Même si pendant plusieurs décennies elles n'ont pas encore eu de réponse favorable à leur demande, les populations de Nganda, localité située à environs une trentaine de kilomètres en bordure de la frontière avec la Gambie, ne désespèrent pas de réclamer la réhabilitation de la bretelle séparant leur commune à la ville de Kaffrine. D'une distance approximative de 33 Kms, cette route est devenue depuis le week-end dernier une affaire de parlementaires.

Le second vice-président à l’Assemblée nationale Moustapha Cissé Lô qui était en déplacement dans cette localité, Samedi dernier, lors de la finale « Navétane » parrainée pr le secrétaire général Adjoint du parlement sénégalais Baye Niasse Cissé, a pris l’engagement de porter le débat  à l’Assemblée nationale.

Les transporteurs routiers du Sénégal observent un mouvement de grève par le boycott de la route qui relie le nord au sud du Sénégal via la Gambie appelée la transgambienne. Cette colère est motivée par l'obligation qui leur est faite de ne faire des transactions commerciales que par la monnaie CFA en lieu et place de la monnaie locale. Ces chauffeurs qui n'entendent point se laisser faire, déclarent que les gambiens abusent de la devise du CFA pour se faire une santé financière.

Partout où il est passé dans le département de Bambey, ce week-end, Mor Ngom, responsable politique à l’Alliance pour la république (Apr) par ailleurs ministre de l’Environnement et du développement durable, à a été accueilli par un chapelet de doléances.  En visite aux militants et chefs religieux du département,  il a eu droit aux complaintes relatives au bitumage des pistes de production Bambey- Gawane-Thieytou- Dinguiraye- Route Nationale 2, mais aussi de l’axe Bambey Baba garage Mekhe.

Au niveau de la commune de Bambey, première étape de la tournée de Mor Ngom, responsable politique Apr et ministre de l’Environnement et du développement durable, à Gawane en passant par Darou Khoudoss , Dinguiraye, Walo puis Thieytou, entre autres, les populations n’ont pas manqué de poser leurs problèmes.

La paix en Casamance est proche, plus que proche. Mais elle est fragile et nécessite des prières des musulmans et chrétiens et a besoin d’être accompagnée par des projets de développement. C’est la conviction de religieux musulmans et chrétiens réunis à Simbandi Balante lors de la célébration de l’an trois de l’intronisation du Khalife général du Balantacounda.

En 1992, au milieu des années les plus meurtrières de la crise casamançaise, le Pape Jean Paul II, alors en visite au Sénégal, déclarait, au stade Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor que «La paix est un don de Dieu, mais elle ne saurait se réaliser sans la contribution de l’homme». C’est ce qu’ont compris des religieux musulmans et chrétiens, notamment de la région méridionale du Sénégal en proie à une rébellion armée depuis 1982. 

Mor Sène de Rewmi, le parti d’Idrissa Seck, a été élu vendredi président du conseil régional de Thiès (Ouest), avec 38 voix, contre 29 voix pour son concurrent, le socialiste Jean-Baptiste Ndione.

Le candidat de Rewmi est passé à l’issue du second tour. Six candidats étaient en lice au premier tour, pour remplacer Idrissa Camara, qui est décédé en octobre dernier.

Les candidats au premier tour sont Serigne Mbacké Ndiaye (PDS), Mor Sène (Rewmi), Serigne Babacar Diop (indépendant), Hélène Tine (indépendante), Aymerou Gningue (APR), et Jean-Baptiste Ndione (PS).

Le Parti démocratique sénégalais a battu le macadam samedi, à Dagana. Cette grande marche qui a réuni beaucoup de «fils du Waalo» pour la libération surtout de Aïda Ndiongue a été mise à profit par le coordonnateur national du Pds, Oumar Sarr, pour exiger la libération de tous les responsables libéraux emprisonnés à ce jour. Très en verve, M. Sarr s’est indigné de l’arrestation «arbitraire» de l’ex-sénatrice libérale qui, comme Karim Wade, Aziz Diop et bien d’autres Libéraux, sont «injustement gardés» dans les liens de la détention pour des raisons «purement politiciennes». 

Leur rêve et sans doute aussi leur vœu le plus cher c’est que l’or enfoui en quantité sous la rocaille à leur pied et qui fait rêver et courir tant de monde vers leurs contrées, jusque là oubliées entre les collines sacrées de leurs aïeux et la luxuriance des forêts encore vierges des limites septentrionales des contreforts du Fouta Djallon ; que cet or ne devienne, pour eux, un cauchemar. Un don des dieux qui risque de virer au calvaire pour devenir, hélas, une sorte de malédiction comme c’est souvent le cas pour ces peuples nombreux sur la planète  que la Nature a dotés de si riches ressources mais qui n’en tirent que larmes et sang, guerre et misère… Eux, ce sont plus de 113.733 âmes à vivre dans la nouvelle région de Kédougou (statistiques de 2006, recueillies sur la zone alors simple département qui, avec ses 16.896 km2 comptait avec une faible densité de 7 hbts / km²) et « où le mode d’habitat est très éclaté avec des villages faiblement peuplés  et éparpillés», comme l’indique un expert du Laboratoire de recherches et d’études de la Paupérisation et des transformations sociales de l’Ifan de l’Université Cheikh Anta Diop de  Dakar. 

DAKARACTU.COM L’équipe menée par le préfet de Dakar, en compagnie des forces de la gendarmerie et des volontaires de la ville, ont ce samedi matin effectué une descente à Mermoz où ils ont démoli des cantines au niveau du site abritant les logements des universitaires. Cette opération qui entre dans le cadre du désengorgement de la capitale sénégalaise, est aussi et surtout, selon une source proche du dossier, une réponse de l’Etat au troisième point de la plateforme revendicative des enseignants du (SAES) syndicat autonome des enseignants  du supérieur à qui appartient ledit site.