Kédougou : Les handicapés sollicitent le soutien des compagnies minières
A Kédougou, les handicapés essaient de se battre pour bénéficier d’une discrimination positive. En refusant la fatalité qui leur aurait condamné à tendre la main, ils essaient de se donner un autre destin en comptant sur leur profession. Diélaniou Bâ, qui a perdu l’usage des ses membres inférieurs depuis le bas âge, essaie de mener ce combat pour pousser les compagnies minières à offrir des parts de marché aux personnes souffrant de handicap.

Il a fait chaud hier à Cambérène. Les populations se sont farouchement opposées à la démolition des maisons construites sur la voie publique. Sans l’appui de la police, le maire de la localité, Mame Amadou Samba, a dû renoncer à cette opération, mais promet de revenir avant l’Appel des Layènes prévu dans quinze jours.
La population de la Commune de Doumnga Lao, dans le département de Podor, risque de connaitre un soulèvement. A l’origine, le maire Keysi Bousso, Administrateur du Grand Théâtre de Dakar, est accusé d’avoir retiré une somme de 12 millions de F CFA, sans la délibération du conseil communal, ni l’aval du sous-préfet. D’ailleurs, depuis les élections locales de juin 2014, ni le budget de 2014, ni celui de 2015 n’ont été votés. Le motif avancé par le maire de doumnga Lao, joint par le correspondant de seneweb, serait que, « le village de Siwalbé avait besoin de l’eau », ainsi, il a décaissé 7 millions pour régler ce problème d’urgence et d’autres cas d’ordre social aussi. Le maire accuse l’opposition de vouloir saboter son travail.

Des délinquants ont dévalisé, dans la nuit du 30 avril au 1ier mai 2015 et aux environs de trois heures du matin, une boutique située en plein cœur de la station balnéaire, emportant avec eux plusieurs millions de francs. 

Les démons de la violence sont-ils en train de ressurgir au niveau du village de Mahmouda-Chérif, situé dans l’arrondissement de Kataba1 ? En tout cas, après l’assassinat de Chérif Néma Aïdara qui était chargé de la gestion de la paix en Casamance par des éléments armés, c’est aujourd’hui un contentieux à fort relent religieux qui a débouché sur de violents affrontements entre les populations de cette cité religieuse, divisées en deux camps. Lesquels affrontements ont occasionné une quinzaine de blessés dont 6 graves.
Célébrée pour la première fois à Kédougou, la Journée mondiale de la sage-femme a été l’occasion de mettre un focus sur la mortalité maternelle qui est de 1 611 décès par 100 mille naissances vivantes dans la région. Ces décès élevés ont fait l’objet d’un panel, tout comme les conditions difficiles de travail des sages-femmes. En effet, en plus de l’exiguïté des maternités et un plateau technique au rabais, ces sages-femmes sont confrontées à un manque terrible de matériels d’accouchement, notamment au centre de santé de Kédougou où la maternité est une «honte».
Lancées samedi dernier sur l’esplanade du quartier Thiawlène dans la commune de Rufisque-Est, les Assises dites de Rufisque dont l’objectif reste, selon ses initiateurs, d’esquisser un plan de développement durable de la ville pour les vingt prochaines années, n’agréent nullement certains acteurs de la ville. Et pour cause, les critiques fusent aussi bien sur les réseaux sociaux, à travers le «Groupe wakh sa khalaat» qu’au niveau des politiques et de la société civile.
De mémoire des détenteurs de l’histoire de cette bourgade-carrefour, jamais un natif de la localité n’avait bénéficié d’un accueil aussi populaire par des populations qui se sont positionnées sur plusieurs kilomètres pour faire rentrer leur fils et lui témoigner leur attachement. Occasion pour lui d’appeler aux inscriptions sur les listes électorales et de combler les élèves du Collège.