SENETOILE NEWS
Réduction du mandat présidentiel en cours Macky obéit aux cinq sages
« Le mandat en cours du président de la République connaitra son terme en 2019 ». Voilà le grand enseignement issu de la déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui se prononçait hier, mardi 16 février, sur l’Avis du Conseil constitutionnel relatif à son projet de révision constitutionnelle. Refusant de ramer à contre-courant de ce qu’il a appelé Décision du Conseil constitutionnel, et contre l’avis de presque tous les constitutionnalistes qui ont attesté urbi et orbi que l’avis des Cinq Sages ne le liait pas, Macky Sall a choisi de « tronquer» son engagement de réduire le mandat en cours et de boucler son septennat. Non sans fixer la date du référendum (enfin retenue pour le 20 mars prochain) et d’inviter les Sénégalais à voter Oui à ladite consultation populaire.
Mamadou Mbodj : "Je suis déçu de constater que le "wax waxeet" triomphe encore"
Parmi la pluie de réaction suite à l'annonce de l'avis du Conseil constitutionnel, le coordonnateur du M23 a donné sa lecture de la décision du président de la République. Mamadou Mbodj se dit déçu de voire que Macky Sall n'a pas tenu sa promesse de campagne. "Je suis déçu de constater que le "wax waxeet" triomphe encore. Désolé de voir que le Président n'a pu se hisser à la hauteur des attentes historiques, c'est-à-dire mettre le pays à un niveau de démocratie d'exception au niveau de l'Afrique. Parce qu'un pays où le Président réduit son mandat, c'est quand même, important. Et ce n'est pas le cas", martèle-t-il.
Aly Daouda Silate Kâ, membre de la Ccr : «Certains sont en train de reprendre les dérives de l’ancien régime»
Aly Daouda Silate Kâ dénonce la gestion de l’Apr de Linguère par Aly Ngouille Ndiaye. Ce membre de la Convergence des cadres républicains (Ccr) alerte également sur des pratiques de gestion en cours similaires à celles qui avaient été à l’origine des sanctions contre le régime de Wade.
TOUS DES BINATIONAUX !
L’identité est meurtrière, si l’on en croit à Amine Malouf. Pourtant, c’est le débat politique, voire politicienne au Sénégal, depuis que les avocats de Karim Wade ont saisi la justice hexagonale, en raison de la nationalité française de l’ancien ministre d’Etat sous Abdoulaye Wade.
Déclaration de Macky Sall sur l’avis du conseil constitutionnel, ce mardi le Sénégal retient son souffle
Macky Sall va-t-il se lier ou ramer à contrecourant de l’avis du Conseil constitutionnel ? Voilà l’interrogation qui turlupine le citoyen lambda, la classe politique et les Sénégalais tout court. Au lendemain de la réception de l’avis du Conseil constitutionnel concernant le projet de révision constitutionnelle, le président de la République a décidé en effet de s’adresser aux Sénégalais, ce mardi 16 février, à 20h, par le biais d’une…déclaration. Le Sénégal qui retient son souffle se demande avec quelle sauce Macky Sall va mâtiner pour de bon son engagement de réduction du mandat présidentiel de 07 à 05 ans. Et sceller définitivement l’organisation de la présidentielle en 2017 ou…2019.
Me El Hadji Amadou Sall: « Karim Wade renoncera à sa nationalité française...»
Me El hadji Amadou Sall a fait savoir que Karim Wade renoncera à sa nationalité française pour être candidat à la Présidentielle comme le dispose la Constitution sénégalaise.
«La constitution du Sénégal dit que pour le dépôt de dossier de candidature, il faut une simple déclaration sur l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise. C’est ça la loi et il (Karim Wade) le fera le moment venu », a fait savoir l’avocat et responsable du Parti démocratique sénégalais lors de l’émission Grand Jury sur la Rfm.
Awa Ndiaye: « Je suis et resterai Wadiste... »
Actuelle membre de l'Alliance pour la République (Apr), Awa Ndiaye dit qu'elle porte Abdoulaye Wade dans son cœur et cela, personne ne peut le changer. «J'ai été très proche de Wade. Je le suis toujours. C'est quelqu'un pour qui j'ai énormément de respect et d'affection.
Reprise du procès de l’ancien chef de l’État tchadien, ce lundi Habre, acte II
Après deux mois de suspension, le procès de l’ex-président du Tchad, Hissène Habré, devant les Chambres africaines extraordinaires (Cae), pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture, reprend ce jour, lundi 08 février 2016. Cette fois, ce sera au tour des avocats des parties civiles, du Parquet général et de la défense de faire leurs plaidoiries, dans un procès qui cristallise toutes les attentions pour moult raisons.
Réactions à la caricature de Serigne Touba par JA à Keur Nganda : L’Eglise et le Koweït partagent la douleur avec le khalife
Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar, a dépêché hier une délégation pour rendre visite au khalife général des mourides. Conduite par l’évêque de Thiès, la délégation a été reçue jeudi soir à Keur Nganda où séjourne depuis quelque temps Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. L’Eglise a dit sa douleur et partagé avec la communauté mouride la peine qui l’affecte depuis que JA a publié une caricature du fondateur du mouridisme.
30 ans après sa mort : Le combat de Cheikh Anta Diop continue
Cheikh Anta Diop est parti avec son vœu de voir l’Afrique unie dans le cadre d’un Etat fédéral. Cependant, cet aspect peut être considéré comme la face visible de l’iceberg, car aujourd’hui l’œuvre du savant est quasi-inconnue du grand public. 30 ans après sa mort, Le Quotidien a donné la parole à certains de ceux qui l’ont pratiqué afin de donner des pistes qui pourraient transformer les rêves de l’Egyptologue en réalité.