En 2013, Keur Massar, Guinaw Rail et Grand-Yoff ont été classées comme les zones les plus criminogènes de la capitale ; même si ces localités ne détiennent pas le monopole de la violence qui règne en maître dans la banlieue dakaroise. Meurtres, menaces à ascendants, agressions avec armes blanches, vols à l’arrachée, viol... continuent de rythmer le quotidien des populations qui demandent, entre autres, plus de présence policière, de l'éclairage public et des mesures hardies pour régler la question du chômage et du désœuvrement. Qu'est-ce qui explique la persistance de la violence ? Existe-t-il des solutions ? Quel est la part de responsabilité de l'État ? EnQuête tente d'apporter des réponses à ces interrogations, en donnant la parole à des autorités policières et des spécialistes de la question. Le témoignages de victimes et auteurs de ces violences apportent aussi un éclairage nouveau.
Contrôle des lieux de privation de liberté : L’ONLP veut se libérer de la tutelle
L’Observatoire national des lieux de privation de liberté a réclamé hier, son détachement du ministère de la Justice, pour plus d’indépendance dans l’exercice de sa mission. La recommandation a été faite lors d’un atelier de partage et de vulgarisation des recommandations du sous comité pour la prévention des tortures en milieu carcéral.
L’Observatoire national des lieux de privation de liberté aspire à plus d’indépendance dans son travail. En effet, en collaboration avec le Haut commissariat des Nations unies au droit de l’homme, ils ont remis hier, au ministre de la Justice, Garde des sceaux, un rapport portant sur des recommandations du sous comité pour la prévention de la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants.