Maison d'arrêt et de correction de Diourbel: Serigne Assane Mbacké reçoit la visite de responsables du Front patriotique
Une délégation du Front patriotique pour la défense de la république (FPDR, coalition de l'opposition) et du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) a rendu visite, vendredi, à Serigne Assane Mbacké détenu à la Maison d’arrêt de correction (MAC) de Diourbel au motif de son implication supposée dans l’incendie de la maison du député Moustapha Cissé Lô.
''Nous étions venus rendre visite à Serigne Assane Mbacké qui est détenu de façon très rocambolesque, injuste dans cette prison de Diourbel'', a notamment déploré le coordonnateur du FPDR, Mamadou Diop Decroix. Il était accompagné du coordonnateur du PDS, Oumar Sarr et de certains responsables libéraux de la région.
L’ex-Sénatrice libérale Aïda Ndiongue et ses co-prévenus ont vu le Parquet s’opposer à leur demande de mise en liberté provisoire. Devant la défense qui brandissait les 20 milliards de Aïda Ndiongue saisis par le juge d’instruction comme gage de la liberté provisoire de ses clients, le Parquet soutient que ce montant ne constitue pas une caution.
La société se trouve dans la tourmente depuis quelques années. Elle est dans l'incapacité de retrouver l’équilibre financier malgré la capacité managériale et les efforts du groupe ADVENS. 
Le chef de l'Etat a décidé d'élever aujourd'hui au grade de Grand officier de l'ordre national du Lion les anciens présidents de l'Assemblée nationale, Pape Diop, Mamadou Seck et Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, et les anciens Premiers ministres, Habib Thiam et Souleymane Ndéné Ndiaye. Au cours de la même cérémonie, seront élevés aussi au garde de Commandeur de l'ordre national du Lion, l'ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, Me Mbaye Jacques Diop, la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall et l'artiste sculpteur Ousmane Sow.
Encore un énième report pour les procès contre Aïda Diongue, l’ex-sénatrice libérale et co-accusés, poursuivis pour détournement de deniers public, et Pape Alboury Ndao, du nom de l’expert commis par la Commission d’instruction de la Crei, accusé de faux et usage de faux par Karim Wade. Ces deux procès qui devaient se tenir au tribunal hier, jeudi, sont finalement renvoyés au 9 avril prochain.
La sortie médiatique du frangin de la Première Dame clouant au pilori le régime au premier chef le Président de la République a véritablement secoué la République. En atteste, cette réplique spontanée du ministre Mame M'baye Niang, lequel a qualifié de "maître-chanteur" entre autres sobriquets, l'auteur des "tomahawk" Ibrahima Faye (frère de la Première Dame).
Au lendemain de leur condamnation par défaut à 10 ans de prison assortis d'une amende de plus de 138 milliards à payer à l'Etat du Sénégal, la Cour de répression de l'enrichissement illicite ne s'est pas fait prier pour aller à leurs trousses. 
Sans surprise et en clair, Karim Meïssa Wade sera le candidat du Pds lors de la prochaine Présidentielle.
La promotion de la bonne gouvernance, clamée urbi et orbi par l’actuel chef de l’Etat au lendemain de son accession à la magistrature suprême le 25 mars 2012, est-elle devenue une réalité effective après trois années d’exercice du pouvoir, sous la dictée de Macky Sall ? En tout cas, pour certains acteurs de la scène politico-sociale comme Birahim Seck du Forum civil, Moussa Sarr de la Ld et Joe Diop de Yoonu Askan wi, les avis sont presque unanimes. Les efforts de Macky Sall et son régime dans ce domaine se limitent seulement sur le plan théorique. Autrement dit, dans la mise en place des textes visant à mettre fin aux mauvaises pratiques dans la gestion des deniers publics.
Un fait inédit a été constaté, hier, avant l'arrivée dans la salle d'audience des juges de la Crei. Selon des sources dignes de foi, les journalistes étrangers, qui étaient dans la salle détenaient, par-devers eux, la sentence que le juge Henry Grégoire Diop allait prononcer contre Karim Wade et de ses co-accusés. A en croire Pape Ndiaye, journaliste et chroniqueur judiciaire de Walf Quotidien : "Ce qui s'est passé, c'est vraiment déplorable.
L'interview qu'Ibrahima Faye frère de la première Dame a accordée au journal "L'Observateur" a fait l'effet d'une bombe au sein de la famille présidentielle. Le beau-frère de Macky Sall a pris fait et cause pour Karim Wade qui selon lui, ne devrait pas être le seul à rendre compte. Il a dénoncé la CREI qui à son avis, viole les droits humains et s'est posé des questions sur le patrimoine immense du président Sall.