Quand la Société Générale relève le pari africain
La banque, qui emploie déjà 11.000 salariés dans 18 pays du continent, vise une croissance de 7% de ses activités d'ici 2016, un rythme deux fois supérieur à celui des dernières années.
"La Société Générale aime l'Afrique". Bernardo Sanchez-Incera, directeur général délégué du groupe Société Générale, a choisi un langage affectif pour décrire la relation unissant la banque à l'Afrique. Un continent, a-t-il rappelé, "à l'origine de l'activité de la Société Générale hors de France".
Le Secteur des Télécommunications connaît un boom sans précédent au Sénégal. Si son apport dans le Produit intérieur brut (PIB, 12%) est indéniable, plusieurs zones d'ombre subsistent dans la gestion du secteur aux allures de "mammouth". Dans cet univers où tous les codes sont "cryptés", il est important de savoir qui contrôle véritablement l'activité. L'État a-t-il réellement les moyens sur le plan humain, des textes de loi, de l'infrastructure, de surveiller les opérateurs de la téléphonie ? Le partage des rôles entre opérateurs et régulateurs est-il aussi limpide qu'il ne se donne à voir ? Bref, la question principale : "Qui tire les ficelles ?" garde toute sa pertinence. EnQuête tente d'y répondre, dans ce premier jet d'un dossier qui a été difficile à mener du fait que les langues ne se délient paradoxalement pas dans ce domaine.
Dans moins de trois ans, le président de la République veut que le Sénégal produise tout le riz qu’il consomme. A la veille de la fête de l’indépendance, Macky Sall a réitéré l’objectif du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) qui est de produire «1,6 millions de tonnes» en 2017.
ABIDJAN, Côte d’Ivoire,
Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un financement de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le Programme de promotion du partenariat rizicole dans le Delta (3Prd). Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, la Saed, agissant en qualité de maître d’ouvrage délégué pour le compte de l’Etat du Sénégal, a publié un avis d'appel d’offres ouvert dans le journal «Le soleil» du 16 août 2014 afin de sélectionner une entreprise pour la fourniture et l’installation d’équipements de pompage pour l’aménagement terminal du réseau d’irrigation et de drainage pour la viabilisation de 2.500 hectares dans la zone du Gorom aval.
Après avoir conclu le 13 février dernier l’accord de cession de l’activité trituration de Suneor (ex-Sonacos), détenue majoritairement par le groupe Advens, le géant français de l’agro-alimentaire Sofiproteol réalise une bonne affaire. Cette acquisition permet à Copéol Holding, ex-Novasen, 2ème huilier sénégalais, de sortir la tête de l’eau (8 Mrds de f CFA de pertes sèches à fin 2014 et le rejet de son projet de construction d’une extraction et d’un raffinage dans le port de Kaolack).
Pour les trois prochaines années, il faudrait une enveloppe de 94,334 milliards de francs Cfa, a annoncé le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Le Groupe de la Banque islamique de développement compte parmi les premiers partenaires à répondre à l’appel du Sénégal au Groupe consultatif de Paris des 24 et 25 février 2014.
La mise en œuvre de 19 services bancaires offerts à titre gratuit par les établissements de crédit de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a été respectée par la plupart des banques au Sénégal. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir Mamadou Lamine Camara, directeur national de la Bceao. Il faisait face à la presse avant-hier mercredi 1 avril pour faire le point du système bancaire au Sénégal.