Le député Moustapha Cissé Lô, responsable politique à l’Apr, s’oppose au référendum pour la modification du mandat présidentiel. Aussi propose-t-il deux alternatives: Que Macky Sall démissionne ou qu’il anticipe l’élection présidentielle. A l’en croire, le président de la République est élu pour 7 ans et il doit terminer ce mandat. Il conseille ainsi à son mentor Macky Sall de consulter les Sénégalais pour discuter de la forme du mandat pour le Sénégal (quinquennat ou septennat). « S’il y a un consensus, soutient Moustapha CisséLô sur la Rfm, on n’a pas besoin d’aller au référendum. 

C'est sur sa page Facebook que Oumar Sarr a commenté le départ de Souleymane Ndéné Ndiaye du Parti démocratique sénégalais (Pds). Même si le coordonnateur du Pds estime que le dernier Premier ministre de Me Abdoulaye Wade est libre de quitter le navire bleu, il n'a pas manqué de cracher ses vérités. 

Macky Sall, Chef suprême des forces armées, à l’issue de la prise d’armes à la place de l’Indépendance, a indiqué que la cérémonie de cette année est motivée par la période trouble que traverse le Sénégal. 
Il a par ailleurs noté qu’un défilé civil et militaire sera organisé en 2016 pour magnifier comme on ne l’a jamais fait au Sénégal, la fête de l’Indépendance.

Dans le cadre de sa visite officielle de travail en Arabie Saoudite, le Président Macky Sall a été reçu ce mercredi 1er avril par sa Majesté le Roi Salman qui l’a accueilli en personne à l’aéroport de Ryad. Le Roi Salman, pour saluer le leadership du Président Macky Sall et ses différents succès en Afrique et dans le monde, a tenu à décerner au Président Macky Sall la plus haute distinction de l’Arabie Saoudite, le Wistam, ou décoration Roi Abdel Aziz.

Le Président de la République a reçu en audience plusieurs responsables saoudiens notamment, le ministre des Finances et celui du tourisme.

La réduction du train de vie de l’Etat a été une des assurances données par celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif.  Le candidat Macky Sall, qui avait les yeux rivés sur le fauteuil alors occupé par Wade, avait claironné, au seuil de la Présidentielle, qu'une fois élu à la magistrature suprême, il allait apporter des solutions radicales, notamment sur le train de vie dispendieux du régime Wade.  

C’est dans cette quête de gouvernance économique d’efficacité et d’efficience dans la gestion de la chose publique qu’un budget "d’austérité " a été adopté. Mieux, le sénat sera supprimé aussitôt que Macky accéda au pouvoir.  

Archidiocèse de Dakar                                              Samedi 04 avril 2015 
  

04 AVRIL 2015 A LA CATHEDRALE 

HOMÉLIE DE L’ARCHEVÊQUE DE DAKAR  

Lectures : Gn 1,1-2,2 ; Ex 14,15-15,1a ; Is 55,1-11 ; Rm 6,3b-11 ; Mc 16,1-7 

Chers frères et sœurs en Jésus Christ, 
ALLELUIA ! Sainte et Joyeuse fête de Pâques à vous tous ! Que la lumière du Christ Ressuscité d’entre les morts illumine vos existences, pour vous faire vivre pleinement dans la joie du Dieu Vivant qui nous libère de tout mal. Que la lumière du Christ, que nous avons acclamée au cœur de la nuit, vous apporte la paix du cœur et cette sérénité qui vient de l’assurance que « rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 8,39b). 

La mesure avait été annoncée, son entrée en vigueur est désormais programmée : à partir du 1er mai, le visa payant à l’entrée du Sénégal sera supprimé. Les taxes aéroportuaires vont également être réduites de moitié. Une réponse au marasme qui touche actuellement le secteur du tourisme au pays de la teranga.

« Le visa payant pour l’entrée au Sénégal sera supprimé à compter du 1er mai 2015. La parafiscalité sur les billets d’avion sera réduite de 50% pour baisser le prix du billet. Ces mesures s’ajoutent à la suppression du droit de timbre sur les billets d’avion. » L’annonce faite ce vendredi 3 avril par le président sénégalais Macky Sall vient officialiser les promesses faites ces dernières semaines.

Je suis une jeune femme sénégalaise de 29 ans, atteinte d’un cancer de l’œil. J’ai été opérée une première fois, le 18 janvier 2014, à l’hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar. La tumeur a malheureusement récidivé et est réapparue de manière plus importante et plus critique, d’où l’urgence de mon évacuation sanitaire en France. Grâce à ma famille et aux proches, nous avons pu réunir quatre (04) millions de francs CFA et l'ONG française « Santé sans Passeport », présidée par Jean-Marc Chevallier, a facilité les démarches administratives pour l'obtention de mon visa médical et mon admission au CHU de Nantes.

Acte politique ou simple coïncidence ? En tout cas, le changement intervenu à la tête de la Cour suprême, hier, à l’issue du Haut conseil de la magistrature intrigue.

Car, en nommant Mamadou Badio Camara, en remplacement de Pape Oumar Sakho, admis à faire valoir à la retraite, dans un contexte politico-judiciaire, le pouvoir donne manifestement des arguments aux avocats de Karim Wade-condamné à 6 ans de prison ferme- après qu’ils ont décidé de se pourvoir en cassation, aux fins d’annuler le verdict rendu par la Cour de répression contre l’enrichissement illicite. 

Idrissa Seck ne parle, mais son nom revient avec insistance dans l’entourage de Me Wade pour mener les troupes libérales à la bataille de 2017. Le plan initial qui consistait à utiliser le beffroi Karim Wade pour aller à l’assaut de la forteresse apériste a été contredit par la justice. Le temps est aux calculs. Aux combinaisons. A la realpolitik. Le Pds est pris dans le tourbillon fratricide de la bataille des égos. Beaucoup de responsables se voient khalife à la place de Karim, mais peu ont l’ancrage national ou la « tchatche » indispensable pour aller à la rencontre des électeurs. Les échappées individuelles ne manqueront pas. L’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a, déjà, décidé, de provoquer un clin d’œil du destin en déclarant sa candidature à la prochaine présidentielle et en prenant ses distances avec le Pds. D’autres, sans doute, seront tentés, de jouer leur propre musique. Le temps qui nous sépare de 2017 est donc gros de tous les dangers pour ce parti qui a goûté aux délices du pouvoir et ambitionne de revenir aux affaires dans un délai raisonnable.

  En complétant les dispositions de l’article 28 de la Constitution, l’article LO.113 du Code électoral renvoie non pas précisément aux articles L.57 et L.58 du chapitre 3 relatifs aux conditions d’éligibilité, d’inéligibilité et d’incompatibilité, mais à tout le Titre premier composé de sept (07) chapitres avec au total 112 articles, et consacrant les dispositions communes à l’élection du Président de la République et aux élections des députés, des conseillers départementaux et municipaux. Cela n’est guère fortuit si l’on sait que le chapitre premier traite du corps électoral tandis que le chapitre 2 est consacré  aux listes électorales, d’une part les conditions d’inscription sur les listes électorales (section1), et d’autre part, l’établissement et la révision des listes électorales (section 2) comportant, en particulier, les conditions de radiation spécifiées par décret (cf. art. R.34).  

C'est une information livrée par nos confrères de la RFM. Des ministres du Président Macky Sall n'ont toujours pas déposé leur déclaration de patrimoine à l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). La radio du Groupe futurs médias annonce que les membres de l'équipe dirigée par Mahammad Dionne ne sont pas les seuls à traîner les pieds. 

Il fallait s'y attendre. Me Souleymane Ndéné Ndiaye quitte le Parti démocratique sénégalais (Pds). Au téléphone de RFM, l'ancien Premier ministre a officialisé la fin de son long compagnonnage avec le parti de Me Abdoulaye Wade qui a désigné Karim Wade, en prison depuis avril 2013, pour enrichissement illicite présumé, comme son candidat pour la prochaine Présidentielle prévue en février 2017. L'ex-maire de Guinguineo, qui a ouvertement critiqué le mode de désignation du fils de l'ancien président de la République et qui a toujours juré qu'il ne se mettra jamais derrière « ce gosse », a déclaré sa candidature pour faire face à son ami Macky Sall en 2017. 

Pour une personnalité spéciale jugée par une juridiction spéciale, ce procès de Karim Wade et Cie ne pouvait être qu’historique tout comme la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). L’ancien ministre et fils de Abdoulaye Wade a été condamné le 23 mars à 6 ans de prison ferme et à plus de 138 milliards de F Cfa.