La visite du ministre de l’Economie, des finances et du plan en Arabie Saoudite a permis de mobiliser un financement de 52,1 milliards de francs Cfa en faveur de la campagne de commercialisation de l’arachide par la Société nationale des oléagineux du Sénégal (Sonacos). Avec les engagements qui ont été pris en faveur du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le volume des approbations de la Banque islamique de développement (Bid) au Sénégal a atteint 978 milliards de francs Cfa en moins de 6 ans.
SENETOILE NEWS
Sénégal - Marche pour des élections démocratiques et transparentes l’opposition «dialogue» avec la rue
Les partis de l’opposition dite «significative» et les membres du Front “Initiative pour des élections démocratiques“ (Ied) ont battu le macadam hier, vendredi 9 février, à Dakar. A tour de rôle, devant des militants et sympathisants venus nombreux à la marche de protestation, les leaders des différents partis présents ont réclamé des élections démocratiques et transparentes, non sans tirer à boulets rouges sur le régime en place. Après avoir refusé de participer au dialogue politique initié par le gouvernement, à cause d’un «manque de confiance» envers le chef de l’Etat, Macky Sall et son régime, l’opposition dite «radicale» s’est exprimée sur l’essentiel des sujets débattus lors desdites concertations.
Visite du président français Emmanuel Macron au Sénégal - lutte contre l’érosion côtière à saint-louis macron «engage» 26 milliards de fcfa
Dans le cadre de sa visite officielle au Sénégal, le Président français Emmanuel Macron a été accueilli en grande pompe avant-hier, samedi 3 février, dans la ville de Saint-Louis accompagné par le président de la République Macky Sall. Les deux hommes se sont d’abord rendus à Guet-Ndar pour constater de visu les dégâts causés par l’avancée de la mer dans la Langue de barbarie. Face aux populations de Saint-Louis, le Président Macron a annoncé que la France va investir dans la capitale du Nord 15 millions d’Euros, soit près de 26 milliards de francs Cfa pour la protection de l’environnement. En visite à Saint-Louis avant-hier, samedi 3 février, le Président français Emmanuel Macron a annoncé que la France va investir 15 millions d’Euros, soit 26 milliards de francs Cfa pour aider à lutter contre l’érosion côtière qui menace l’ancienne capitale du Sénégal. « Nous avons vu l’érosion côtière, les murs qui tombent, l’activité économique détruite et la ville devant les effets du changement climatique.
Visite du président français Emmanuel Macron au Sénégal - participation du Sénégal à la reconstitution du pme 2 millions de dollars engagés, selon Macky Sall
Lors de la 3ième conférence internationale de reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme), co-présidée par le président français, Emmanuel Macron, et son homologue sénégalais, Macky Sall, le président sénégalais a promis de contribuer, nonobstant les efforts internes pour l’éducation estimés à plus de 25,48% de son budget national, à hauteur de 2 millions de dollars américains. Un engagement pris devant un parterre de chefs d’Etat qui ont effectué le déplacement à Dakar. Le Sénégal ne sera pas en reste dans le concert d’engagements pour la reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme). La promesse a été faite par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a co-présidé la conférence internationale de reconstitution dudit fond hier, vendredi 2 février, avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Sortie contre la gestion des ressources pétrolières et gazières Mor Ngom mitraille Sonko, tas et Abdoul Mbaye
Près de quatre jours après leurs tirs groupés sur la gestion clanique des ressources pétrolières et gazières du pays par le régime du président Macky Sall, la Convergence des cadres républicains (Ccr) de l’Apr apporte la réplique à Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall. Se prononçant en effet sur la sortie de ces trois responsables politiques, le ministre conseiller Mor Ngom de la Ccr a sévèrement mis en garde ces derniers. La «Ccr n’acceptera plus de qui que ce soit des critiques infondées sur la gouvernance politique actuelle du pays et elle ne laissera non plus une petite bande divertir les Sénégalais», a affirmé en point de presse le coordonnateur des cadres républicains.
Procès du maire de Dakar Khalifa Sall, jour 3 la défense plaide la liberté provisoire

Le député-maire de Dakar, Khalifa Sall a introduit hier, vendredi, sa énième demande de mise en liberté provisoire dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar pour laquelle il est en détention préventive, depuis le 7 mars dernier. La requête de la demande de mise en liberté provisoire a été formulée par Me Ciré Clédor Ly alors qu’il faisait sa plaidoirie sur les exceptions de nullité de la procédure et surtout sur la détention qualifiée d’arbitraire du maire de Dakar. Devant le tribunal, la robe noire rappelant plusieurs violations des droits de ses clients et de la défense depuis les enquêtes préliminaires jusqu’à la prise par le juge d’instruction de l’ordonnance de renvoi, a indiqué que le maintien de Khalifa Sall en prison dans ces conditions constituera une détention arbitraire. Sous ce rapport, il a remis à nouveau au président du tribunal un dossier contenant la liste des immeubles mis à la disposition de la justice comme cautionnement. «Dès la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, la détention de Khalifa Sall était devenue arbitraire».
Révélations du procureur sur la tuerie de Boffa-Bayotte «l’attaque a été planifiée et exécutée par et sous les ordres d’un lieutenant d’une faction…»
Le Procureur de la République et le patron des enquêteurs lèvent un pan du mystère qui entourait jusque-là l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. «L’attaque du 06 janvier a été planifiée et exécutée par une personne. L’opération a été menée par des hommes de la localité, sous les ordres d’un lieutenant d'une faction qui s’est déplacé spécialement pour l’exécution de la tâche», a révélé, hier jeudi, le Procureur près le Tribunal de grande instance de Ziguinchor, Alioune Abdoulaye Sylla, lors d’un point de presse conjoint avec la Gendarmerie tenu dans la capitale du Sud. Si la synthèse des informations recueillies a vite mené vers des pistes qui convergent toutes vers des personnes de la localité et vers un cantonnement, le chef de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, le lieutenant-colonel Issa Diack est formel: «des preuves tangibles et avérées attestent de l’implication directe des personnes qui ont été arrêtées…»
Le Pr Mamadou Diouf de l’université Columbia aux États-Unis sur la crise casamançaise «si l’option militaire était gagnante, ...»
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 janvier, le professeur Mamadou Diouf s’est démarqué d’une solution militaire dans le règlement du conflit Casamançais. Analysant la tuerie de Boffa, l’enseignant d’histoire à l’Université Columbia aux États-Unis a invité l’Etat à privilégier « l’opération policière qui est beaucoup moins brutale et prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté afin de ne pas déborder» Le professeur Mamadou Diouf est formel.
Impact de la tuerie de Boffa sur le processus de paix et regain de tension en Casamance la société civile locale calme le jeu

Les responsables de l’Église catholique ne sont pas les seuls à s’inquiéter de la situation qui prévaut actuellement en Casamance, à la suite de la tuerie survenue dans la forêt de Boffa-Bayotte, le samedi 6 janvier dernier. Interpellés hier, lundi 15 janvier, sur les risques de voir les cinq (05) ans d’accalmie remis en cause par la traque des auteurs de cette tuerie lancée par l’armée sénégalaise et la menace d’une reprise des hostilités armées annoncée par «Atika», l’aile combattante du Mfdc dirigée par César Atoute Badiate, les acteurs de la société civile au niveau local sont unanimes pour appeler l’Etat et le Mfdc à la retenue et à la sauvegarde du processus de paix en cours. MME ALIMATOU SOUARÉ, PRÉSIDENTE DE L’ONG KAGAMEN : «On doit tout faire pour éviter que cette situation ne nous ramène à la case de départ»
Commercialisation de l’arachide : la sonacos trouve une graine à 52 milliards
Toubacouta, le village du ‘’refus’’, dans la tourmente
L’étau se resserre sur Toubacouta. Vingt habitants de ce village situé à vol d’oiseau de Boffa-Bayottes, ont été arrêtés. L’interpellation entre dans le cadre de l’enquête et de la recherche des auteurs du massacre du 6 juin ayant fait 14 morts et 7 blessés parmi les exploitants de bois.
Très tôt dans la matinée d’hier, précisément vers 5 h du matin, des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) ont encerclé le village de Toubacouta, dans le cadre d’une opération ‘’particulière’’, pour reprendre les termes du général Cheikh Guèye, Chef d’Etat-major général des armées (Cemga). Sur place, ils ont interpellé 20 habitants du village dont une femme. Parmi les personnes arrêtées et conduites à la gendarmerie de Ziguinchor, figurent 4 jeunes qui, récemment, ont été condamnés à un mois de prison puis libérés dans le cadre de la bataille rangée ayant opposé des membres du Comité inter-villageois de surveillance de la forêt des Bayottes et un groupe de coupeurs de bois. Cette interpellation a été confirmée par Abdou Sané, le président de l’Association des jeunes de Toubacouta.