Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

06
Sam, Déc
SENETOILE NEWS

SENETOILE NEWS

Sénégal   « Le mandat en cours du président de la République connaitra son terme en 2019 ». Voilà le grand enseignement issu de la déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui se prononçait hier, mardi 16 février, sur l’Avis du Conseil constitutionnel relatif à son projet de révision constitutionnelle. Refusant de ramer à contre-courant de ce qu’il a appelé Décision du Conseil constitutionnel, et contre l’avis de presque tous les constitutionnalistes qui ont attesté urbi et orbi que l’avis des Cinq Sages ne le liait pas, Macky Sall a choisi de « tronquer» son engagement de réduire le mandat en cours et de boucler son septennat. Non sans fixer la date du référendum (enfin retenue pour le 20 mars prochain) et d’inviter les Sénégalais à voter Oui à ladite consultation populaire.

Parmi la pluie de réaction suite à l'annonce de l'avis du Conseil constitutionnel, le coordonnateur du M23 a donné sa lecture de la décision du président de la République. Mamadou Mbodj se dit déçu de voire que Macky Sall n'a pas tenu sa promesse de campagne. "Je suis déçu de constater que le "wax waxeet" triomphe encore. Désolé de voir que le Président n'a pu se hisser à la hauteur des attentes historiques, c'est-à-dire mettre le pays à un niveau de démocratie d'exception au niveau de l'Afrique. Parce qu'un pays où le Président réduit son mandat, c'est quand même, important. Et ce n'est pas le cas", martèle-t-il. 

Aly Daouda Silate Kâ dénonce la gestion de l’Apr de Linguère par Aly Ngouille Ndiaye. Ce membre de la Convergence des cadres républicains (Ccr) alerte également sur des pratiques de gestion en cours similaires à celles qui avaient été à l’origine des sanctions contre le régime de Wade.

mardi, 16 février 2016 00:00

TOUS DES BINATIONAUX !

default

   L’identité est meurtrière, si l’on en croit à Amine Malouf. Pourtant, c’est le débat politique, voire politicienne au Sénégal, depuis que les avocats de Karim Wade ont saisi la justice hexagonale, en raison de la nationalité française de l’ancien ministre d’Etat sous Abdoulaye Wade.   

Pis, Me Seydou Diagne aurait même commis une «bourde de langage», selon son collègue Me El Hadji Amadou Sall en déclarant que l’ancien Chef d’Etat du Sénégal, Me Wade, aurait la nationalité française pendant tout le temps qu’il a exercé les fonctions du président de la République du Sénégal (19 mars 2000 au 25 mars 2012). Une sortie qui a déclenché un débat stérile, inutile et dangereux dans le seul but de divertir les Sénégalais et de les détourner des questions urgentes. 
 
Nous ne sommes pas en train de dire que ce ne serait pas extrêmement grave si un tel fait s’est avéré. Loin de là ! Toutefois, soyons quand même plus conséquents avec nous-mêmes. Combien de ministres, de directeurs généraux disposeraient de nationalités française, allemande, américaine dans notre pays ? 

Sénégal   Macky Sall va-t-il se lier ou ramer à contrecourant de l’avis du Conseil constitutionnel ? Voilà l’interrogation qui turlupine le citoyen lambda, la classe politique et les Sénégalais tout court. Au lendemain de la réception de l’avis du Conseil constitutionnel concernant le projet de révision constitutionnelle,  le président de la République a décidé en effet de s’adresser aux Sénégalais, ce mardi 16 février, à 20h, par le biais d’une…déclaration. Le Sénégal qui retient son souffle se demande avec quelle sauce Macky Sall va mâtiner pour de bon son engagement de réduction du mandat présidentiel de 07 à 05 ans. Et sceller définitivement l’organisation de la présidentielle en 2017 ou…2019.  

default

Me El hadji Amadou Sall a fait savoir que Karim Wade renoncera à sa nationalité française pour être candidat à la Présidentielle comme le dispose la Constitution sénégalaise. 
«La constitution du Sénégal dit que pour le dépôt de dossier de candidature, il faut une simple déclaration sur l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise. C’est ça la loi et il (Karim Wade) le fera le moment venu », a fait savoir l’avocat et responsable du Parti démocratique sénégalais lors de l’émission Grand Jury sur la Rfm. 

Actuelle membre de l'Alliance pour la République (Apr), Awa Ndiaye dit qu'elle porte Abdoulaye Wade dans son cœur et cela, personne ne peut le changer. «J'ai été très proche de Wade. Je le suis toujours. C'est quelqu'un pour qui j'ai énormément de respect et d'affection. 

Sénégal   Après deux mois de suspension, le procès de l’ex-président du Tchad, Hissène Habré, devant les Chambres africaines extraordinaires (Cae),  pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture, reprend ce jour, lundi 08 février 2016. Cette fois, ce sera au tour des avocats des parties civiles, du Parquet général et de la défense de faire leurs plaidoiries, dans un procès qui cristallise toutes les attentions pour moult raisons.  

Hissène Habré, l’ancien homme fort du Tchad (1982-1990), jugé au Sénégal pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, revient à la barre après deux mois de suspension de son procès. 
default

Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar, a dépêché hier une délégation pour rendre visite au khalife général des mourides. Conduite par l’évêque de Thiès, la délégation a été reçue jeudi soir à Keur Nganda où séjourne depuis quelque temps Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. L’Eglise a dit sa douleur et partagé avec la communauté mouride la peine qui l’affecte depuis que JA a publié une caricature du fondateur du mouridisme.

Cheikh Anta Diop est parti avec son vœu de voir l’Afrique unie dans le cadre d’un Etat fédéral. Cependant, cet aspect peut être considéré comme la face visible de l’iceberg, car aujourd’hui l’œuvre du savant est quasi-inconnue du grand public. 30 ans après sa mort, Le Quotidien a donné la parole à certains de ceux qui l’ont pratiqué afin de donner des pistes qui pourraient transformer les rêves de l’Egyptologue en réalité.