Quelles solutions de sortie de crise pour notre Ecole?
Le système éducatif sénégalais est paralysé depuis deux mois par la grève des enseignants. La reprise des cours est réclamée par tout le monde et personne ne propose les mesures d’accompagnement qui sont indispensables pour atténuer un tant soit peu les conséquences sur les résultats scolaires. Déjà que le niveau des élèves et même des enseignants est sujet à caution de l’avis de tous les observateurs avertis, nous ne devrions pas sauver l’année pour sauver l’année au mépris du quantum horaire réalisé à moins du 1/3 dans certains établissements et au mépris des résultats catastrophiques que les élèves risquent de récolter. Oui, il faut sauver l’année mais en se donnant le temps et les moyens de réaliser le quantum horaire requis.

Si Abdoul Guissé alias No Face s’est retrouvé à la production sonore du Journal télévisé rappé, ce n’est certainement pas parce qu’il a appris le métier de façon classique ou conventionnelle. Son parcours est plein de chemins de traverse. L’école coranique et l’école française où il ne restera pas très longtemps finalement ; sa magique rencontre avec Internet en 2003, cet oncle qui l’envoie dans un lointain studio pour qu’il arrête de casser les pieds à tout le monde. Sa rencontre avec Xuman et cette aventure solitaire qu’il a décidé de mener, avec cet album prévu pour le mois de décembre et intitulé «Wolofbeat » comme le nom de ce genre musical qu’il a décidé d’introduire.
«Je raconte dans ce livre (allusion à l’album, Ndlr), fait de musique et de paroles, ma vie, mes joies, mes peines, ma foi, ma force, mes influences et ma famille», témoigne le rappeur Paul Pissety Sagna alias PPS lors de la cérémonie de dédicace de son premier album, Xaatim ak kallaama au centre culturel Maurice Guèye le samedi dernier.
Suite à la sortie du Chef de l’Etat qui veut un dialogue dans le sens de la responsabilité et des possibilités du pays, c’est au tour du collectif des médiateurs d’inviter tous les acteurs à reprendre les négociations dans les meilleurs délais dans la mesure où l’année scolaire tire à sa fin.
La journée d’hier mercredi 15 avril avait quelque chose de symbolique, ne serait-ce que parce que l’on rendait hommage au défunt comédien Douta Seck, à la Maison de la Culture qui porte son nom. Une cérémonie qui a rassemblé des artistes, des écrivains, les membres de la famille de l’illustre disparu etc. Le ministère de la Culture et de la Communication y était représenté par son Secrétaire général Birane Niang. Si cet hommage accuse un certain retard aux yeux de Serigne Ndiaye Gonzales qui pense que l’on aurait dû s’y prendre plus tôt, le comédien dit aussi qu’«il n’est jamais trop tard pour bien faire».
Depuis les temps immémoriaux, les Sénégalais ont vénéré les pangols et ont adopté à différentes occasions un comportement païen. C’est tout le sens des pratiques d’arrière-cour constatées chez bon nombre de gens qui faisaient appel à l’animisme pour entretenir les dieux des ténèbres et, les esprits. Il fallait de temps en temps verser du lait caillé ou tuer un coq sur un autel pour les satisfaire. Le chef de famille ou le roi devait s’acquitter du rituel avant de quitter le domicile, ou entamer une nouvelle expédition.

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Le concept de Solimod est très symbolique pour la grande dame de la couture. «La mode, ce n’est pas que le chic». Marième Sèye, directrice du complexe Chalar, en fait le pari. En conférence de presse ce samedi, elle promet le 9 mai prochain de mettre la mode au service du social..jpg)