendants dans les lycées, notamment à Kaolack. Serigne Mbaye Thiam qui avait renvoyé ses deux plus proches collaborateurs mouillés dans l’affaire de la fraude du Concours de recrutement des élèves maitres (Crem), vient de les nommer intendants. Babacar Thiam (ex chef de cabinet) a été affecté au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack comme intendant.
Le chef de l’Etat Macky Sall invite les Sénégalais à ''cultiver la mystique du travail et du civisme'', de veiller à l’égalité de tous devant la loi, de concilier la liberté et la responsabilité et ''allier l’exercice des droits à l’observance des devoirs citoyens''.
Quoique l’accès à l’éducation pour tous les enfants soit unanimement partagé par les autorités, la société civile comme les acteurs du système, il existe encore une partie de cette frange d’âge dont on parle peu et dont la prise en charge des besoins éducatifs se révèle capitale pour l’atteinte des objectifs d’Ept fixés par la communauté internationale. Il s’agit des enfants en situation de handicap. Au Sénégal, ils bénéficient certes d’un programme dénommé Education inclusive, mais un programme confronté à moult pesanteurs et forces d’inertie. Eclairage sur un sous-secteur qui cherche encore ses repères. 
