Célébration 135ème Appel de Seydina Limamou Laye : Cambérène et Ngor baignent dans la ferveur
Ouvert à Cambérène et Ngor hier, le 135ème anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou Laye est un moment de recueillement pour les fidèles.
Les ruelles de Cambéréne explosent. Guidés par leur foi, les fidèles slaloment entre les véhicules pour rejoindre le mausolée de Seydina Issa Laye, fils aîné de Seydina Limamou Laye, fondateur de la confrérie qui a dédié sa vie à l’exaltation divine. Cette étape marque le début de l’Appel qui prend fin aujourd’hui. Sous une tente, la foule épaisse, compacte savoure cet instant de piété. L’embouteillage devient monstre. Les 4X4 se succèdent. Yeux écarquillés, les handicapés poussent leurs fauteuils roulants dans ce joli désordre. Les femmes réajustent leurs voiles verts. Cambéréne est couvert d’un nuage d’allégresse.
La vie d’un prophète n’est jamais un long fleuve tranquille. Et Seydina Limamou Laye en constitue une preuve. De son entourage à son peuple en passant par l’autorité coloniale, Baye Laye a dû faire face à toutes sortes de déviations dans son chemin. Dès les premières heures du 135ème anniversaire de son Appel, Le Quotidien vous dresse le parcours parsemé d’embûches du saint-homme. Le Mahdi pour les layènes.
Le concert de l’artiste belge d’origine rwandaise Stromae, mercredi soir au pied du Monument de la Renaissance africaine, à Dakar, n’a pas été aussi ‘’formidable’’ – pour reprendre le titre d’un de ses succès -, que le laissait présager la grosse campagne de communication qui a précédé et accompagné cette première étape de la première tournée subsaharienne du musicien. 

L’affiche est depuis des semaines sur tous les panneaux publicitaires de Dakar. Stromae est enfin au Sénégal. Il tiendra son «grand concert» ce soir au Monument de la Renaissance. Hier sur place, les techniciens étaient à pied d’œuvre pour tout régler au millimètre prêt.
Le chanteur Pape Diouf, leader de la génération consciente, a de qui tenir. Le jeune chanteur qui dit n’avoir d’yeux que pour l’artiste planétaire et icône incontestée du Mbalakh national, Youssou Ndour, suit pas à pas son modèle qu’il singe jusque dans la gestuelle et avec qui il partage de nombreuses similitudes dans l’ascension de leur carrière respective. A ce rythme, il succèdera inéluctablement au roi du Mbalakh sur le trône de ce genre musical qui ne laisse personne indifférent dans notre pays. 
Comme dans d’autres pays de la Planète, le Sénégal célébrait hier mercredi 29 avril la Journée mondiale de la danse. Sur la scène du Théâtre National Daniel Sorano, la prestation des artistes se fera quasiment en deux temps, entre tradition et modernité, mais sans que cela ne soit conflictuel. Dans les coulisses d’après-spectacle, certaines anciennes danseuses de Sorano iront même féliciter les jeunes danseurs de hip-hop du groupe «Youngless School» dont la chorégraphie «improvisée» ravira le public. Quelques minutes avant eux, le mythique ballet de «La Linguère» s’appropriait la scène, avec deux spectacles ethniques, clin d’œil aux Peuls et aux Sérères. 
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