Sénégal - Choqué par l'attitude de "Charlie Hebdo", Imam Mbaye Niang condamne la présence de Macky Sall à la marche de Paris
Imam Mbaye Niang se dit choqué par l'attitude du journal satirique français "Charlie Hebdo" qui continue de caricaturer le Prophète Mouhamed (PSL). D'après le député sénégalais, cela dépasse la provocation. "C'est une agression et c'est inhumain et barbare. Quelqu'un qui se veut civilisé doit tenir compte de la croyance de deux milliards d'individus. On ne doit pas, au nom de la liberté d'expression, dire ce que l'on veut. Ces gens-là (journalistes de Charlie Hebdo) sont des barbares. Ils devaient être marginalisés. Ils n'ont aucun respect pour l'Islam", dit-il au téléphone de RFM. Le secrétaire général du Mouvement de la réforme pour le développement social (MRDS) a en outre dénoncé la présence de Macky Sall à Paris lors de la marche républicaine contre les attentats perpétrés la semaine dernière sur le sol français. Pour lui, aucun musulman ne devait prendre part à cette manifestation.
Rien ne va plus entre Mankeur Ndiaye et son directeur des Sénégalais de l’Extérieur. A l’origine de cette brouille, les nombreuses erreurs de Sory Kaba dans la gestion de certains dossiers sensibles de nos compatriotes établis à l’Etranger, renseigne Libération.
En marge d'une marche silencieuse organisée ce dimanche à Conakry en soutien à Charlie Hebdo, le président Alpha Condé a fait des témoignages troublants dans les locaux de la représentation française située au centre de Conakry.
Les habitués du prétoire de Dakar le connaissent et reconnaissent en lui des qualités certaines. Du lot des "jeunes loups aux dents longues" du barreau de Dakar, Me Bocar Arfang N'dao, qui comptabilise une décennie de pratique, est la personne indiquée pour parler de ce qu'il est convenu d'appeler les "affaires Petro Tim et ArcelorMittal". Ce, pour avoir eu à participer à des négociations relatives à des blocs de pétrole aussi bien sous nos cieux qu'au Gabon entre autres. Interview à bâtons rompus!
Le collectif des victimes de l'agence Agir Immo vient de gagner la première manche de la partie qui l'oppose à celui qu'il considère comme son "bourreau", nous voulons nommer Abdoulaye Youssou Diagne. En effet, ce dernier, qui avait bénéficié d'une mise en liberté provisoire malgré le millier de plaintes (vous n'avez pas la berlue) a été finalement écroué par le Parquet de Dakar.
Il semble que les choses commencent à s’accélérer pour le procès de Karim Wade. Alors que les 5 premiers témoins des sociétés média, évaluées dans le patrimoine de l'ancien ministre d'Etat, ont fait presque 2 mois d’audition à eux seuls, hier ce sont quatre témoins qui ont eu à défiler devant la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour s’expliquer sur les sociétés immobilières évaluées soit dans le patrimoine de Karim ou de Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi, son principal co-accusé. Il faut dire que les choses vont désormais comme l’a longtemps revendiqué la partie civile. Pour preuve, l’heure de l’ouverture de l’audience a été changée. Désormais elle démarre à 9 heures avec 1 heure et demie de pause au lieu de 2 heures et se termine à 18 heures.
Après Tahibou Ndiaye, Ibrahima Wade, c’est l’ancien ministre de l’Economie et des Finances qui confirme la violation des règles administratives par l’interventionnisme du Président Wade. Abdoulaye Diop avoue, en effet, dans le cadre de l’attribution de terrains, que la légalité a été «souvent sacrifiée» au nom de l’efficacité. 
Noël Dieng, est libre depuis des semaines et en toute discrétion. Cet homme avait été écroué pour des faits gravissimes qui mettaient en cause plusieurs administrations et institutions dont il avait utilisé frauduleusement les cachets et autres papiers pour faire de fausses demandes de visas. Ce garçon qui bénéficie de la grâce des Dieux judiciaires a bénéficié de l’article 127 du code pénal qui stipule que si après 6 mois de préventive, suivant le mandat de dépôt, le prévenu n’a pas été présenté au juge d’instruction, il est libérable de fait. Donc, la libération de Noël Dieng n’a rien d’illégal, mais elle appelle à une jurisprudence dont devraient se saisir tous les avocats dakarois qui ont des centaines de clients dans le même cas de figure.
La polémique sur la déclaration de patrimoine, rendue obligatoire par la loi instituant l’Ofnac pour les ministres et directeurs généraux de sociétés publics, n’est apparemment pas encore à son épilogue. Quelques jours après l’expiration de la date butoir pour les assujettis, certains d’entre eux n’ont pas toujours sacrifié à l’obligation auprès de l’Ofnac. Suffisant pour le camp présidentiel et l’opposition rament à contre courant. Si ainsi pour Youssou Touré, secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation, l’exercice nécessite du temps et une préparation, pour Alioune Sow, ancien ministre libéral, ceux qui ne l’ont pas encore fait devraient démissionner. 